Le Tchad est une république complètement malade.
Elle souffre de plusieurs maladies calamiteuses.
-D'emblée, la cherté de vie prend une ampleur monstrueuse et donne l'opportunité à la famine de respirer. L'insécurité et le chômage circulent sans permis de conduire dans les villes et dans les campagnes. L'insécurité est aussi liée au banditisme de long chemin. Elle laisse les vols et les cambriolages nous dominer. La fonction publique est pleine de médiocres et des incompétents.
-Sur le plan éducatif, L'éducation tchadienne a été quasiment corrodée. La négligence de l'Etat a favorisé la baisse de niveau de porter une carrure. Dans certaines écoles, on trouve des enseignants bidons qui apprennent aux écoliers le verbe "tirer sur Molière, Senghor, Césaire..."pour ne pas dire "faire souffrir la langue française". Dans d'autres, les écoliers sont parfois obligés de porter de blancs de chez eux pour aller s'asseoir dessus.
-Sur le plan sanitaire, l'absence de soins accentue la mortalité. Chez nous, on ne compte qu'un lit d'hôpital pour 1000 habitants et un médecin pour 1500.On est parfois obligé de s'asseoir par terre pour se soigner.
A l'antonyme, certains diront que l'Etat a réalisé des projets entre autres, la construction des écoles, de voies routières, des hôpitaux...l'Etat a fait certes, mais il faut agripper que les bâtiments vides ne guérissent pas les malades. Ou encore, les bâtiments n'enseignent pas les écoliers. L'hôpital, c'est d'abord l'équipement et de personnels bien formes qui puissent satisfaire les malades.
Considérant les voies routières, à Ndjamena, on trouve quelquefois de goudrons qui sont détériorés avant la date d'ouverture. Le seul plausible et palpable changement que le Tchad a découvert est la cherté de vie qui s'intensifie de jour en jour.