Ne dit-on pas que la mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. En outre nous avons toujours eu l’habitude de dire que parfois la mort est faussement accusée quand elle achève des vieillards qui par l'âge étaient déjà finis, déjà bien morts avant l'avènement de la mort.
Pour toi cher frère, qui a pris son envolé, il y a maintenant plus de quatre ans : 26 Novembre 2006 - 09 Mars 2011, tu me manques et les petits ont beaucoup de difficulté à imaginer qu’ils ne pourront plus te voir. Je m’encourage en me disant que tu es toujours près de moi, dans mon cœur et ça pour toujours. Avec un cœur triste, plein d’amertumes, des larmes aux yeux, fatigues dans les nerfs, un corps vidé de son âme que j’écris ce message. Au fil des années, tu as prouvé que tu avais plusieurs cordes à ton arc, arc de libertés et de la justice. Volontaire et audacieux, tu sais tirer avantage des situations et tu excelles dans tout ce que tu fais. « Le riz chaud », oui c’est mon surnom, le surnom que tu m’as donné. Oui Grand frère, j’aime toujours le riz chaud, mais lorsque je le mange, je me force à imaginer l’atmosphère dans laquelle on était, un cosmos de la politique tchadienne, de gaité, d’allégresse, de béatitude et de rigolade. Pour moi, tu es seulement passé dans la pièce à côté, ce que tu étais pour moi, tu l’es toujours. Je parle de toi, comme je l’ai toujours fait. Je n’emploie pas un ton différent et je prie quotidiennement pour toi. Grand frère, le fil n’est pas coupé.
Que Le Tout Omnipotent te garde dans le plus haut paradis et que ton âme repose en paix.
« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons »
A la mémoire de mon Grand frère Hamit Danaye DAKOU
Brahim Danaye DAKOU.