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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 20:16

Le président de l'association caritative, poursuivi pour enlèvement d'enfants au Tchad, a ouvert un site web pour "faire éclater la vérité". C'est qui Eric Breteau ?
Le président de l'association L'
Arche de Zoé. Le 25 octobre 2007, il avait été arrêté au Tchad avec d'autres membres de son association et des journalistes qui les accompagnaient. Ils était accusés d'avoir enlevé -ou participé à l'enlèvement- des enfants du Darfour pour les confier à l'adoption en France.

Condamné par la justice tchadienne à 8 ans de travaux forcés, Eric Breteau est revenu en France pour purger sa peine. Il est ensuite gracié par le président tchadien Deby. Remis en liberté, il est néanmoins placé sous contrôle judiciaire puisqu'il est toujours visé par une information judiciaire pour "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption" et "escroquerie".

Et là, quoi de neuf ?
L'ancien pompier d'Argenteuil (Val d'Oise) est devenu ambulancier en Provence.
Et il intervient ce mercredi sur France Info pour expliquer qu'il ouvre un site internet pour mettre fin à ce qu'il nomme la "vaste campagne de désinformation" qui a entouré l'affaire de L'Arche de Zoé.

Eric Breteau a toujours soutenu qu'il avait l'accord et l'autorisation des autorités françaises pour organiser cet accueil d'enfants tchadiens. Information démentie, notamment, par Rama Yade.

Et y a quoi sur son site ?
Surtout des vidéos. Sauf que... problème: il s'agit d'extraits des 18 heures de rushes tournés au Tchad par Marie-Agnès Pelleran, la journaliste de France 3 qui accompagnait l'expédition et celle-ci affirme n'avoir jamais donné son autorisation pour que les images soient diffusées.



Pour en savoir plus :
-
Le site de L'Arche de Zoé
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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 13:58
Les états-uniens ont réalisé en 1776 une des révolutions les plus exemplaires de l'histoire humaine. " The strong colonial powerful troops of Great Britain have been Kicked out " comme aiment le dire les vrais états-uniens qui sont fiers de leur pays. Cette courageuse révolution réussie au prix de milliers des vies humaines a été réalisée 13ans avant la révolution française de 1789 pour créer la 1ere république. Une telle révolution pour la liberté a eu lieu en Afrique du Nord, plus particulièrement en Algérie en 1962. En effet, les algériens ont mis dehors la force coloniale française par une révolution sanglante sans MERCI. Grace a' la révolution de 1776 les américains ont fait neutre une nation indépendante et libre qui a cherché a' faire accéder ses concitoyens au bonheur dans la liberté et l'égalité. Rappelons qu'a' cette époque c'est très difficile d'imaginer un projet plus idéaliste. Deux siècles plus tard la révolution a porté ses fruits. L’accession du jeune noir Barak Obama a' la maison blanche est une belle illustration.

Depuis cette grande révolution de 1776, si l'on regarde objectivement les choses, on doit admettre que l'aventure états-unienne s'est plutôt bien déroulée. Certes, il y'a eu l'esclavagisme et la traite négriere, mais ils se sont fait une guerre meurtrière entre eux pour y mettre fin. (Par curiosité j'ai eu le temps de prendre l'Été dernier deux cours d'histoire: " Western Civilisation " et " Twentieth century ". J'ai appris bcp des choses importante incluant comment l'Esclavage a pris fin aux États-Unis.) Passons au sujet. Le rêve du " demi prophète " Martin Luther King que John.F.Kennedy a partagé (comme sa fin tragique) s'est réalisé ou' un afro-américain (Barak) occupe enfin la Maison-Blanche.

Que s'est il passé pour que l'image des américains soit aujourd'hui a' son plus bas et que non seulement on ne les aime plus mais que plusieurs les détestent?  Ils ont peut-être été d'abord victimes de leur formidable succès. " le premier de la classe est toujours plus envié qu'aimé " a dit un grand homme québécois. Ils sont aussi devenus les gendarmes de la planète, un rôle qui n'est pas reconnu pour stimuler l'affection. Les autres détestent les états-uniens pour plusieurs d’autres raisons dont il semble impossible de tout révéler. Surtout la guerre en Irak c'est une erreur impardonnable basée sur le mensonge et les failles grossières d'évaluation. Ils continuent de payer une lourde facture matérielle et humaine (4500 soldats tués). Personne ne les aime en Irak.  L’exemple le plus flagrant est le suivant : un journaliste irakien s'est permis au risque de sa vie de lancer des chaussures au PR George W.Bush en pleine conférence de presse. Et cela’ devant le tout puissant Nouri Al-Maliki. Ceci montre a' quel point ils sont détestés. Bref la vision simpliste de l'AXE DU MAL, invoquée par George W. Bush, a littéralement déshonoré ce grand et puissant pays.

Avec Obama on souhaite l’Espoir d’une Ère nouvelle. Barak a écrit une page d’histoire en devenant le 1er noir a’ emporter la présidence états-unienne. Jeune, brillant, orateur, charismatique, talentueux, Obama a connu une ascension fulgurante et un parcours pour le moins atypique. Sans aller dans les détails, en février 2007, Obama devient candidat a’ l’investiture démocrate. Mais tout au long de la course, il fait face a’ une rivale de taille : La déterminée ex-first lady Hillary Clinton, qui avait longtemps fait figure de favorite. Obama finit par prendre le dessus sur cette dernière au terme d’une lutte plus acharnée. Avant même d’être investi candidat démocrate, Barak devient une icône du changement, a’ l’heure ou’ les américains sont désabusés par l’héritage laissé par George W. Bush. Les guerres injustifiées et la crise financière ont joué en faveur du jeune sénateur noir. Les américains semblent considérer qu’Obama est le candidat le mieux outillé pour arrêter les guerres inutiles et résoudre les difficultés économique du pays.

Pour terminer, les États-Unis ne seront jamais sans contrepoids. Il y’a maintenant l’Union Européenne, La chine, La Russie, Le japon, L’Afrique du Sud, Le Brésil, L’Iran, Le Pakistan, L’inde, « Tchad-mon-pays » (rire, je blague), et tant d’autres qui montent aussi. Le frêle Obama a bcp de défi a’ relever. Avec Michelle Obama comme première Dame, Hillary Clinton comme secrétaire d’État et le vieux expérimenté Joe Biden comme vice président, nous les observateurs avertis disons avec confiance : « Yes He Can ».



Votre ami et frère
Mahadjir.fils
Amérique du Nord.

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 13:55

Des factions de la rébellion tchadienne ont conclu lundi à Khartoum un accord sur un programme politique dans la perspective d'une prise de pouvoir et d'une transition au Tchad, a annoncé mardi à l'AFP Mahamat Nouri, un des principaux chefs rebelles.

"Ce programme est un premier accord entre différentes factions tchadiennes d'opposition et constitue un pas important dans notre unité", a affirmé M. Nouri joint par téléphone à Khartoum depuis Libreville.

"Nous avons toujours cherché de discuter avec le pouvoir lors d'une table ronde pour aboutir à une solution politique au Tchad, mais (le président Idriss) Deby (Itno) ne veut pas de dialogue. On va être contraint d'utiliser les armes", a souligné M. Nouri, ex-ministre de la Défense du président Tchadien.

La rébellion tchadienne avait réussi lors d'un raid de plus de 800 km à entrer début février avec trois cents pick-up dans N'Djamena où elle avait été à deux doigts de renverser le régime de M. Deby. Elle mène régulièrement des attaques contre le régime du président Idriss Deby Itno.

L'accord a déjà été signé par l'Union des Forces pour la démocratie et le développement (UFDD de M. Nouri), l'Union des Forces pour le Changement et la Démocratie (UFCD), l'Union des Forces pour la démocratie et le développement-Fondamentale (UFDD-F), issue d'une scission de l'UFDD, le Rassemblement des Forces pour le changement (RFC de Timan Erdimi), et le Front pour le Salut de République (FSR), a indiqué M. Nouri.

Cet accord prévoit notamment qu'en cas prise du pouvoir à N'Djamena "la transition sera d'une très courte durée", au maximum de 18 mois, avant l'organisation "d'élections libres".

Il garantit aussi le "pluralisme politique" ainsi que "l'indépendance de la justice et l'égalité des citoyens devant la loi".

Le dirigeant rebelle a indiqué que d'autres factions rebelles devaient signer "prochainement cet accord", obtenu après "plus de deux mois de discussions entre toutes les factions".

Interrogé sur une éventuelle offensive de la rébellion contre le pouvoir tchadien, M. Nouri a affirmé: "dès que ce sera possible on le fera". "Mais pour l'instant on n'est pas préparé à aller à N'Djamena", a-t-il ajouté, précisant que les forces rebelles avaient des bases au Soudan, "ce n'est un secret pour personne", a-t-il relevé, mais aussi dans l'est du Tchad, a-t-il affirmé.


Source : AFP, Le Monde

 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 13:51

Le manifeste politique ratifié par les principaux mouvements de la lutte armée jette les bases de l’après- Deby. 

 

 

Vision politique commune. Un manifeste. Les cinq principaux chefs des mouvements armés se sont engagés dans une démarche unitaire. Le document signé ce 15 décembre 2008  par les mouvements rebelles  fixe le cadre politique, économique, sécuritaire et diplomatique de l’après Deby. Un calumet de la paix ?  Très certainement. Une nouvelle ère est en gestation, consignée entre les lignes du document de référence de l’opposition armée.  Idriss Deby, tête de proue du système militaro-prévaricateur tchadien voit ainsi partie en fumée ses rêves d’un pouvoir ad vitam, célébré avec faste et arrogance au palais Rose à l’occasion des ses 18 années de règne.

 

Mahamat Nouri (UFDD), Timan Erdimi (RFC), Ahmat Hassaballah Soubiane (FSR), Adouma Hassaballah Djabarab UFCD), Abdelwahid Mackaye (UFDD-F) ; troubles fête : L’assentiment respectif au bas du manifeste par ces leaders  donne des insomnies au désormais ex- locataire du palais présidentiel. IDI n’a plus le sommeil profond, déchiré par le cauchemar d’une chute prochaine.

 

 Consigné sur cinq pages, le document qui balise le cadre juridique et l’orientation de la période de transition situe le Tchad dans le rétroviseur d’un demi siècle d’indépendance. Le système maffieux de Deby, au peigne fin, les mouvements signataires décryptent l’administration politisée sous Idriss Deby Itno.

 

La période de transition s’étale sur 18 mois, et se veut « relativement courte ». L’opposition militaire, les partis politiques et la société civile ; au terme d’un consensus déchargeront la forme, le cahier des charges et l’équipe gouvernementale de la période transitoire.

 

Un pied de nez aux sceptiques. Arrivés au pouvoir par les armes, les leaders de la lutte armée contre le régime de N’djamena s’engagent à  remettre le pouvoir au vote souverain du peuple par la voix des élections libres et transparentes.

  

La météo au palais rose s’amorce sous un violent vent accompagné d’orage par endroits. Une chronique insolite au cénacle de N’djamena décrit un Deby fou de rage dès la confirmation des rumeurs qui bruissaient dans les salons huppés de la capitale.

«  Le président a interrompu une séance de travail qu’il tenait avec des proches collaborateurs ce matin ». Notre source indique qu’ « ils (acolytes)   n’ont pas su ce qui se passait, le boss s’étant plongé dans un silence inquiétant ».

 

Au sein du clan Itno, c’est la phobie. Les proches de Deby, avec en tête de fil des poltrons Bahar Itno, redoutent les premières lignes chaudes du front de l’Est. Un conseil de famille s’est tenu dans la précipitation. IDI a exigé que son neveu ramener la sérénité au sein de la « Garde Républicaine » en dissidence contre Bahar Itno. La sanction- guillotine  du front pèse à présent sur sa tête. 5 comandants de la « Grade Républicaine » ont décliné l’offre de conduire les troupes aux champs de batailles avec la coalition des rebelles.

 

 

Les gourous- doctrinaires du régime despotique tchadien redoutent désormais l’apocalypse. La dispersion des factions rebelles donnait encore des gages de survie au régime agonisant de Deby.

 

 

Consigné sur cinq pages, le document qui balise le cadre juridique et l’orientation de la période de transition situe le Tchad dans le rétroviseur d’un demi siècle d’indépendance. Les  régimes successifs, aux ingrédients dictatoriaux, l’élite prévaricatrice, le système maffieux de Deby, au peigne fin, les mouvements signataires décryptent l’administration politisée sous Idriss Deby Itno.

 

La période de transition s’étale sur 18 mois, et se veut « relativement courte ». L’opposition militaire, les partis politiques et la société civile ; au terme d’un consensus déchargeront la forme, le cahier des charges et l’équipe gouvernementale de la période transitoire.

 

Un pied de nez aux sceptiques. Arrivés au pouvoir par les armes, les leaders de la lutte armée contre le régime de N’djamena s’engagent à  remettre le pouvoir au vote souverain du peuple par la voix des élections libres et transparentes.

 

 Paroles d’honneur ? Une analyse réductrice doute de la volonté des leaders militaires à remettre le pouvoir arraché de haute lutte aux civiles. Les clichés ivoiriens et mauritaniens renforcent les traits obscurs de cette peinture de transition post- dictature.

 

L’ampleur des rounds de négociations et le méticuleux travail qui ont accouché  de ce manifeste est un gage certain de la volonté patriotique qui inspire la démarche unitaire de la classe politico-militaire. Des indiscrétions laissent entendre que les leaders de la rébellion auraient pu s’entendre  pour lancer un assaut sur N’djamena sans les considérations d’une charte de la transition. Avec à la clé de cette logique, la confiscation du pouvoir.

 

Les observateurs avertis de la scène des mouvements armés affirment que les rebelles se sont repliés dans leur fief de l’Est, pendant des mois, éprouvant au passage le dateline de novembre accordé au régime despotique, afin de peaufiner l’après – IDI.

 

La ferveur populaire encensant le manifeste de l’opposition armée traduit depuis ce 15 décembre 2008 dans les chaumières l’onction accordée  par les tchadiens  aux rebelles. Une lueur pointe à l’horizon. La révolution est dans le vent qui souffle. A l’Est…

 

 

Par D.D de Ndjamena-matin

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 17:52

Le Général Mahamat Nouri président de l’UFDD et l’Alliance Nationale a signé avec les différents leaders le manifeste politique des mouvements armés Tchadiens. Aucun obstacle dorénavant ne puisse bloquer le processus d’unification pour renverser le régime dictatorial de Deby . 

 pour lire la suite cliquez sur ce lien

http://www.letchadanthropus-tribune.com/manifeste.html

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 13:38
Le comportement exécrable d’une race qui se croit Arryenne… Les ITNO

      Les enfants d’Idriss Déby récidivent pour la énième fois en commettant ce que les tchadiens savent leur pardonner. Beaucoup de nos compatriotes ont en mémoire les faits mortels commis sur un des enfants de Mr Chémi Kogrimi. Par la grâce de Dieu et le courage de son père, ce garçon fut soigner dans les hôpitaux parisiens, aux frais du père mais reste handicapé à vie.

      Jamais un sans deux…

     Ce vendredi 12 décembre 2008, les enfants Déby refont la danse… Tels des coupeurs de route ils arrêtent Outhman et ses frères, les enfants du Général Idriss Dokoni et un de leur cousin le fils d’Hassan Angatha, le frère de Maïdé Angatha. Les enfants Itno ordonnaient absolument que les enfants Dokoni leurs cèdent le passage en priorité. Les invectives commencent par des insultes des Déby sur les autres avant d’en arriver aux échanges des coups de poing. Sur place les Déby appellent des renforts et une bagarre se déclencha. Un des fils Dokoni est transporté à l’hôpital à la fin des hostilités. Se sentant tout puissant et armé, le groupe Déby revient à la charge cette fois ci au domicile d’Idriss Dokoni. Un des Déby mitraille à bout portant Saleh Hamid Angatha en le blessant grièvement à l’abdomen et le groupe disparait impunis comme souvent c’est le cas…

                                                                       La bataille des Ivrognes

 

 Mahamat Ismaël Chaïbo alias Vita, l’omnipotent directeur des services de renseignements d’Idriss Déby est au zénith de ses œuvres. En effet, pendant les cérémonies couvrant les festivités de l’anniversaire de Déby, une vive dispute s’engage entre Ali Haroun(conseiller de Déby) et alias Vita qui aurait insulté les Arabes et les ressortissants du Kanem, les traitants de sous hommes et porteurs d’eaux. Vita omnipotent adressa une giffle bien dosé à Ali Haroun qui ne répliqua point. Ensuite Vita s’en est prit à Djibert Younous qui lui fit pas de cadeau. Seid Gobi, un avorton garçon de course du clan Déby s’est mis aussi à invectiver Djibert en lui arrachant un pan de son habit. Après les hostilités, Djibert Younous est allé attendre Vita omnipotent devant son domicile sans que celui-ci ne vienne chez lui… Les autres langues laissent entendre que c’est pour Miss Tchad que cette dispute éclata. Les conteurs de N’djamèna laissent entendre que c’est devant un Déby tout pinté que les choses se déroulèrent… Attendons dans les jours qui suivent les différentes versions des partisans des uns et des autres.

 

Le Tchadanthrope….

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 13:32

En désamour avec  la famille présidentielle, le commandant adjoint de  la Garde Républicaine génère une onde de choc qui secoue toute l’armée. L’arbitrage de Deby sollicité. 

Au palais présidentiel ; ça trinque encore. Commission de liquidation de l’après – fête de l’accession au trône. Dans les casernes à N’djamena,  la grogne gagne les troupes. Les Itno jubilent  leurs 18 années de pouvoir alors que la  Garde Rapprochée  joue la sentinelle. Le clan- organisateur s’endort dans les voluptés du palais Rose.

Furieux, Tahir Erda fidèle soldat de Deby est  entré  dans une dissidence qui ne dit pas son nom. Le commandant adjoint de la GP est en froid avec Abderahim Bahar Itno.

Mystère, le haut gradé n’a pas signifié officiellement l’objet de son mécontentement à sa hiérarchie. Dans les cercles d’officiers supérieurs, des informations font état d’un ras-le bol du Commandant de la GR. De sources militaires,  on apprend que Tahir Erda est en fronde contre les Itno. Le cercle des privilégiés qui sillonnent les allées du pouvoir refusent de prendre  les armes  dans la perspective d’un affrontement direct  entre la milice de Deby et la coalition des rebelles.

Le schisme Bahar Itno-Erda traduit la déliquescence des rapports entre l’armée démotivée et les proches de Deby placés aux commandes des troupes de N’djamena.

Acte de solidarité ou hasard ? 5 Commandants des régions, crème de la milice  présidentielle ont refusé de conduire les troupes sur les premières lignes du front de l’Est,  théâtre de futurs combats entre la soldatesque du despote et les rebelles unis.

L’hémorragie et les désertions dans les  rangs de l’armée fragilisent le régime militaire  aux abois. Des généraux et « consultants de guerre » français  ont entrepris des pourparlers avec les soldats. Des espèces trébuchantes et des promotions ont été exhibées au bout des deux jours de tractations.

IDI a donné des injonctions fermes  à son neveu Bahar : «  Eteindre la grogne et ramener les gradés de la GR à de meilleurs sentiments ; sinon tu conduiras toi-même les hommes au champ de batailles ».

Les frères du soldat-Deby sont entrés  dans la crise qui traverse la grande muette. « Bahar, tu as intérêt à ne plus semer la zizanie »,  invective d’un oncle Itno. La famille présidentielle veut  ainsi  sauver un des leurs des sueurs froides du front de l’Est.

Mot d’ordre en circulation dans les casernes : « Sans Bahar Itno en tête des troupes, aucun soldat au combat ».

Imbroglio.  Deby est furieux. Sacrifié le neveu ? Les Debystes retiennent leur souffle.

 
Par D.L de Ndjamena-matin

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 12:45
Le secrétaire du Comité populaire général libyen de l'agriculture et des ressources animales, Aboubacar Mansouri, a affirmé que la tenue de la conférence ministérielle internationale sur "l'eau pour l'agriculture et l'énergie en Afrique" qui débutera ce lundi à Syrte (centre de Libye) sera particulière en raison des études scientifiques qui y seront présentées, mais aussi de la mise en place d'un plan d'action conforme au calendrier qui sera élaboré sur une base professionnelle.

M. Mansouri a ajouté, dans une intervention samedi à Tripoli, lors de la réunion de la commission préparatoire de cette rencontre, que cette conférence internationale se penchera sur des sujets très importants tels que les perspectives de l'utilisation de l'eau dans les projets énergétiques et agricoles ruraux, l'exploitation des eaux des fleuves, la préservation du Lac Tchad ainsi que le transport de l'eau à partir et en dehors du Lac, ainsi que la nécessité d'accorder un plus grand intérêt à ce cours d'eau au niveau international.

Il a précisé que plusieurs ministres africains agissant dans le domaine participeront aux travaux de cette conférence. De même, plusieurs institutions financières et d'investissements internationales et des responsables de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) ont annoncé leur participation à cette rencontre.

De son côté, le directeur des relations publiques et de la communication de la FAO, Abdelmajid Al-Chaar, a indiqué que des délégués de plus de 53 pays africains adopteront lors de cette conférence une déclaration commune sur la promotion des ressources hydriques aux niveaux national et régional, en vue de réaliser une exploitation optimale des potentialités des secteurs agricole et énergétique en Afrique.

Il a ajouté que les participants à cette rencontre étudieront aussi un plan d'action sur les défis des changements climatiques qui menacent la production de certaines cultures agricoles, étant donné que la FAO se charge actuellement de l'exécution de l'Initiative des Nations unies sur les ressources hydrauliques en Afrique dont la population doublera aux horizons de 2050, ce qui exige l'accès des millions d'habitants et des entreprises à l'énergie électrique pour assurer le développement économique à l'intérieur du continent africain.

La réunion a permis également l'élaboration de l'ordre du jour détaillé des travaux et dispositions finales pour la tenue de cette conférence du 15 au 17 décembre courant.

Des sources de la commission d'information de la conférence ont indiqué que l'ordre du jour comporte des sujets sur l'approche stratégique sur l'eau pour l'énergie et l'agriculture en Afrique et l'Initiative du Nouveau Partenariat pour l'utilisation de l'eau dans le secteur agricole en Afrique.

Les prévisions des demandes sur l'alimentation et l'énergie jusqu'en 2015, la détermination des exigences en investissement pour la maîtrise de l'eau en Afrique, les mécanismes de financement, les stratégies d'exécution et de maîtrise de l'eau et leur utilisation en agriculture et en énergie, la préservation du Lac Tchad et le transfert de la technologie au secteur hydraulique et énergétique dans le continent africain ont figuré parmi les questions à l'ordre du jour de cette rencontre.

Cette conférence dont les travaux débuteront lundi à Syrte est organisée sous le thème "les défis des changements climatiques" par le Comité populaire général libyen de l'agriculture et des ressources animales en coopération avec la FAO qui assure actuellement la présidence du mécanisme entre les institutions onusiennes agissant dans le domaine de l'eau, l'Union Africaine (UA), le Conseil ministériel africain de l'hydraulique, la Banque africaine de Développement et le Conseil économique africain.
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 12:42
Le président zambien Rupiah  Banda a estimé que les manifestations ne sont pas une bonne  réponse aux prix élevés des denrées alimentaires auxquels le pays  est confronté, a rapporté samedi le Zambia Daily Mail.  

     Le président Banda a expliqué que les manifestations pourront  seulement plonger le pays dans le chaos et troubler la paix dont  son pays se réjouit ces dernières années, estimant que le dialogue avec toutes les parties prenantes, dont l'opposition, pourra  apporter une réponse aux prix élevés des aliments.  

     "Je veux fortement recommander au peuple zambien d'éviter la  manifestation prévue parce que de telles actions sont une menace à la paix dont le pays se réjouit jusqu'ici. Nous devrions plutôt  dialoguer sur la question avec toutes les parties prenantes, dont  l'opposition", a déclaré M. Banda cité par le journal.  

     Le président a affirmé que le gouvernement faisait tout ce qui  est possible pour trouver des solutions aux prix élevés des  aliments que connaît le pays, ajoutant que sa porte est ouverte au dialogue avec l'opposition et d'autres parties prenantes pour la  recherche des solutions au problème.  

     Le président a souligné que la Zambie ne pouvait pas être  épargnée de la crise économique mondiale qui a abouti à la perte  d'emplois dans le secteur minier et à la hausse des prix des  denrées alimentaires.  

     Le président a appelé à doubler la production alimentaire dans  le pays pour faire face aux prix élevés des aliments, estimant que l'augmentation de la production alimentaire était la seule réponse. 

     Il a ajouté que son gouvernement pourra rester déterminé à  s'assurer que le secteur agricole a reçu tous les soutiens  nécessaires afin de garantir la sécurité alimentaire à domicile et au niveau national.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 12:41
Les autorités du nord- ouest de la Somalie ont annoncé samedi que les forces de sécurité  locales avaient capturé cinq hommes soupçonnés de planifier des  activités de piraterie au large des côtes de la région, selon les  reportages parvenues à Mogadiscio.  

     Lors de leur arrestation par les gardes-côtes locaux, leurs  armes et un bateau ont aussi été saisis, à la suite d'un bref  échange de tirs dans la province de Sanag, a déclaré le ministre  local de l'Intérieur Abdulahi Ismael Irro aux journalistes à  Hargiesa, la capitale de la république autoproclamée de Somaliland dans le nord-ouest de la Somalie.  

     Irro a indiqué au cours d'une conférence de presse à Hargeusa  que ces hommes étaient du Puntland, la région somalienne sémi- autonome, foyer de la piraterie au large de la Somalie.  

     La sécession du Somaliland de la Somalie n'a pas reçu une  reconnaissance internationale depuis la chute du gouvernement  somalien en 1991. Toutefois, la région connaît une relative  stabilité et a son propre gouvernement autonome, son drapeau, sa  police, son armée et sa monnaie.  

     Plus de cent navires ont été attaqués au large des côtes  somaliennes tandis que près de 50 ont été effectivement détournés. La plupart d'entre eux ont été liberés après des probables  paiements d'énormes rançons.

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