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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 02:33
Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, a appelé la communauté internationale à agir afin d'empêcher une alimentaire majeure qui menace des millions de personnes dans les pays du Sahel et dans le centre de l'Afrique.
"Nous ne devons pas attendre que les gens soient affamés pour agir. Le monde doit répondre immédiatement afin d'éviter une crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur", a déclaré à la presse M.
De Schutter, qui effectue une visite au Ghana.
Le pourrait être provoquée par la sécheresse, de mauvaises récoltes et l'augmentation des prix des produits alimentaires dans les régions concernées, a-t-il dit.
Les pays jusqu'à présent touchés par la sécheresse sont le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, tandis que la situation dans d'autres pays comme le Burkina Faso, le Sénégal et les régions septentrionales du Nigéria et du Cameroun fait l'objet de préoccupations, a-t-il dit.
Six millions de personnes au Niger, 2,9 millions au Mali, et 700.000 en Mauritanie sont affectées, a souligné M. De Schutter.
"En raison de leurs besoins nutritionnels plus importants, les enfants sont les plus exposés au risque de mortalité due à la malnutrition, suivis des femmes enceintes et allaitantes et des adolescentes", au Tchad et en Mauritanie, où le manque de céréales s'est nettement aggravé en comparaison avec l'année dernière, a expliqué le responsable de l'ONU.
Les prix des denrées alimentaires ont continué à augmenter. Au Niger, le prix du millet était de 37% plus élevé en novembre 2001 qu'un an auparavant, et les prix d'autres céréales sont de 40% plus élevés que les prix moyens relevés sur cinq ans.
"La saison (de la sécheresse) surviendra plus tôt et durera plus longtemps que d'habitude. Une situation qui rendra le Sahel dépendant d'une manière dramatique des importations de produits alimentaires, qui devront être achetés à des prix astronomiques sur les marchés internationaux", a-t-il expliqué.
Ce qui équivaut à une catastrophe pour des millions de personnes dont les besoins alimentaires vont augmenter alors que leur pouvoir d'achat s'effondre, a-t-il déploré.
Au de sa visite au Ghana, M. De Schutter doit rencontrer des agriculteurs et des organisations qui combattent le faim et promeuvent la production alimentaire locale.
Le 20 janvier, l'Union européenne avait annoncé avoir décidé de doubler son aide aux pays du Sahel, en y consacrant 105 millions d'euros contre 45 millions l'année dernière.

Source: leparisien

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:43

Si rien n’est fait dans les prochains mois, la crise alimentaire risque de toucher sévèrement les pays du Sahel. Plus de 10 millions de personnes seraient affectées par la crise. Notamment au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Burkina Faso et au Tchad où tous les indicateurs des systèmes d’alerte précoce sont au rouge : baisse des pâturages et faibles prévisions des récoles, prix des céréales plus élevés de 60% à 80% par rapport à ceux de ces cinq dernières années, des milliers de familles épuisant leurs stocks de nourriture avant mars. Dans ces conditions, plus d’un million d’enfants seraient atteints de malnutrition aiguë sévère, la forme la plus grave, qui engage le pronostic vital des enfants qui en sont atteints.

Une course contre la montre est engagée : ACF a déjà lancé un programme visant à atténuer les effets de la crise grâce à des fonds ECHO - le service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission Européenne - et grâce à ses fonds propres. Mais ACF appelle l’ensemble de communauté internationale à agir avant qu’il ne soit trop tard et à se mobiliser sans faille sur chacun des pays.

C’est à nouveau une crise qui s’annonce. Les systèmes d’alerte précoce qui suivent entre autres les enregistrements pluviométriques, l’état des récoltes, la biomasse disponible pour les pâturages et les prix des aliments sur les marchés locaux sonnent l’alarme : cette année, la période de soudure (période située entre deux récoltes), survenant habituellement dans la région entre juillet et octobre, se produira en mars. Ce qui veut dire que plus de 2 millions de familles auront épuisé leurs réserves de nourriture et leurs solutions de subsistance avant la prochaine récolte en octobre. « Bien que les récoltes de 2011 n’aient pas été catastrophiques, il n’y a pas eu deux années consécutives de très bonnes récoltes permettant aux ménages de récupérer depuis la sécheresse de 2005, explique depuis Dakar Patricia Hoorelbeke, représentante d’ACF en Afrique occidentale. Beaucoup de familles vulnérables sont très affaiblies et ne pourront pas faire face au moindre choc »

Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables

Beaucoup de personnes ont déjà diminué leur nombre de repas quotidien et cette crise affectera particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. Leur situation nutritionnelle, déjà très dégradée dans cette région, risque d’empirer dans les prochains mois si rien n’est mis en œuvre. Les taux de malnutrition ont dépassé les seuils d’urgence dans certaines zones du Tchad et de la Mauritanie et vont se détériorer. Plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans sont à risque de malnutrition aiguë sévère et 1,6 millions exposés à la malnutrition aiguë globale.

Les récoltes, les marchés, les revenus et une agriculture familiale de subsistance sont à la source du problème

Pourquoi ? « Ce n’est pas seulement le manque de pluies, de cultures et de pâturages. L’impossibilité pour les agriculteurs de stocker leurs produits les oblige à les vendre après la récolte à des prix dérisoires, et à devoir ensuite acheter de la nourriture durant les mois suivant à des prix quatre fois plus élevés, explique Vincent Taillandier responsable géographique Afrique pour ACF France. De plus, cette année, 200 000 émigrants de Libye et de Côte d’ivoire ont cessé d’envoyer des fonds et ont dû retourner dans leurs familles ».

Agir maintenant permettra de sauver des victimes... et d’économiser de l’argent

Les différences avec la situation dans la Corne de l’Afrique sont importantes : il ne s’agit pas d’une famine et les poches de malnutrition sont plus dispersées mais l’accès sur le terrain est globalement meilleur, de par le fait que les autorités nationales facilitent les opérations après avoir appelé à l’aide internationale dans la région du Sahel.

Il n’y a pas de temps à perdre et nous ne devons pas répéter les erreurs faites dans la Corne de l’Afrique.

ACF a renforcé toutes ses équipes au sein de la région, alertant les institutions nationales et les donateurs, et a déjà lancé un programme de prévention dans cinq pays.

Source: afrik.com

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:41

« Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) du Général rebelle tchadien Baba Ladé est en difficulté. Son état major, installé dans la région de Kaga Bandoro (nord), a été attaqué et ses éléments sont en fuite. Ils sont pourchassés par les opérations conjointes Forces Armées Tchadiennes et Centrafricaines ». Ces propos sont tenus ce 28 janvier 2012, sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Firmin Féïndiro, ministre centrafricain de la Justice et porte Parole du gouvernement.

Il a ainsi confirmé les opérations lancées le 23 janvier dernier dans les villes de Ouandago (nord) et Gondava (nord) situées respectivement à 80 et 45 kilomètres de Kaga Bandoro contre les rebelles du FPR.

Selon Firmin Féïndiro, il s’agit « des opérations militaires d’envergure menées de manière concertée tant sur le plan terrestre qu’héliporté avec précision sur le centre opérationnel de ce mouvement rebelle étranger. Les forces loyales sont venues à bout des éléments de Baba Ladé après une brève résistance. On dénombre d’importantes pertes en vies humaines du côté ennemi ».

D’après lui, « tous les moyens de mobilité se trouvant sur la base ont été détruits et d’autres récupérés. A ce jour, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) assurent le contrôle total de la base de Ouandago et ses environs. Les opérations de ratissage se poursuivent pour les traquer jusqu’à leur dernier retranchement ».

Seulement, Baba Ladé court toujours.

Par ailleurs, l’Etat major de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) basé à Paoua au Nord du pays, dément ce samedi toute « alliance » avec le FPR, afin de renverser le régime de Bangui.

En effet, dans un communiqué de presse, la cellule de communication du FPR basée à l’étranger, a annoncé jeudi dernier la création d’un mouvement centrafricain pour lutter contre la « dictature » du Président François Bozizé.

Selon le communiqué publié par Agence France Presse (AFP), le Parti pour la Justice et le Développement (PJD) qui vient d’être créé à l’initiative de la rébellion tchadienne le FPR, aura une aile militaire dénommée les Forces Armées Révolutionnaires de Centrafrique (FARCA).



Ce parti, précise le communiqué, est « entré en négociation avec la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et l'APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie) pour créer une alliance afin de renverser la dictature de François Bozizé ». Information que la hiérarchie de l’APRD dément.

D’après le Colonel Henri Abdel-Nour Tchebo-Wanfio, Porte-parole de l’Etat-major de l’APRD basé à Paoua dans l’Ouham-Pendé (nord) et interrogé par Radio Ndeke Luka, « nous ne connaissons pas un tel groupe de près ou de loin. Nous n’avions eu aucun contact même téléphonique. Tout ce qu’ils racontent n’engage que leur responsabilité. Notre position est bien connue de tous et sommes une ex-rébellion nationale. Nous ne pouvons pas tisser une alliance avec une rébellion étrangère qu’est le FPR. Nous ne pouvons pas outrepasser les accords de paix signé avec le gouvernement centrafricain ».

A titre de rappel, l'UFDR et l'APRD ont signé des accords de paix avec le gouvernement en 2008 et sont engagés dans le processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) alors que la CPJP a signé un cessez-le-feu en 2011. Aucun de ces mouvements n'a, à ce jour, évoqué de contacts avec le FPR.

© Copyright Radio Ndeke Luka

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 03:58

DAKAR - Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques de l'opposition et de la société civile contestant la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de février, a appelé samedi les Sénégalais à marcher sur le palais de la République pour en déloger M. Wade.

Le M23 appelle le peuple sénégalais souverain à se mobiliser autour du Mouvement pour marcher sur le palais de la République et (en) sortir Wade qui est en train de le squatter, a déclaré à l'AFP Abdoul Aziz Diop, un des responsables du mouvement à l'issue d'une réunion de sa direction.

Cette réunion visait adopter une décision commune du mouvement à la suite de la publication de la liste des candidats autorisés par le Conseil constitutionnel à se présenter à la présidentielle.

Les dirigeants du M23 exhortent les Sénégalais à se joindre au Mouvement pour organiser la reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires. (...) C'est la seule direction prise à partir de ce soir, a ajouté M. Diop, précisant: Dès ce (samedi) matin, le M23 mettra tout en oeuvre pour pouvoir organiser cette marche sur le palais et aller déloger M. Wade.

Le M23 regroupe des partis politiques et coalitions de partis ayant investi certains des candidats autorisés, dont les anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, ainsi que le chef du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng.

A la question de savoir si ces candidats membres du mouvement allaient faire usage de leur droit de recours au Conseil constitutionnel, Abdoul Aziz Diop a répondu: Cela les concerne du point de vue individuel à partir du moment où ce sont eux les candidats.

Le mouvement leur a toutefois demandé de suivre la décision commune. Il n'y a pas d'autre stratégie que de regrouper le pays, d'appeler les Sénégalais et en marchant dans les prochains jours sur le palais de la République, parce que c'est le seul moyen de bouter Abdoulaye Wade dehors et de remettre la démocratie sénégalaise sur les rails, a-t-il conclu.


(©AFP / 28 janvier 2012 02h38)

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:11

Le siège du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, dans l'est de la Libye, a été saccagé par des manifestants en colère qui assiégeaient le bâtiment depuis plusieurs heures, a indiqué à l'AFP un membre du CNT.

«Les manifestants ont pris d'assaut le siège et ont saccagé ses bureaux», a déclaré à l'AFP ce responsable sous couvert de l'anonymat.

Selon des témoins, une brigade d'ex-rebelles a sécurisé un passage pour permettre au président du CNT Moustapha Abdeljalil et à d'autres membres du Conseil de quitter le bâtiment.

Les protestataires, armés de pierres et de barres de fer, ont investi les lieux et ils ont par la suite saccagé les locaux, selon la même source.

Auparavant, des manifestants avaient jeté plusieurs grenades artisanales sur le siège du CNT sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l'AFP.

Le chef du CNT est sorti pour tenter de les calmer mais des manifestants l'ont conspué et lui ont jeté des bouteilles en plastique, selon des témoins.

Ces incidents interviennent à la veille de l'annonce de la loi électorale élaborée par le CNT en prévision de l'élection en juin d'une assemblée constituante et de la composition de la commission électorale.

 © 2012 AFP
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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 06:38

اليوم السابع
الأحد، 8 يناير 2012 - كتب لؤى على وإسماعيل رفعت وأحمد زيادة
قال دكتور سعد الدين الهلالى، أستاذ الفقه المقارن بجامعة الأزهر، إنه لم يفتِ بأن شرب البيرة حلال، موضحا أنه لم يفتِ بل نقل حكما موجودا فى المذهب الحنفى، مضيفا أن رسالته فى الحياة علمية ليست إفتائية؛ بمعنى أنه نذر نفسه للعلم، لأن الإسلام جاء ليحترم عقول الناس وليسترد الإنسان حريته.

وأضاف الهلالى: حاشا لله أن أكون قد أصدرت فتوى بجواز شرب البيرة"، وذلك لأن الخمر بكل أنواعها قليلها وكثيرها حرام.

وفيما يتعلق بما قاله عن أن شرب البيرة حلال أعلن الهلالى، فى تصريحات لـ"اليوم السابع" بكل قناعة وعقيدة أنه مع رأى الجمهور فيما يتعلق بالخمر، قليلها وكثيرها، حرام لقوله تعالى (فاجتنبوه)؛ لأن فاجتنبوه تعنى البعد عنه، وأن عمر بن الخطاب رضى الله عنه فسر الخمر بما خمر العقل، موضحا أنها فتوى لنفسه لا يلزم بها غيره، وكل مسكر ما كان فيه خاصية السكر، لقوله صلى الله عليه وسلم (ما أسكر قليله فكثيره حرام).

وأشار الهلالى إلى أن الأقوال الفقهية تفاسير تسند إلى التأويل، وكل ما يريده هو نقل العلم إلى الناس، وعليهم أن يختاروا بعرض الأدلة، كما أشار إلى أن العرف حاكم، والنص القانونى التزام شرعى والفتوى جاءت لتخدم العرف والنص القانونى؛ والالتزام الأخلاقى والأسرى، وأن الإسلام يدعو لعبادة الله بقناعة شخصية وليس بالعنف أو بالإرهاب، وأن الفتوى اختيار شخصى لزمان ومكان، كما أن هناك فتوى قد تخالف جماهير جمهور الفقهاء لأنها تسنتد إلى معنى، وهناك فتوى تترك القياس من أجل حاجة الناس، كما كان يفعل أبو حنيفة، قائلا: "اختلاف العلماء رحمة بنا" أما العلم مجرد للكل بالأدلة. 

وكان الهلالى، قد أفتى خلال حواره مع الإعلامى عمرو أديب ببرنامج "القاهرة اليوم" على قناة أوربت مساء الاثنين، بأن البيرة المصنوعة من الشعير، والخمر المصنوع من التمر، والنبيذ من غير العنب، فإنه يحرُم الكثير المسكر منه، أما القليل الذى لا يسكر فإن تناوله حلال، طالما أنه لا يسبب حالة من السكر وذهاب أو غياب العقل.

azahera.net

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:09

Communiqué de presse

La Chambre préliminaire I informe le Conseil de sécurité des Nations unies et l’Assemblée des Etats parties de la non-coopération du Tchad quant à l’arrestation et la remise d’Omar Al Bashir à la Cour

Aujourd’hui, le 13 décembre 2011, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé que la République du Tchad n’a pas respecté son obligation de coopérer pleinement avec la Cour en ne procédant pas à l’arrestation et à la remise d’Omar Al Bashir à la Cour, lors de sa visite au Tchad les 7 et 8 août derniers. La Chambre a décidé d’en référer tant au Conseil de sécurité des Nations unies qu’à l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.

La Chambre a aussi conclu que la République du Tchad ne s’est pas acquittée de l’obligation qu’elle avait de consulter la Chambre en ne lui soumettant pas la question de l’immunité d’Omar Al Bashir. Elle a également rappelé sa décision sur la non-coopération de la République du Malawi avec la Cour, délivrée le 12 décembre 2011, et a réaffirmé qu’il n’y a pas de conflit entre les obligations des Etats parties au Statut de Rome vis-à-vis la Cour d’arrêter et de lui remettre le suspect et leurs obligations en vertu du droit international coutumier. Par conséquent, il n’est pas possible pour les Etats parties, ainsi que pour l’Union Africaine, de se fonder sur l’article 98-1 du Statut de Rome afin de refuser d’exécuter les demandes de coopération adressées par la Cour aux fins de l’arrestation et de la remise de M. Al Bashir.

Le 4 mars 2009, la Chambre préliminaire I de la CPI avait délivré un premier mandat d’arrêt à l’encontre de M. Al Bashir, considérant qu’il y a des motifs raisonnables de croire que le suspect a engagé sa responsabilité pénale pour cinq chefs de crimes contre l’humanité et de deux chefs de crime de guerre. Un second mandat d’arrêt avait été délivré à son encontre le 12 juillet 2010, pour trois chefs de crime de génocide.

Dans d’autres décisions, la Chambre avait informé le Conseil de sécurité des Nations unies et l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome des visites effectuées par Omar Al Bashir à Djibouti, au Tchad et au Kenya, ainsi que de la non-coopération de la République du Malawi quant à l’arrestation de M. Al Bashir. Elle avait également informé le Conseil de sécurité de la non-coopération du Soudan quant à l’arrestation et la remise de M. Ali Kushayb et de M. Ahmad Harun. Il revient au Conseil de sécurité et à l’Assemblée des Etats parties de prendre toute mesure qu’ils jugeront appropriée pour assurer la pleine coopération avec la CPI.

Source : connectionivoirienne.net

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 04:16

 

Dans un communiqué, Amnesty International demande à la Zambie, la Tanzanie et l’Éthiopie d’arrêter George W. Bush en visite sur le continent du 1er au 5 décembre. L'ONG de défense des droits de l'homme accuse l'ancien président américain de "crimes" et "tortures" pendant la "guerre contre le terrorisme" menée dans les années 2000.

George W. Bush arrêté sur le sol africain ? Ce scénario, grandement improbable, est  souhaité par l’ONG Amnesty International. Cette dernière accuse l’ancien président américain de « crimes » et « tortures » commis lors de sa présidence et appelle la Zambie, la Tanzanie  et l’Éthiopie, à procéder à son arrestation lors de sa venue du 1er au 5 décembre pour la promotion de programmes de lutte contre les cancers du sein et du cerveau.

« Il y a suffisamment de preuves dans le domaine public, émanant des autorités américaines et de George W. Bush lui-même, pour demander à l'Éthiopie, à la Tanzanie et à la Zambie d'ouvrir une enquête sur sa présumée responsabilité dans des actes de torture, et pour s'assurer de sa présence pendant l'enquête », a affirmé Amnesty international dans son communiqué.

Accusation de waterboarding

L’ancien président Texan est accusé d’avoir autorisé des méthodes de torture aux USA sous couvert de « guerre contre le terrorisme » dans les années 2000, notamment le waterboarding, supplice de simulation de noyade.

« La loi internationale, poursuit Amnesty, exige qu'il n'y ait aucun refuge possible pour les responsables de torture. L'Éthiopie, la Tanzanie et la Zambie doivent saisir cette opportunité de remplir leurs obligations et de mettre un terme à l'impunité dont George W. Bush a joui jusqu'à maintenant. »


(Avec AFP)


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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 06:38

Quand  fornication et adultère font bon ménage
La scène se déroule hier au Motel Relais saint Hubert d´Ekié á yaoundé. Depuis quelque temps ,  le ménage de    monsieur Onana clément  avec  son épouse Ayi jacqueline Ondobo , enseignante,  vacillait et vacillait , tant l´époux soupçonnait sa dulcinée d´entretenir des relations coupables avec  le curé de la paroisse de Mfou, l´abbé Bindzi martin. Et comme toujours l´épouse balayait ces soupçons du revers de la main et affirmait avoir juste une relation franche avec l´homme de Dieu. 

En bon tacticien, il fit semblant d´y croire mais redoubla de vigilance par rapport aux allées et venues de son épouse.  Et voici que l´assertion selon laquelle «  99 jours pour le voleur, 1 jour pour le patron » s´est vérifiée hier á Ekié.

Sortie sans  mot dire á son mari, son épouse Ayi jacqueline Ondobo  répondit favorablement á une invitation du curé lui demandant de l´accompagner faire quelques courses á Yaoundé en cette veille de fêtes de fin d´année. Le court voyage Mfou-Yaoundé se passe sans problème. Mais avant de commencer les courses  et en bon « chaud gars «  , l´abbé Bindzi martin invite son « accompagnatrice » á prendre un pot.  Que de plus normal  quand on a bel ange á ses côtés ! Ils décident alors de le prendre  au Motel Relais Saint-Hubert situé dans une périphérie de Yaoundé.

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C´était sans compter que l´époux soupçonneux  était á leurs trousses. Il trouva son épouse et le curé dans une position irrégulière  dans une chambre. Pire, l´abbé Martin Bindzi était á moitié nu.  Avait-il déjà  visité « la demeure » de monsieur Clément Onana ou voulait-il commencer á le faire , nos sources ne l´indiquent pas. Toujours est-il que , brûlant de colère devant une telle  flagrance, l´époux tabassa  copieusement monsieur l´abbé . N´eussent-été  les interventions musclées du personnel de l´hôtel,  le pire se serait  peut-être produit.

Alors que l´époux cocufié médite son sort dans une cellule du commissariat du 4eme arrondissement de Yaoundé, monsieur l´abbé Martin Bindzi vient d´ester en justice avec certificat médical á l´appui. Il souffre de traumatismes crâniens, de blessures et bénéficie d´une  incapacité  physique de longue durée.

Un casse-tête en perspective pour le juge qui devra dire le droit ;  entre adultère et fornication, quelle qualification donnera-t-il aux faits ?  Ou alors, pour s´être fait justice et provoquer des blessures corporels, le séjour de l´époux derrière les barreaux devra se prolonger ? Une double peine : cocu et privé  de liberté.

© Camer.be : Issa-Behala


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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 01:49

Afrique : La Cour  Pénale Internationale(CPI) est-elle créée  juste  pour juger les africains ?  N’y a-t-il que des Africains qui commettent des crimes ? Sinon Les injustices qui se passent quotidiennement à travers le monde et commises par ces soi-disant défenseurs de l‘Homme ne sont-elles pas des crimes ?  Jean Ping révolté contre la Cour Pénale Internationale. Suivons-le sur ce lien. C’est très important de l’écouter.

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