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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 03:43

Très indigné par la pratique habituelle de la politique de deux poids deux mesures appliquée par le régime du dictateur Idriss Deby, le Front pour le Salut de la République(FSR) fustige cette pratique qui impose un double traitement aux citoyens d’un même pays devant la justice. Notre consternation est d’autant plus grande que la franche proche du pouvoir se veut au-dessus de la loi. Elle n’est point jugée quel que soit son forfait

La disparition du professeur Ibn  Oumar Mahamat Saleh pour laquelle la garde républicaine a été formellement impliquée est une éloquente illustration.

Le régime de Ndjamena vient de condamner injustement des compatriotes qui ont fuit la Libye au moment des événements qu’avait connus ce pays. Ces pauvres citoyens se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Sans la moindre défense les sinistrés en provenance de la Libye viennent d’être incriminés et condamnés par la justice de Deby, à des peines de prison. On reproche à  ces derniers d’avoir introduit illégalement des armes dans le territoire national et d’avoir se livrés à des actes de mercenariat en Libye. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que Deby et sa garde républicaine à sa tête le général Mahamat Béchir alias Chaouch l’un des fidèles de Deby ,attaché militaire à l’ambassade du Tchad à Tripoli et l’ambassadeur Daoussa Deby demi-frère d’Idriss Deby, furent les principaux artisans du recrutement des mercenaires ayant soutenu Gaddafi. Et voila qu’insidieusement, Deby cherche des coupables pour les actes dont il est entièrement responsable. Ne dit-on pas que l’habitude est une seconde nature, Deby cherche une fois de plus à rouler tout le monde dans la farine. Il croit que les gens ont la mémoire courte. Il avait crié sur tous les toits que les arabes du Darfour massacraient les négro-africains. Aujourd’hui il se découvre qu’il est lui-même d’origine arabe et va plus loin pour épouser une arabe à coût des milliards. Nous dénonçons cette mégalomanie et cette injustice et apportons notre soutien à la famille du professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh ainsi qu’à tous ceux qui subissent l’arbitraire dans notre pays.

Disposés à consentir le sacrifice suprême pour instaurer un Etat de droit et de justice sociale dans lequel les citoyens seront égaux en droit et en devoir. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que le régime de Deby est un mal pour le Tchad et pour la sous région.

Nous ne ménageons aucun effort pour :

Appuyer et consolider les mécanismes de partenariat anti-terroriste mis en place par les Etats du Sahel à l’issue de plusieurs conférences organisées sur les plans politique et sécuritaire ;

Lutter contre le terrorisme, les trafics des drogues, le blanchissement de l’argent sale et contre toute sorte de contre bande.

La sous-région du sahel se trouve  sous une double menace :

D’une part le comportement des Etats dont les régimes ont rendus voyous à l’instar du Tchad ; qui sapent tout effort visant à mettre hors d’état de nuire toute velléité qui cherche à déstabiliser la sous-région ;

L’implantation d’un foyer des terroristes qui remet en cause la sécurité et la tranquillité des populations de la sous-région.

Une telle mission ne peut être menée que par des Etats dirigés par des hommes et des femmes responsables bénéficiant d’une réelle légitimité issue du suffrage universel. Des hommes et des femmes qui croient à la vertu de la démocratie et acceptent l’alternance pacifique.

Le Front pour le Salut de la République soutient fermement la politique de rapprochement, de renforcement et de la consolidation des structures sous-régionales menée par le Président tunisien son Excellence Moncef Marzouqui. Il s’agit d’une vision responsable et sage. Ne dit-on pas que l’union fait la force ?

Vous vous en doutez, l’équipe actuelle au pouvoir au Tchad s’est professionnalisée dans l’improvisation, la gabegie et la mal gouvernance. Pire, elle s’est distinguée à montrer une habilité sans faille en matière des affaires louches (trafics de drogues, blanchissement de l’argent sale) voire des accointements avec des groupes terroristes. Ce régime n’a aucune légitimité mais il s’impose au peuple tchadien par la répression et la terreur.

Constants et Fidèles à nos engagements, nous nous attelons à abréger les souffrances de notre peuple et instaurer un Etat de droit.

                               

Fait à Paris le 23 février 2012-02-24

Pour le Front pour le Salut de la République (FSR)

Le commissaire à la communication Porte-Parole

Abakar Assileck Halata

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 03:36

Houle-pict.jpg

Que les conflits armés freinent le développement des Etats africains ne nécessite pas une démonstration de notre part, tant les conséquences sont plausibles, et les témoignages nombreux et  éloquents.  Il s’agit dans presque tous les cas de s’étendre longuement sur les conséquences de ces conflits sur la vie des citoyens ordinaires et leurs impacts sur les économies des pays et régions touchés.

 Qu’il s’agisse du Soudan, du Congo, du Tchad, de l’Ouganda, ou hier du Liberia et de la sierra Leone, les conflits armées ont détruit la vie des villes et  villages, décimé les économies des terroirs et des régions, bouleversé les équilibres sociaux des pays, et mis sur la route de l’errance et de l’exile des millions d’individus qui ne réclament que la paix pour subsister déjà dans un contexte politique et économique très difficile. Les véritables questions qui nous taraudent l’esprit sont celles de la justification des causes de ces conflits armés d’une part et celles  des changements qualitatifs qu’ils apportent  d’autre part dans la vie des populations une fois  qu’ils sont résolus ou éteints..

Je ne sous-estime pas les conséquences immédiates, très douloureuses  dont les medias, les ONG et autres objecteurs de consciences nous fournissent une lecture sans complaisance. Comme beaucoup d’acteurs et observateurs préoccupés par le développement de l’Afrique, qui s’interrogent sur les revendications des peuples en révolte contre les systèmes de gouvernance  censés les administrer, je m’en voudrai de n’être à mesure de comprendre la détermination de ces gens qui préfèrent mourir que subir le dur quotidien que leur imposent des régimes peu recommandables. 

Sans nous focaliser sur les singularités des cas, dans la plupart des situations, tous s’accordent à dire que les peuples révoltés réclament plus de justice sociale, un partage plus équitable des ressources, une protection de leurs terroirs et de leurs modèles de développement, les libertés d’entreprendre et de réfléchir pour soi-même et pour la société. Autant d’arguments qui se résument à plus d’économie humaine, plus de social raisonnable, et surtout d’environnement soutenable ; comme pour dire que les révoltés réclament le développement durable.

Pour sûr,  me demandera-t-on si on ne peut autrement arriver a cette fin  qu’en faisant couler le sang ou en usant des armes ? Avec bonne foi, je dirai que c’est possible de le faire pacifiquement, même si ces cas sont rares en Afrique et dans le monde. Mais les exemples récents notamment celui de la Tunisie où le ras-le-bol de l’injustice a conduit un jeune de la petite localité de Sidi Bouzid à s’immoler par le feu, déclenchant ainsi une révolution qui finit par renverser la puissante dictature des Ben Ali ; et par un effet domino sans pareille amena la rue égyptienne à éclabousser un des plus puissants régimes policiers en Afrique qui  finit par s’écrouler,  ou encore les Libyens à s’insurger avec abnégation et succès contre la plus vieille dictature moderne du continent, tous ces cas, allais-je dire, sont édifiants. Ce sont là des exemples irréfutables de la justesse de la lutte que des humains, avant eux, ont menée en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique.  Ce sont des combats qui méritent d’être menés.

 Certaines organisations internationales et certains medias ont toujours sonné l’alerte à plus de justice sociale, plus de partage équitable des ressources et des pouvoirs, et à plus de raison dans la gestion de l’environnement. Les peuples révoltés du nord de l’Afrique ont fini par leur donner raison. Comme quoi, le meilleur moyen d’anticiper et de prévenir les conflits armés, c’est d’œuvrer pour un développement durable. Seul gage, à notre humble avis, d’une paix tout aussi durable. 

 

                           Houlé Djonkamla.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 00:02

Allah (3azawajal) a dit : « Chaque âme goûtera à la mort » [Sourate 3, verset 185]. «Dis : La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite, vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez »

Ayant appris avec une vive émotion et une grande affliction la triste nouvelle de la disparition de  Fatimé Adam HALIKI, décès survenu ce Mercredi 15 Février 2012 à N’Djaména des suites d’une longue maladie.

En cette douloureuse circonstance, j’adresse mes condoléances les plus attristées à la Famille Adam HALIKI, aux communautés Gâida, Brôgade, Wagna, ses amis en général et particulièrement à son frère Abdramane Adam HALIKI.

 Nous savons qu’inéluctablement, un jour l’existence se termine pour chacun d’entre nous. Ces quelques mots ne modifieront pas ce triste état de fait. Pourtant, je tiens à vous témoigner toute ma compassion.
Pour vous, j’espère voir cette épreuve s’effacer petit à petit, au fil du temps.

 

 « إِذَا سَأَلَكَ عِبَادِي عَنِّي فَإِنِّي قَرِيبٌ أُجِيبُ دَعْوَةَ الدَّاعِ إِذَا دَعَانِ فَلْيَسْتَجِيبُواْ لِي وَلْيُؤْمِنُ واْ بِي لَعَلَّهُمْ يَرْشُدُونَوَ»

 «Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi, alors Je suis tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés (la vache 186) »

Puisse le seigneur Tout-puissant accueillir la défunte en  son vaste paradis, lui attribuer la meilleure récompense de ses œuvres pieuses accomplies en ce monde.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

 

Abdallah Chidi DJORKODEI

           Tchadhanana

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 23:28

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Depuis ce dernier temps, le tout puissant ministre des infrastructures et de l’équipement utilise toutes ses cartes de change afin d’être le successeur directe de son oncle le président Deby. Abbas Mahamat TOLLI, ancien Ministre des Finances et actuel Ministre des Infrastructures, de l’ethnie borogatte c'est-à-dire semi gorane et semi zaghawa, fils de la sœur ainée du président Deby et neveu directe d’AbakarTOLLI, l’un des chefs rebelle de l’Est du Tchad qui ont secoué la capitale en février 2008. Le neveu du chef de l’Etat et du chef rebelle est pressenti du public tchadien comme le successeur de son oncle au Tchad. Pour l’aménagement de son futur pouvoir suprême, le neveu ministre choyé décide d’abuser de la confiance de son oncle président. Selon les propres termes d’Abbas, « mon oncle est atteintpar l’âge et rongé par la maladie qu’allons-nous faire… » « Après mon oncle Deby, le destin du Tchad me revient à moi, le seul jeune compètent de la famille et du gouvernement »,dit-il fièrement le jeune islamiste prédicateur.Le tout puissant ministre des infrastructures etgénéral de brigadede l’armée nationale tchadienne, rien d’étonnant au Tchad même un civil comme Abbas peut s’autoproclamer général, puisque c’est son oncle qui officialise. Il a très bien réussi son pari, puisqu’au Tchad il est facile d’être président en étant général de l’armée.

Le neveu super ministre et futur président du Tchad fait son planning de diverses manières : d’abord en convoitant tous les postes sensibles et importants au profit des siens, ses parents, amis et collaborateurs. Il considère comme des pires ennemis tous ceux qui n’adhèrent pas à sa politique machiavélique.Ensuite, le neveu ministre achète clandestinement les consciences au sein de l’armée en général mais surtout dans la garde présidentielle en particulier.Le général ministre instaure la division au sein de certains membres influents de la famille présidentielle, à certains les accusant à tort de fomenter un coup d’Etat sur son oncle président à d’autres plus fragiles et plus dociles à ses yeux les convainc et leur fait des promesses au cas où son projet de coup d’Etat en coulisse aboutirait.

Abbas MahamatTolli le successeur du président Deby était à la une à N’djamena dans tous les journaux de la capitale, à l’exemple du journal bimensuel Abba Garde dans son N°004 du 31 janvier 2012. Profitant du mécontentement de ses oncles maternels, le général ministre cherche à grimper sur le sommet et sans formalités.Depuis que le pyromane AbbassTolliest pressenti le successeur de son oncle au pouvoir sans partage depuis 22 ans, le torchon brule entre les itnos mais sera leur pompier ou leur sauveur ? A suivre.

Le neveu futur président du Tchad tient beaucoup à son projet maléfique en utilisant tous les moyens possibles : l’achat des consciences au sein de l’armée, division de sa famille maternelle, division des zaghawa entre les kobés et les bideyates,  faire des promotions à ses parents borogattes, avoir le contrôle total des communications téléphoniques en nommant son petit frère Hisseine Mahamat Tolli dite « Hisseine le DDS » comme directeur des écoutes. Notre général ministre est même devenu un fanatique des pouvoirs mystiques, c'est-à-dire un islamiste pure qui a des liens profonds avec la secte Boko Haram du Nigeria qui sème la terreur dans toute la sous-région. Selon certains mercenaires tchadiens de Boko Haram arrêtés par la police nigériane ont confirmé que l’actuel Ministre des Infrastructures tchadien est parmi leur financier favori de la secte. Abbass est l’ami intime de beaucoup des prédicateurs-prêcheurs pakistanais, afghans, indiens et d’autres nationalités.

La prise en otage de la communication par le petit frère du ministre est devenu un ras-le- bol pour beaucoup des tchadiens. Cependant, mettre tous les abonnés (Airtel, Tigo, Salam, Tawali etc.) sous écoute illégale est non seulement anti démocratique, immoral et illégitime mais aussi une grosse atteinte à la conscience collective du peuple tchadien et aux secrets des pauvres citoyens. C’est également une atteinte à la vie privée des citoyens tchadiens. Au Tchad, aucun citoyen n’est à l’abri des écoutes illégales par le neveu du président (Hisseine le DDS). La direction des écoutes est l’une des directions la plus importante au sein de l’ANS mais son directeur profitant de son poste abuse, arrête et torture des paisibles citoyens. Beaucoup de citoyens ne sont pas au courant qu’ils étaient sous écoutent téléphoniques, le peu des tchadiens reconnus victime d’écoutes illégales sont obligé de se taire, sinon c’est la disparition à jamais avec « Hisseine le DDS ».HisseineTolli a l’habitude de dire par ses propres termes qu’il sera un « Hisseine Habré bis » tant que son oncle est président et son grand frère ministre, d’où son surnom de « Hisseine le DDS ». Le directeur des écoutes téléphoniques illégales peut arrêter n’importe qui en l’accusant à tort juste en modifiant la voix de la personne et lui coller une faute grave.``Hissein le DDS’’ organise des véritables faux enregistrements dans le but de gagner la confiance de son oncle président, alors que l’oncle est toujours critiqué par ces propres neveux en le traitant d’un vieux affaibli et rongé par les maladies qu’il faut à tout prix prendre sa place. Ce sale travail du neveu est toujours encouragé et félicité par l’oncle naïf et le grand frère ministre. Le neveu ministre et son petit-frère tortionnaire se sont pleinement enrichi avec l’argent de la République dans l’octroi des marchés fictifs par leur oncle président. Aujourd’hui au Tchad, les tchadiens sont pris en otage par les deux TOLLI et ceux-cicontrôlent parfaitement les trois (3) axes importants : la communication, les finances et l’armée (la garde présidentielle). Ainsi va le royaume de Deby et les jours du roi président Deby sont comptés. A suivre

                                                Mahamat Saleh

                                             Analyste Indépendant 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 10:15

 

 

 

L’ex-porte parole de l’UFR, le Hadj Tawwa de l’opposition politico-militaire, Abdramane Koulamallah qui, avait regagné ses beaux parents à N’djamena, après avoir passé quelques mois en prison, se trouve finalement en galère factorisée. Il n’y a pas un travail pour  un détourneur des biens publics avait dit  le sanguinaire national. Il est fatigué de rester devant son pc et chatter avec les jeunes filles à la recherche des hommes rigolos comme lui, alors il est tombé sur un groupe Facebook animé par quelques anciens soldats français du Tchad, ils l’ont demandé d’aller filmer une partie de la capitale. Comme d’habitude, par son comportement enfantin, il s’est mis au service de ces bantous français.

 Lire les conneries d'échange de commentaires avec les Gobby

                                                 Zakaria Tcheré

                                               tchere001@gmail.com

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 21:23

Trois personnes au moins ont été tuées dans des affrontements tribaux pour le contrôle de territoires dans le Sud-Est désertique de la Libye, a-t-on appris ce lundi d'un responsable des services de sécurité. Les violences ont éclaté dimanche dans la province d'Al Koufra et se poursuivaient ce lundi.

Des combattants de la tribu Tibou dirigés par Issa Abdel Madjid affrontent des groupes armés locaux qui les accusent de faire venir des habitants du Tchad voisin et de les installer dans une oasis de la région, a expliqué le responsable, Abdelbari Idriss.

Les hommes d'Abdel Madjid, qui ont combattu l'an dernier aux côtés de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, ont établi un camp retranché dans la localité de Djalou, a-t-il ajouté. L'ethnie Tibou est implantée principalement dans le nord du Tchad, mais aussi dans le sud de la Libye, au Soudan et au Niger.  Plus de trois mois après la chute du régime kadhafiste, le Conseil national de transition (CNT), qui exerce le pouvoir, peine à asseoir son autorité sur les nombreux groupes tribaux et milices régionales qui ont essaimé pendant la guerre civile.

Reuters
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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 01:42

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Les étudiants Tchadiens du Maroc sont uniques dans leur genre. Ils sont considérés comme des rebelles les plus redoutables par le régime sanguinaire de Ndjamena, les plus unis et solidaires par la communauté Darfourie proche du régime, les plus brillants par les étudiants marocains et les plus stratèges par les autres étudiants de toute communauté confondue. Ils sont déjà épuisés des cours durs, exposés, travaux pratiques, stages, froid  et la vie dure de ce pays, donc ils sont prêts à combattre contre toute idée qui divise. Ils sont unis et vivent comme des frères issus d’un même ventre. Tout groupe qui cherche à les diviser est voué à l’échec.

Avant de passer à cette élection libre, transparente, indépendante et démocratique qui, a été organisée  ce Dimanche 12 Février 2012 par le bureau exécutif de l’AESTM section de Marrakech afin  de  reconnaitre ou non ce bureau formé à la hâte pour un intérêt financier et clanique à  Rabat,  nous allons vous donner tous les détails sur l’Assemblée Général du 04 Février passé.

La communauté a été informée depuis Ndjaména de l’arrivée probable du Président Idriss Deby en Mai. Généralement le Président a l’habitude de laisser  deux enveloppes où il passe, une pour la communauté et l’autre pour les militants du MPS. Au Maroc, nous n’avons jamais eu un Bureau du MPS alors qu’est ce que la communauté Darfourie doit faire pour contrôler les deux enveloppes ?

Comme nous le savons tous, le Président du CC est aussi un darfouri par excellence, il a donné une idée à sa communauté du Maroc, celle d’utiliser la caisse de leur Association  Béri Sogour   basée à Fes pour payer les déplacements de leurs électeurs. Ainsi ils ont tenu une réunion chez l’actuel SG autoproclamé à Rabat. Le Président du CC avait dit qu’on doit rejeter certaines candidatures (Kellei, Hissein, Mahamat Abakar, etc.)  et on ne doit pas aussi informer tout le monde, donc il faut qu’il y ait des censures. Après les élections, nous allons essayer de gagner la confiance de ces nullards en leur présentant des excuses intelligentes. Voilà pourquoi certaines candidatures ont été rejetées et la majorité n’est pas informée de l’AG. Les Darfouris de Marrakech, ils ne sont que 5 et ont loué une voiture avec l’argent mis à leur disposition pour aller assister l’AG et voter pour leur candidat.

La ville de Marrakech a été toujours une ville difficile à convaincre surtout avec des idées divisionnistes. Le SG autoproclamé a contacté celui de Marrakech et un autre compatriote tardivement pour la reconnaissance de son bureau clanique mais il a oublié que ce SG n’est pas n’importe qui. A Marrakech, toute décision doit être votée  alors il faut sensibiliser tout le monde et surtout en expliquant l’objectif de ce bureau clanique.

Après les villes de Settat, Meknès, Kenitra, Mohammadia etc, le Marrakech vient de rejeter le bureau clanique de Rabat après une élection libre et transparente.

Sur vingt (20) votants, les quinze (15)  ont rejeté le bureau des darfouris et les cinq (5) autres (ceux qui sont partis voter à rabat avec la voiture louée) l’ont reconnu. Heureusement le « non » a remporté avec 75%.

Toutes nos félicitations à mes compatriotes de Marrakech. Il n’y a que votre unité qui fera notre fierté.

Mahamat Moussa Garba

m.garba@gmail.com

Correspondant de Tchadhanana au Maroc

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 00:06

Les Béjaouïs qui viennent d’engager l’ex-entraîneur du MC Alger, Alain Michel, seront en appel durant ce mois de février. En effet, il sera très chargé pour eux, surtout qu’ils veulent réussir un bon parcours dans cette compétition africaine, mais aussi en championnat national, puisqu’ils seront concernés aujourd’hui, à Bologhine avec leur confrontation avec le MC Alger au stade de Bologhine pour le compte de la 20e journée de Ligue1.
Quelques jours plus tard, ils devront prendre le chemin de N’djaména, la capitale tchadienne pour ce match contre le FC Foullah comptant pour le 1er tour de la Ligue des champions d’Afrique. L’ASO également participe à cette compétition. Elle sera opposée à l’équipe du  Burkina Faso, l’ASFA. Il est certain que nos clubs sont prêts pour réussir un très bon parcours, surtout que leurs adversaires sont loin d’être un foudre de guerre.
Les Béjaouïs devront quitter le territoire national ce 15 février. Ils passeront par Paris avant de rejoindre N’djaména. Avant Bejaïa, la JSK avait également rencontré une équipe du Tchad. C’était en 1991.
A l’aller, la JSK l’avait remporté sur le score de 6 à 1, et au retour, elle avait perdu sur le score de 1 à 0 dans un stade très mal éclairé où l’insécurité régnait en maître en ce temps-là. Il faut dire que les conditions seront on ne peut plus meilleures pour les Béjaouïs actuellement.
    HAMID G.

Source: almoudjahid

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 00:25

Quatre ans après l’enlèvement à son domicile à N’Djamena  - la capitale du Tchad - de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh par des éléments des forces de sécurité tchadiennes, sa famille, assistée par son avocat Maître William Bourdon, a décidé de déposer une plainte en France avec constitution de partie civile pour enlèvement, séquestration, torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Cette plainte a été déposée le 7 février 2012 devant le tribunal de grande instance de Paris. Elle est l’aboutissement logique d’une défaillance de la justice tchadienne.

L’ACAT-France et Amnesty International France soutiennent l’initiative de la famille d’Ibni Oumar Mahamat Saleh dans leur quête de vérité et de justice. Ces deux associations ont, à de nombreuses reprises ces dernières années, interpellé les autorités tchadiennes et françaises pour que toute la lumière soit faite sur cette disparition forcée.

Après quatre années passées, force est de constater que la procédure judiciaire en cours au Tchad n’a conduit à aucune révélation quant au sort qui a été réservé à Ibni Oumar Mahamat Saleh. Elle n’a également pas permis à ses proches de connaître la vérité. Selon Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France: « Faute de réelle volonté politique, le Tchad n’a jamais véritablement engagé de procédure judiciaire sur cette affaire. Aucun des auteurs et responsables présumés de cette disparition n’a eu à répondre de ses actes devant la justice plus de quatre ans après la disparition forcée d’Ibni Oumar Mahamat Saleh ».

« Après tout ce temps passé, les autorités tchadiennes auraient pu croire que l’affaire Ibni allait être enterrée comme bien d’autres affaires semblables au Tchad. Cette impunité a, au contraire, poussé sa famille à se mobiliser encore plus fortement. Aujourd’hui, dans une suite logique de quête de la vérité, la justice française est saisie de ce dossier » affirme Clément Boursin, responsable des programmes Afrique de l’ACAT-France.

L’ACAT-France et Amnesty International France espèrent qu’une instruction sera rapidement ouverte en France et que la justice pourra faire son travail en toute indépendance, sans interférences politiques et diplomatiques.

L’ACAT-France et Amnesty International France appellent les autorités françaises, notamment le ministère de la Défense, à répondre favorablement aux éventuelles demandes de déclassification de tous les documents, y compris ceux classés « secrets-défense », relatifs aux événements de février 2008 à N’Djamena, qui pourraient être effectuées dans le cadre de la plainte déposée en France.

Dans le même temps, l’ACAT-France et Amnesty International France, conformément aux recommandations de la commission nationale tchadienne chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme commises en janvier-février 2008, appellent les autorités tchadiennes à traduire en justice, dans les délais les plus brefs, les responsables d’homicides illégaux, de viols, de tortures, d’arrestations arbitraires et de détentions illégales, perpétrés lors de ces événements, dans le cadre de procès respectant les normes internationales d’équité et sans recours à la peine de mort.

L’ACAT-France et Amnesty International France tiennent à rappeler que ces graves atteintes aux droits de l’homme commises, tant par les forces de sécurité tchadiennes que par les groupes armés d’opposition, pourraient faire l’objet au regard du droit international d’une enquête préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) en cas d’absence de progrès significatif au Tchad.

Rappel des faits

Ibni Oumar Mahamat Saleh a été arrêté le 3 février 2008 à son domicile de N’Djamena par des membres des services de sécurité tchadiens, après que l’attaque menée par une coalition de groupes armés d’opposition contre N’Djamena eut échoué. Les autorités tchadiennes n’ont toujours pas révélé ce qu’il est advenu de lui ni traduit en justice les responsables présumés de sa disparition forcée.

Lors des évènements de février 2008, la France a appuyé les autorités tchadiennes pour repousser les forces d’opposition armées. La présence d’officiers français auprès de la présidence tchadienne à la date le 3 février, date à laquelle trois opposants politiques dont Ibni Oumar Mahamat Saleh, ont été enlevés, serait avérée. Les autorités françaises doivent dès lors faire preuve de toute la transparence nécessaire afin de contribuer à l’établissement de la vérité dans cette affaire, qu’elles ont publiquement et à plusieurs reprises appelée de leurs vœux.

 

Source : amnesty

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 03:51
Au Tchad, le détournement des deniers publics et la promotion de médiocrité étaient devenus une option plausible et cautionné par le régime en place. C’est pourquoi, nous vivons une période de notre histoire où la corruption, le pillage et le détournement des biens de l’Etat  font partie de notre quotidien par contre les notions de l’intérêt général, de transparence, de compétence et de crédibilité ne sont pas perceptibles dans notre vocabulaire, d’où la situation socio-économique plonge davantage la population dans l’abime profonde de la pauvreté. Ces pratiques malsaines et malséantes ainsi que leurs dérives qui les suivent  reflètent un comportement général qu’on se laisse répandre et s’enraciner durablement dans nos mœurs.                    
L’administration générale était truffée des cadres piètres immoraux, où aucune logique de compétence et de la gestion n’est respectée, ni le mérite. Ainsi, au détriment de cadres compétents, intègres et crédibles, ce régime privilégiait toujours des nullards, des bouffons, des corrompus et des détourneurs notoires avec leurs seules qualifications être proches du pouvoir  ou  pantins  dociles et serviles. Ces privilégiés ayant des ramifications dans toutes les institutions étatiques, s’étaient constitués en des réseaux mafieux et ont pris en otage toutes les régies financières de l’Etat et contrôlaient toutes sortes de circuits financiers. Profitant de laisser-aller, les prédateurs sans scrupule aux commandes de l’Etat, en se lançant dans la course de l’enrichissement rapide et facile, s’étaient dotés du pouvoir de spolier systématiquement les ressources de la République et de les dilapider dans la frivolité, la futilité et le dévergondage, au grand dam des contribuables qui vivaient dans la précarité et l’obscurité totale sans électricité ni eau. D’où, plusieurs hauts responsables du régime de véritables kleptomanes ont brillé par leur vol de fonds publics et encore ces mêmes détourneurs des milliards, après une brève arrestation pour tromper l’opinion publique, et ont été promus à des postes de responsabilités plus importants que précédents et continuaient à récidiver. Alors le détournement est-il devenu comme un tremplin a la  promotion dans ce pays où les célèbres détourneurs dirigeaient les plus importantes institutions de l’Etat? C’est grotesque et contradictoire ! Donc l’assainissement n’a-t-il point de sens dans ce monde ? Dans ce pays de non droit, où les nominations étaient faites pour participer aux mangeoires et s’enrichir plus rapidement possible et non servir une nation ou un pays, certains membres de la nomenklatura se permettaient d’exiger à être nommer a de poste juteux de leur choix et d’autres parvenus sont inamovibles a la tête de certaines institutions de l’Etat comme leur héritage. Quel paradoxe ! C’était-il un pays ou une entreprise privée ?
 Ce favoritisme, ce pillage et cette impunité institutionnalisés ont pour corollaire l’émergence d’une minorité illicitement enrichie, en décadence morale et dénué de tout sens de responsabilité et du souci de destin du pays. De ce fait, les nouveaux fortunés vivaient dans des villas hérissées des antennes, enivrés par leurs richesses mal acquises et devenaient de plus en plus dépravés, égoïstes et insolents avec des tendances pathologiques avilissantes et assujettissantes envers les autres, leur passe temps favori est devenu l’alcool, les femmes…(les ‘’gaada’’ et les retrouvailles d’amis pour la débauche). Tandis que les pauvres étaient pris en tenaille dans les mâchoires de prédateurs et vivaient petitement dans des taudis et devenaient de plus en plus démunis, misérables et hargneux. Les pauvres étaient condamner à subir et n’ont pas droit à agir. C’est qui creusait les écarts de niveau de vie entre des exclus et des inclus dans la société .Cette injustice engendrait la frustration, le désespoir, le clivage et l’explosion sociale. Qui plus est, les  satrapes corrompus du régime investissaient leurs biens mal acquis dans les pays étrangers en achetant des plaisirs, des appartements, des duplex et des voitures de valeur et en fructifiant leur butin de vol dans des grandes banques… C’est qui entrainait la fuite inutile des importants capitaux vers des horizons inconnus, cependant une frange de la population était affamée, n’ayant pas accès a  l’eau, aux soins primaires et a l’éducation, du faite de cette gestion chaotique, unilatérale et continuelle de décennies en décennies. Alors, le peuple tchadien pourra-t-il continuellement accepter que le désir sans bornes pour le lucre des irresponsables véreux du régime soit un lourd et insupportable fardeau de toute la population ? Ces circonstances interpellent tout citoyen tchadien devant ses responsabilités tant qu’au niveau individuel que collectif pour stopper la déliquescence du pays. Pour ce, le peuple tchadien doit de prendre nécessairement son courage et user son droit a tout prix, en brisant la peur et dire non au système politique en place afin de changer de cap et prendre sa destinée en main, car les conditions de vie l’obligent et la conjoncture l’impose.

              HABRE MAHAMAT LELEKE  
 
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