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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 13:18

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Le Comité informe l’opinion nationale et internationale, qu’il y a de cela deux mois, Adouma Hassaballah Djadalarab est arrêté arbitrairement à Addis-Abeba en Ethiopie. Bénéficiant d’un visa de transit délivré normalement par le consulat Ethiopien à Dubai, Adouma Hassaballah a été interpellé sans qu’aucun grief ne lui soit reproché par les autorités Ethiopiennes. Depuis lors, plusieurs démarches ont été entreprises par les organisations des défenses des droits de l’homme, des compagnons de lutte et la famille auprès du gouvernement éthiopiens et les missions diplomatiques de ce pays, afin de le localiser et exiger sa libération.

Rappelons qu’Adouma Hassaballah Djadalrab est le vice président de l’Union des Forces de la Résistance (UFR, Coalition de l’opposition politico-militaire) et le président de l’Union des Forces pour le changement  et la démocratie au Tchad (UFCD, la principale force de l’UFR). Il se bat depuis les années 1990 pour l’instauration au Tchad d’un Etat démocratique,  respectant les droits de l’homme et la justice sociale.

Il faut souligner que depuis l’arrivée au pouvoir d’Idriss Deby et le MPS en 1990, tous  ceux qui ont cru aux fausses promesses de liberté, de justice et d’instauration d’une vraie démocratie, n’ont cessé de dénoncer les dérives dictatoriales grandissantes du régime en place. Il y a beaucoup de hommes politiques et défenseurs des droits de l’homme Tchadiens qui l’ont payé de leurs vies (Me Behidi ,Togoimi, Kétté Moise, Dr HARRIS, Bichara Digui,  Laokein Bardé, Ibni Oumar Mahamat Saleh etc.). Il y a également beaucoup de régions qui ont été réprimées et des massacres odieuses  furent commis (massacre de Gninguilim, du Logone occidental, du Dar Tama, du Guerra, etc.) ; d’autres vivent dans la terreur, muselés, humiliés. Pour faire perdurer ce règne de terreur, Idriss Deby modifia la constitution pour organiser à vie des mascarades d’élection comme les législatives du 13 février 2011, déjà décriées par ceux qui avaient cru à leurs transparences. C’est contre un tel régime que se bat Adouma Hassaballah ; et pour rien au monde, il ne mérite le sort que lui fait subir le gouvernement Ethiopien. C’est pourquoi, le comité exige sa libération ou son transfert dans un pays où son intégrité physique et morale ne souffriront d’aucune entrave.

Face au silence inadmissible du gouvernement Ethiopiens sur le sort d’Adouma Hassabalah et compte tenu de son état de santé, le comité et la famille tiendront pour responsable le gouvernement éthiopien pour tout ce qui adviendra. Aussi, le comité d’investigation et de libération d’Adouma Hassaballah et la famille se réserve le droit, de saisir dans les jours qui suivent, le groupe de travail des nations unies sur les détentions arbitraires.

Le comité et la famille remercient  toutes les organisations de défense de droits humains, les compagnons de lutte de l’opposition Tchadienne, les journalistes pour leurs soutiens actifs dans les investigations pour la libération d’Adouma Hassaballah et les prient de demeurer vigilants dans cette quête de vérité. Le comité reste ouvert aux contributions pouvant faire évoluer les investigations.

Le Coordinateur du comité

Houlé Djonga Djonkamla

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