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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 21:17


La Guinée équatoriale, le Tchad et la France ont officiellement exprimé leur souhait d’accueillir, en 2013, les 7èmes Jeux de la Francophonie, a annoncé, mardi à la PANA, le directeur du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), Mahaman Lawan Sériba.

« Le Tchad présente la candidature de N’Djaména, la Guinée la candidature de Malabo et la France la candidature de la ville de Nice. Le processus de désignation du pays hôte commencera par une visite dans chaque Etat candidat où on l’on procèdera à une expertise des infrastructures existantes », a-t-il expliqué.

Source : Casafree

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 06:20
Pour Jean-François Bayart,directeur de recherche au CNRS Ceri-Sciences-Po, le concept de « bonne gouvernance » a étouffé l’aspiration démocratique, privant l’Afrique des soupapes politiques à même de désamorcer les crises

FORUM :
Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS Ceri-Sciences-Po (1)


«Il ne peut pas y avoir d’État stable en Afrique subsaharienne qui ne repose sur une reconnaissance du politique. Et le politique, c’est l’institutionnalisation du conflit. Or, le concept de gouvernance, qui a émergé depuis une vingtaine d’années, évide toute dimension politique.

Sous couvert de « transparence » et de « régulation », c’est une machine à dépolitiser des problèmes éminemment politiques tels que la souveraineté, l’alternance, la démocratie, l’inégalité sociale et ce qu’on appelle le développement.

À partir des années 1980, au fur et à mesure que s’affirmait en Afrique un mouvement politique en faveur du multipartisme, les bailleurs de fonds occidentaux n’ont voulu entendre parler que de gouvernance, alors qu’il s’agissait bien de revendication démocratique.

La soupape démocratique

La démocratie libérale, c’est le sifflet de la cocotte-minute. C’est la possibilité institutionnelle de résoudre politiquement des crises qui, sinon, se résolvent par le rapport de force social et militaire, et donc la violence. C’est ce qui s’est passé dans la plupart des pays africains depuis l’indépendance : à partir du moment où vous ne laissez pas les conflits vivre une médiation politique par le biais de la contestation, des jeux politiques, des manifestations, de la liberté de la presse, la cocotte-minute explose.

Je ne vois pas une seule crise en Afrique subsaharienne qui ne confirme cette règle. Cautionner l’inhibition démocratique et les processus de restauration autoritaire en Afrique a entraîné la perpétuation des situations de conflit.

Ce qui s’est passé au Tchad l’année dernière en est une illustration très claire. La France s’est laissé de nouveau enfermer dans une alternative entre deux mouvements armés et, très directement, a cautionné la liquidation de l’opposition légale qu’elle avait elle-même adoubée quelques mois plus tôt, de pair avec l’Union européenne et les États-Unis.

La gestion des crises africaines montre que l’Europe est obsédée par la stabilité, ou plutôt par l’illusion de la stabilité. Elle a fondamentalement peur du changement et reste inspirée par une vision différentialiste des relations internationales, qui est à mon avis fondamentalement racialiste. Il règne cette idée qu’au fond, « y’a pas bon démocratie » pour l’ Afrique.

Des mouvements sociaux de fond

L’ Occident n’a jamais eu par rapport à l’Afrique subsaharienne l’attitude cohérente que l’Union européenne a eue par rapport aux pays de l’Europe centrale et orientale, liant transition vers l’économie de marché et démocratie. Sous couvert de gouvernance, l’Europe n’a réclamé ni l’une ni l’autre à l’Afrique, sinon sous une forme déclamatoire qui n’engageait que ceux qui y croyaient.

Je suis frappé de l’inadéquation complète entre cette thématique de la gouvernance et ses produits dérivés (maintien de la paix, transparence…), et les dynamiques profondes des sociétés africaines. L’image que l’on garde de l’Afrique, c’est celle de ses mauvais gouvernants et celle de la misère, de la corruption, de la violence, etc. Cette imagerie est d’une pauvreté absolue.

Depuis vingt, trente ans, les chercheurs en sciences sociales nous parlent d’une autre Afrique, traversée par des mouvements sociaux profonds. Et le premier d’entre eux, c’est l’énorme bouleversement religieux, qui concerne plus le christianisme que l’islam.

Les Églises charismatiques, pentecôtistes et prophétiques nous parlent de la cité. Elles sont porteuses d’une certaine conception de la liberté, du bien et du mal, de l’argent, de la responsabilité individuelle… Or, les mouvements cultuels ont toujours été matrices de politique. La démocratie grecque est née dans l’espace cultuel. La démocratie américaine est née d’une bande de boat people illuminés ressemblant beaucoup à ceux que l’on voit voguer sur la Méditerranée en ce moment.

Il est d’ailleurs notable qu’une grande partie des clandestins recueillis à Lampedusa et aux Canaries soient des chrétiens. Il est impossible de dire quel modèle va se dégager de cette effervescence religieuse. L’Afrique est une énorme fabrique sociale de politique. »

Recueilli par Laurent d'ERSU
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 15:38



Meilleur athlète tchadien, Abdoulaye Abdelkérim domine toutes les courses sur route en Alsace depuis un an. Héros dans son pays, il rêve désormais de franchir un cap vers le niveau mondial.

Avril 2006. N’Djamena, capitale du Tchad, un des pays les plus pauvres de la planète. À la Primature, le Premier ministre Pascal Yoadimnadji reçoit Abdoulaye Abdelkérim comme un héros. Le jeune athlète vient de remporter le semi-marathon de Dakar au Sénégal et fait la fierté de ses concitoyens. « Le sport participe de la consolidation de l’unité nationale, car c’est à l’unisson et dans la communion que les Tchadiens ont accueilli votre victoire », soulignait le chef du gouvernement.
Abdoulaye Abdelkérim, 26 ans aujourd’hui, sait alors qu’il a choisi la bonne voie. Il peut donc jeter un regard attendri vers ses jeunes années passées à Mongo, chef-lieu de la région du Guéra, à 400 kilomètres à l’est de N’Djamena, sur la route d’Abéché menant vers le Soudan. Le Guéra, ses étendues plates parsemées de manguiers, de goyaviers ou de citronniers, entourées de hautes montagnes, façonnées par le vent, qui forment à la saison des pluies des oueds très violents, transformés à la saison sèche en pistes de sable.

« J’allais garder tous les week-ends notre troupeau de chèvres et de moutons »

Mongo, où le Tchadien a vécu une enfance heureuse, en ayant la chance d’aller à l’école jusqu’à y obtenir le bac, ce qui est plutôt rare. C’est là qu’il se bâtit un véritable physique. « Si j’étais à l’école en semaine, j’allais garder tous les week-ends notre troupeau de chèvres et de moutons dans les monts Barbaza. C’est ce qui m’a forgé. Dans une journée, nous faisions beaucoup de kilomètres pour chercher les meilleurs pâturages. Le soir, j’étais vraiment fatigué. Durant les vacances scolaires, j’accompagnais mes parents aux champs, où nous cultivions le mil, l’arachide, le sésame. » Dans un paysage envoûtant, magnifique, mais marqué par l’inexorable avancée du désert, son caractère de battant se dévoile.
Poussé par son maître d’école, il participe dès son plus jeune âge à quelques courses à pied organisées par les militaires ou les « Dami », ces soldats français stationnés à Mongo. Il gagne presque à chaque fois. Après avoir décroché son bac, il est bien tenté par l’Université, mais sa famille refuse.

Repéré par un conseiller de la police tchadienne

Il choisit quand même de se rendre à la capitale, comme de très nombreux jeunes Tchadiens, qui y voient l’eldorado, y décèlent la chance d’un avenir meilleur. Pour Abdoulaye, le sport devient l’objectif numéro un. Il court donc très souvent, le long du Chari, le grand fleuve, ou parfois au seul stade de la ville, même s’il ne rejoint aucun club, le sport n’étant guère structuré. Il a alors le bonheur d’être repéré par Sylvain Rambault, un policier français qui est conseiller du directeur de la police tchadienne. Celui-ci remarque son talent et lui concocte un programme d’entraînement. En 2004, il gagne haut la main le semi-marathon de N’Djamena, dont le gros lot est un sésame pour participer au marathon de Paris. C’est le début d’une folle épopée, puisqu’outre Paris (il y finit au-delà de la 100e place en 2004, mais déjà 35e en 2006), Abdoulaye sillonne l’Afrique centrale et de l’Ouest, courant aussi bien à Libreville, à Yaoundé qu’à Dakar. À chaque fois, il franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. En 2005, il passe deux mois à Toulouse, aidé par William Rosso, un autre Français rencontré à N’Djamena, remportant de nombreux cross dans le Sud-Ouest.
Il songe alors à la France pour gagner sa vie, pour profiter de son indéniable talent. Mais il fera un détour par l’Inde au championnat du monde militaire. « Je n’étais pas à l’armée, mais vous connaissez le Tchad… J’étais le meilleur athlète et on m’y a envoyé ». Il ne finit cependant pas cette course et met le 22 octobre dernier le cap vers l’Hexagone, accompagné de Hamed Ousmane, coureur de 400 m et 800 m, aujourd’hui membre de l’ASPTT Strasbourg. Il se pose dans la capitale alsacienne et s’entraîne au Parc de l’Orangerie, où il sera vite repéré (lire ci-contre).

« Au Tchad, nous pourrions être comme les Kenyans »

Depuis un an, entraîné par Fernand Kolbeck à l’ASL Robertsau, il domine outrageusement toutes les courses organisées en Alsace, ce qui lui permet de vivre et d’aider sa maman à Mongo. « Le pays me manque quand même, sourit-il. Je suis un peu isolé ici. Mais je suis très bien entouré par les gens du club, qui m’aident énormément. Je bénéficie d’un entourage solide, et je travaille même depuis quelques jours dans un magasin Lidl », dont le patron s’entraîne à La Robertsau. « Je souhaite encore courir une dizaine d’années. Ensuite, après ma carrière, j’espère pouvoir retourner au Tchad et y ouvrir une boutique sportive. Nous sommes totalement dénués d’équipements. J’ai voyagé dans 24 pays d’Afrique et je n’y ai pas vu un seul magasin digne de ce nom. J’ai déjà un terrain à N’Djamena et j’aimerais donner quelques atouts à notre jeunesse, en ouvrant aussi un centre d’entraînement. Au Tchad, le potentiel est immense. Il y a des talents partout, et je suis persuadé que nous pourrions être comme les Kenyans. Mais sans stabilité politico-militaire, c’est trop risqué ».
Heureux de vivre une expérience très forte à l’étranger, Abdoulaye Abdelkérim n’en oublie pas moins son pays, n’hésitant pas à préparer soi-même la boule de mil, le plat traditionnel. Cd sont les routes alsaciennes qu’il sillonne, mais les pistes tchadiennes restent omniprésentes, quelque part dans son esprit. Le petit gardien de troupeau est devenu un athlète reconnu.

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 01:02

L'attaquant Arsenal Emmanuel  Adebayor Shéyi figure parmi les cinq candidats au titre de  meilleur joueur africain de l'année 2008, a annoncé mardi à Lagos  la Confédération africaine de football (CAF) selon le site  republicoftogo.  

     Ses challengers sont l'Ivoirien Didier Drogba, et son  coéquipier ghanéen de Chelsea Michael Essien. 

     Les deux autres sélectionnés sont les Egyptiens Amr Zaki,  attaquant prêté à Wigan (ENG) par le Zamalek du Caire, et Mohamed  Aboutrika, meneur de jeu d'Al Ahly (EGY).  

     L'Egypte a remporté la Coupe d'Afrique des nations, dont elle  était tenante du titre, en début d'année 2008. 

     Drogba, lauréat en 2006, et Essien figurent dans la liste  établie par la CAF pour la quatrième année consécutive. 

     Ce sont les entraîneurs des 53 sélections nationales affiliées  à la CAF qui désigneront le joueur africain de l'année. 

     Le Malien Frédéric Kanouté avait remporté le titre en 2007. 

     Samedi dernier, Emmanuel Adebayor a largement contribué à la  victoire du Togo sur le Swaziland ouvrant les portes aux dernières phases des éliminatoires pour la CAN et le Mondial 2010.

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 02:58


vainqueur 2 buts à un du Tchad, le Mali se qualifie pour la suite des qualifications conjointes pour la CAN et la Coupe du Monde 2010. Grâce à sa victoire 2 buts à 0 sur le Congo, le Soudan prend la deuxième place à son adversaire du jour.

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 03:36
La 5e journée des éliminatoires combinées du mondial et de la CAN 2010 s'est jouée cette fin de semaine à travers le continent. Cette journée constitue l'avant dernière de la première phase des éliminatoires, la dernière se jouera dans un mois.

Les Aigles affrontaient les Diables rouges du Congo au stade Alphonse Massamba Débat de Brazzaville. Dans un schéma tactique inhabituel, Djilla et ses coéquipiers se sont inclinés 0-1 comme lors de rencontre du 4 juillet 2004 comptant pour les éliminatoires combinées du mondial et de la CAN 2006.
Les Diables rouges comme on les appelle ont infligé aux joueurs de Stephen Keshi leur seconde défaite dans un stade de Brazzaville plein à craquer. Dans le dernier quart d'heure de la rencontre, les Congolais ont su profiter de la fébrilité de l'arrière-garde malienne. Celle-ci il faut le dire demeure la plaie du team de Keshi. En dépit des multiples stages, le Nigérian n'a pas su jusqu'ici composer une défense type. À chaque rencontre, correspond une nouvelle défense. Avec son lot d'expérimentation. Sinon comment comprendre par exemple le choix du médian Aboubacar Tambadou au poste de latéral droit dans un match aussi capital.
Le but congolais a été inscrit par Wilfried Endzanga à 5 minutes de la fin. Les Aigles sont ainsi rejoints à la tête du groupe par leur adversaire et chacun compte 9 points. Mais les nôtres possèdent un goal average meilleur aux Congolais (+3) contre +1 aux Diables Rouges. L'autre match du groupe qui s'est joué au Caire sur terrain neutre a vu la victoire du Tchad 2-1 devant le Soudan. Ces deux équipes s'affronteront pour le retour le 10 septembre toujours au Caire. Le Tchad compte 6 points et le Soudan 3. Lors de la prochaine journée, le Mali recevra le Tchad et le Congo se déplacera au Soudan.
Dans le groupe 1, le Cameroun qui s'est imposé à Praia au Cap Vert 2-1 grâce aux buts de Émana (51e) et Onkong (65e) a obtenu son ticket pour le deuxième tour des éliminatoires. Les Lions indomptables sont assurés de terminer leaders du groupe.
Dans le groupe 2 le Zimbabwe a été tenu en échec par la Guinée à Harare 0-0, la Namibie l'emporte à Nairobi devant le Kenya 1-0.
Dans le Groupe 2, pendant que le Kenya tenait le Zimbabwe en Le Sily national de Guinée affiche 8 points sur son compteur, le Kenya compte 7 points, la Namibie 6 et. Le Zimbabwe 5.
Le Niger dans le groupe 3 a enregistré sa première victoire en battant à domicile l'Ouganda 3-1. Mais c'est le Bénin qui continue sa belle série avec 12 points à son actif suivi par l'Angola et l'Ouganda 7 points chacun.
Le Nigeria et la Sierra Leone (groupe 4) se sont imposés à l'extérieur respectivement à l'Afrique du Sud 1-0 et à la Guinée Équatoriale 2-1. Le Nigeria, qui compte 15 points, est assuré de terminer premier et de participer à la dernière phase de qualifications. La Sierra Leone, avec 7 points, peut accrocher une des huit places de meilleur deuxième. L'Afrique du Sud, qui ne compte que 4 points.
Dans le groupe 5, la Libye a assuré le minimum devant le Ghana 1-0, le Gabon se promène en Lesotho 3-0. La Libye compte 12 points. Gabonais et Ghanéens comptent chacun 12 points et le Lesotho 0 point. L'Algérie se relance dans le groupe 6 et occupe la tête du classement (9 points) après son succès devant le Sénégal 3-2 à Blida (Algérie). La Gambie qui a étrillé le Liberia à Banjul (3-0) compte 8 points tout comme le Sénégal. Le Liberia compte 2 points.
Dans le groupe 7 le Mozambique et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés 1-1, Madagascar a eu raison du Botswana 1-0. Malgré tout, la Côte d'ivoire reste leader du groupe avec 9 points devant Madagascar 6 points, Mozambique et Botswana 5 points chacun.
Un seul match était au menu du groupe 8 et a opposé à Nouakchott la Mauritanie au Rwanda. Le visiteur s'est imposé 1-0 et garde la tête du classement avec 12 points. La rencontre entre l'Éthiopie et le Maroc a été annulée en raison de la récente suspension de la Fédération Éthiopienne par la Fifa Le Maroc suit avec 9 points. L'Éthiopie compte 6 et la Mauritanie 0.
Le Burkina dans le groupe 9 a été tenu en échec (0-0) par la Tunisie, le Burundi l'emporte aux Seychelles 2-1. Le Burkina affiche 13 points à son compteur, la Tunisie 10 et le Burundi 6. Seychelles est toujours à la recherche de ses premiers points.
La rencontre entre la Zambie et le Togo (groupe 11) se jouera demain. Dans ce groupe à 3, le Swaziland est excepté.
Enfin dans le groupe 12, les Pharaons d'Égypte se sont imposés à Kinshasa devant les Simba de la R.d.C 1-0. Le Malawi l'emporte à Djibouti 3-0. L'Égypte compte 12 points à 3 longueurs de la R.D. Congo et du Malawi. Djibouti affiche 0 point au compteur.

S. BADIAGA

source: essor.gov.ml

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 05:25
ImageSeule la première place est digne d’intérêt dans le nouveau règlement pour la qualification au troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la Can et du Mondial 2010. Si à l’issue des matches du second tour qui se disputent actuellement, les équipes classées à la première place sont directement qualifiées, il faudrait passer par un système de calcul compliqué pour désigner les huit meilleures deuxièmes.
Ainsi pour les équipes des groupes de quatre (11 groupes sur les 12), un nouveau classement sera effectué pour les équipes classées deuxième et on tiendra compte uniquement de leurs résultats avec les équipes classées première et troisième de leurs groupes respectifs (total 4 matches). Les résultats des matches avec l’équipe classée quatrième ne seront pas pris en considération. Cela veut dire que si le Sénégal est second du groupe 6 à la fin des six matches, pour pouvoir se qualifier au dernier tour, il faudrait soustraire de son total de points ceux acquis contre le dernier de son groupe.
Si, par exemple, le Liberia devient le dernier du groupe - cela veut dire que cette équipe aurait été battue par la Gambie et l’Algérie - les Lions lors de la dernière journée dominent les Scorpions de Gambie à Dakar, on ne prendrait pas en compte, pour désigner les huit meilleurs seconds, les résultats enregistrés contre le Liberia (les quatre points). Les points enregistrés contre l’Algérie et la Gambie seront pris en compte et pour les autres sélections classées deuxièmes dans les groupes de trois, on retiendra la totalité de leurs matches (quatre matches). Il faudrait rappeler que seul le groupe 11, celui dominé par le Swaziland (4 points) et qui compte en son sein la Zambie (4 points) et le Togo (3 points), regroupe trois sélections.
En dehors de ce groupe 11, le cas du groupe 10 pose problème avec la suspension du Tchad par la Confédération africaine de football (CAF), qui a reproché à l’équipe nationale du Tchad ne s’être pas rendue à Khartoum pour y rencontrer le Soudan. Cette suspension de la CAF n’a pas été acceptée par la FIFA qui a reprogrammé les deux matches entre les deux sélections en Egypte.
Eliminé de la CAN 2010, le Tchad 3e de son groupe avec trois points, est en course pour la qualification à la Coupe du monde 2010. Le groupe compte également le Mali (9 points), le Congo (6 points) et le Soudan (trois points).
La leçon à tirer : les Lions doivent aller chercher, vendredi, un résultat positif à Blida, une victoire ou au pire des cas, un match nul. Les Fennecs quant à eux, n’ont plus droit à l’erreur pour être leaders du groupe, il leur faut six points pour les deux derniers matches.

Aps

Source; Le Quotidien.sn
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 16:28






















Le gouvernement tchadien a fait état, mardi, d’une attaque de l’armée soudanaise contre la garnison d’Adé dans l’Est du pays, région où les rebelles de l’Alliance nationale sont passés à l’offensive, la semaine dernière. N’Djaména accuse les troupes soudanaises de soutenir ces rebelles et d’avoir déployé des troupes au sol appuyées par des hélicoptères dans leur dernière
incursion. Les rebelles tchadiens disent, pour leur part, avoir pris la localité d’Am Zoer, et fait prisonnier un officier de haut rang. ils ont attaqué trois autres villes, la semaine dernière dans ce qu’ils appellent une offensive visant N’Djamena.

Dans un discours à la nation, lundi, le président tchadien Idriss Déby Itno a accusé la communauté internationale d’ourdir un complot contre son pays. Il s’en est particulièrement pris à l’Eufor, la force européenne déployée dans l’Est du Tchad, l’accusant d’avoir laissé les rebelles emporter les véhicules des humanitaires et piller les stocks de vivres et de carburants tout en « fermant les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et les réfugiés. » Le chef de l’Etat tchadien souhaiterait que l’Eufor « s’engage dans les combats », qu’elle puisse « sécuriser la frontière avec le Soudan et qu’elle puisse avoir la possibilité de maîtriser la rébellion », explique Gata Nder, directeur de publication de l’hebdomadaire tchadien « L’Observateur. »

L’Union européenne n’a reçu « aucune communication directe, ni indirecte des autorités tchadiennes » faisant état d’un mécontentement par rapport à la mission de l’Eufor, a déclaré, de son côté, Cristina Gallach, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Javier Solana. Mme Gallach a indiqué que l’Eufor, conformément à sa mission, a renforcé la protection des camps de réfugiés dans l’Est du Tchad et procédé à l’évacuation des agents humanitaires qui le souhaitaient. Rappelant les importants effectifs militaires déployés par le gouvernement de N’Djaména dans l’Est du Tchad, la porte-parole de Javier Solana a précisé : « l’Union européenne n’a pas comme mandat de s’occuper des rebelles ; ça c’est la responsabilité (…) des autorités

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 21:36

La qualité du jeu des protégés de Marius Omog est à la hauteur de celle du championnat camerounais de football. C'est à dire faible. A Yaoundé, on évoquera en guise d’excuse la blessure de la dernière minute de Francis Evambé Monono. Le sociétaire de Mount Cameroon de Buea le topscorer des A’. Franck Essomba de l’Us Bitam, un club du Gabon l’a remplacé. La suite sera contre le Zalan de Guinée le 18 juin prochain. En attendant, le Gabon affronte le Congo Brazzaville dans la seconde rencontre de cette première journée.

90ème (+4): Coup de sifflet final à yaoundé et grosse déception dans le camp camerounais.

88ème: Essomba Tsoungui ne trompe pas le portier tchadien malgré sa bonne volonté.

82ème: Janvier Barga sauve les lions A', le contre attaque des tchadiens aurait pu aboutir au fond du filet camerounais

81ème: Seule face à une cage vide, Kingué Pondo passe à côté de l'égalisation. Vous l'avez compris, sa godasse semble être mal fabriquée pour ces genres de situation!

71ème: Frank Essomba Tsoungui, le sociétaire du club Gabonnais de l'US Bitam prend la place de Bebé Kingué pour donner de la vitesse à l'attaque camerounaise.

68ème: Le Tchad procède par un contre et prend l'avantage une nouvelle fois dans une rencontre qui semblait les échapper.

66ème: S. Bikoko in, Eric Effa out  côté Camerounais

65ème : Francis Ambané joue son match depuis qu'il est monté au jeu. Les spectateurs n'ont d'yeux que pour lui.  Mahamat Salé passe des moments difficiles dans la cage des Sao. mais les ballons refusent de prendre la bonne direction, à savoir le fond de cette cage.

60ème: Makadi Boukar et Eric Effa ne s'accordent pas et l'occasion de prendre l'avantage  au score fait le pas de côté dans le camp des lions.

53ème : Ambané met le feu dans la défense du Sao. Le choix tactique de Omog est décidemment payant.

52ème : Hervé Boum Song égalise sur un coup de pied de coin de Francis Ambané

50ème: Omog jette Francis Ambané dans la bataille en remplacement de Ismaéla Baba.

Première mi-temps:

Le PM est dans la loge présidentielle. La prime de victoire côté camerounais est de 500 mille FCFA. Contre toute attente, les Sao tchadiens ont ouvert le score à 04 minutes du terme de la première mi-temps. Les lions indomptables A’ ont manqué de rétablir l’égalité au score à la 45ème minute (+ 2) de jeu par Boubacar Makadi. 

Le onze camerounais : Janvier Barga (GK et capitaine), Amadou Ngomna, Hervé Mboum Song, Ismala baba, Makadi Boukar, Rolland Komnyu, Bebé Kingué, Justin Kingué Mpondo, Eric Effa,  Sébatien Ndzana Sana et Nguamaleu. Ce dernier était passé à côté de l’ouverture du score à la 10ème minute de jeu.

Avant match:

La Coupe CEMAC 2008, 5ème édition, s’est ouverte au stade Amadou Ahidjo de Yaoundé le 14 juin 2008. C’est une compétition qui regroupe tous les six pays de la sous région Afrique centrale. Tous ces pays ont répondu présents et leurs délégations ont élu leur quartier à Yaoundé. Seul le public n'a pas répondu présent. Un peu comme dans les bars de la capitale aucun intérêt, aucune affluence autour du petit écran pour le match des lions indomptabes.

La cérémonie d'ouverture s’est déroulée à 14 heures, heure locale. Les délégations, tchadiennes, centre africaine, congolaise, gabonaise, guinéenne et bien sûre camerounaise  ont fait leur démonstration de force sur la pelouse de Nfandena.

La compétition de football de la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (Cemac) se joue en deux poules sur 10 jours du  14 au 24 Juin 2008. Poule A : Congo – Gabon – RCA. Poule B : Cameroun – Tchad – Guinée Équatoriale. En rappel c'est le camerounais Antoine Tsimi (photo) qui préside aux destinées de l'institution sous régionale.

Programme des matches de poule
1ere journée (14/6/2008)
Cameroun – Tchad
Congo – Gabon
2e journée (16/6/2008)
Tchad – Guinée Équatoriale
Gabon – RCA
3e journée (18/6/2008)
Cameroun – Guinée Équatoriale
Congo - RCA

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 11:22



La sélection nationale  gabonaise de football a débuté mardi un regroupement dans la  périphérie de Libreville pour préparer la 5ème édition de la coupe de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale ( CEAMAC), prévue du 14 au 24 juin prochain à Yaoundé (Cameroun). 

     La Direction technique nationale de football a convoqué 22  joueurs évoluant dans le championnat national de football. 

     La coupe de la CEMAC regroupe le Cameroun, la République  centrafricaine, le Tchad, le Gabon, le Congo et la Guinée  équatoriale. 

     Lors de cette 5ème édition, le Gabon évoluera dans le groupe A  avec le Congo (tenant du titre de la dernière édition) et la  Centrafrique. Le Cameroun, le Tchad et la Guinée Equatoriale  seront dans le groupe B. 

     Le match d'ouverture va opposer le Cameroun, pays organisateur, au Tchad. 

     Le vainqueur de cette édition remportera une enveloppe de 25  millions de FCFA contre 15 millions FCFA au malheureux finaliste  et 10 millions pour l'équipe classée troisième. 

     Le meilleur joueur, le meilleur buteur et le meilleur arbitre  recevront chacun un million de FCFA.  

     La dernière édition de la compétition s'est déroulée à Ndjamena au Tchad.

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