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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 12:45

http://ddata.over-blog.com/1/75/25/02/djiddo.jpg

 

Nous avons accepté malgré nous et notre conscience patriotique les mascarades électorales  au pays puisque nous vivons dans une dictature masquée légèrement par une démocratie superficielle. Mais au Maroc, les données politiques ne sont pas les mêmes car les étudiants tchadiens sont suffisamment mûrs et n’acceptent en aucun cas une prise en otage par des personnes autoproclamées leur chère association. Pour que nous soyons un modèle et pour qu’on puisse montrer le contraire de ce que font nos parents au niveau de la gestion des biens publics, nous devons au moins respecter les règles élémentaires des élections libres et transparentes.  De ce fait nous avons constaté lors de l’Assemblée Générale du 04 Février 2012 une violation grave du statut de l’association. Un statut est rédigé pour être mis en application et non le garder comme ce qui se passe présentement au pays.  Le premier constat amer était le nombre insignifiant de l’assistance. Qu’est ce que nous pouvons dire  d’une élection boycottée par environ 80% d’électeurs ? Une élection légitime ? Illégitime ? Selon l'article 23 de notre statut, le bureau n'a aucune  légitimité. Selon mes dernières informations, un nombre important de villes ne reconnaissent pas ce bureau précipitamment élu par un groupe homogène. Je vous reprenant brièvement l’article 23: En tant qu’organe souverain, les compétences de l’AG d’Avril et d’Août sont suivantes : L’AG du mois d’Avril se compose des différents délégués régionaux (1er responsable de l’organe régional). § Chaque organe régional a droit à un représentant lors de l’AG. C’est ce seul représentant qui a droit de parole. Toute personne de l’observatoire qui aimerait émettre un avis doit s’en référer à son représentant qui en fera cas à l’AG. § L’AG du mois d’Avril se réunit pour faire le bilan d’activités et pour procéder au renouvellement du BE. La présence de tous les délégués provinciaux est obligatoire. § Le BE est tenu d’envoyer aux organes régionaux l’ordre du jour dans un délai d’une semaine au moins avant la tenue de l’AG. L’AG du mois d’Août se compose de tous les étudiants (es) et stagiaires tchadiens au Maroc. § Elle a pour rôle de fixer et de concevoir la ligne générale de l’AESTM et procéder au renouvellement des membres de CCG. L’AG se prononce sur tous les problèmes de grande importance. § Elle est compétente pour la création d’une cellule de crise en cas de circonstances exceptionnelles graves. Et aussi pour l’adoption de la révision du statut et délibération. § La présence de tous les étudiants et stagiaires est obligatoire sauf empêchement.


Djido Idriss

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 00:23

N'DJAMENA - Les autorités tchadiennes ont décidé de rouvrir la raffinerie de Djarmaya (nord de N'Djamena) à la suite des négociations entamées depuis samedi avec la partie chinoise a annoncé lundi à la radio nationale le Ministre de la justice Abdoulaye Sabre Fadoul.

Pour faciliter les discussions qui vont continuer, nous avons décidé de rouvrir la raffinerie a déclaré M.Sabre Fadoul qui préside le comité interministériel de l'évaluation et de la renégociation du contrat de raffinage.

On a commencé il ya trois jours les négociations qui ont permis quelques avancées sur les conditions préalables qui nous avons posées à nos amis chinois avant la réouverture a indiqué le ministre.

Il a précisé avoir demandé aux chinois d'assurer la régularité de l'approvisionnement des marchés extérieurs et de garantir un prix accessible aux populations tchadiennes.

Nous avons obtenu quelques garanties, les discussions vont continuer pour aboutir à des solutions acceptables par les deux parties, mais qui tiennent compte des intérêts des populations tchadiennes a souligné le ministre de la Justice.

Le 19 janvier, la raffinerie de Djermaya construite par la Chine et inaugurée en juin 2011, avait été fermée par les autorités qui ont ordonné le départ de son directeur en raison d'un différend sur les prix du carburant.

Le 27, Le Président tchadien Idriss Déby Itno avait limogé deux ministres, dont celui de l'énergie et du pétrole, Eugène Tabé.

Le président Idriss Deby Itno avait inauguré en personne la raffinerie en juin estimant qu'elle était le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad et espérant même ravitailler la sous-région.

De source officielle en 2011, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiment publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.


(©AFP / 06 février 2012 22h29)

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 06:30

N'DJAMENA (Xinhua) - Il y a deux mois, le gouvernement tchadien a décidé de délocaliser trois facultés de l'Université de N'Djaména, la capitale, en provinces. Enseignants et étudiants ne cessent de réclamer l'annulation de cette décision.

  "Les décrets 1516 et 1517 ont créé une situation de malaise sans précédent au sein de l'Université de N'Djaména. C'est une crise qui provoque un certain laxisme et, à la limite, une démoralisation et une démobilisation du corps professoral", a confié à Xinhua Vincent de Paul Allambademal, enseignant à l'université de la capitale tchadienne. L'Université de N'Djaména est la plus ancien et grand des cinq universités et sept instituts techniques universitaires que compte le pays. Elle englobe quatre facultés éclatées à travers la capitale: Droit et sciences économiques, Lettres et sciences humaines, Sciences de la santé, Sciences exactes et appliquées.

Par les décrets 1516 et 1517 précités, promulgués en décembre 2011, le président Idriss Déby Itno a décidé de transférer trois facultés (Sciences juridiques et politiques, Sciences humaines et sociales, et Arts et communication) dans trois villes de provinces: Abéché à l'est, Ati au centre, et Sarh au sud. Or, ces trois facultés n'existent pas encore en réalité, font remarquer enseignants et étudiants. Le conseil rectoral de l'Université de N'Djaména a été le premier à réagir à la décision présidentielle " prise sans concerter les syndicats des enseignants". "Il est pratiquement improbable qu'il y ait à Sarh, Abéché ou Ati, des structures académiques et sociales suffisantes pour accueillir au même moment tous ces effectifs", note-t-il dans une fiche détaillée adressée au ministre de l'Enseignement supérieur, fin décembre 2011.

"La décision de transfert est prise de façon hâtive et sans concertation. Et les dispositions n'étant pas prises pour un transfert convenable, le redéploiement ne pourrait qu'occasionner des conséquences plus négatives que positives", ajoute la fiche. "Il n'y a ni nécessité, ni urgence, ni péril en la demeure justifiant ce transfert", soutient Vincent de Paul Allambademal. Pour contester la délocalisation des trois facultés, les enseignants évoquent plusieurs raisons. Les trois villes provinciales Abéché, Ati et Sarh ne renferment pas de structures d'enseignement et de recherche (laboratoires, bibliothèques, salles de classe, etc.). Ils estiment qu'ils ne peuvent pas se déplacer avec leurs familles, notamment avec leurs enfants qui sont inscrits dans des écoles de la capitale. Ensuite, le déplacement massif des étudiants ne serait guère facile. Enfin, les conditions de vie et d'hébergement dans les trois villes provinciales ne sont pas encore réunies.

"D'après les enquêtes que nous avons menées, il n'y a pas de maison en location à Ati et l'eau y est également rare. A Abéché, une seule chambre coûte déjà entre 30.000 et 60.000 francs CFA. Et un déplacement massif des étudiants devrait y augmenter les loyers ", déclare Khamis Taroum, porte-parole de l'Union nationale des étudiants tchadiens (UNET). La bourse d'études au Tchad, qui s'élève à 25.000 francs CFA par mois, devrait être revalorisée cette année, avait promis le chef de l'Etat début décembre 2011. Le transfert devrait toucher 185 enseignants. Beaucoup d'entre eux ayant signé des contrats avec l'Université de N'Djaména, leur transfert en province entraînerait de facto la rupture de ces contrats. Le transfert concerne également 4.261 étudiants dont certains, travaillant dans la fonction publique ou dans le secteur privé, se sont inscrits en régime spécial. Il serait très difficile pour cette catégorie d'étudiants d'aller continuer leurs études en provinces et de de travailler dans la capitale.

Samedi, au cours d'une énième assemblée générale, les étudiants ont réaffirmé leur refus d'être "déportés en provinces".

Depuis une décennie, les années académiques se ressemblent à l'Université de N'Djaména: très longues et ponctuées de grèves à répétition. L'année 2010-2011 n'y est donc pas encore achevée, ayant été récemment interrompue par une grève de plus de trois mois.

Le président Déby Itno a inauguré, il y a deux mois, un complexe universitaire ultramoderne, à Toukra, à une dizaine de kilomètres de la capitale. Le complexe de Toukra, qui devrait abriter l'Université de N'Djaména, comprend huit facultés, un rectorat, une bibliothèque multimédia, des logements pour étudiants et enseignants, etc. Il est capable d'accueillir entre 15.000 et 20.000 étudiants.

"Pour qui l'Université de Toukra a-t-elle été construite?", s'interroge le porte-parole des étudiants, Khamis Taroum. "Si besoin il y a, le gouvernement devrait maintenir les facultés de l'Université de N'Djaména, les transférer à Toukra et construire d'autres similaires dans les provinces", dit-il. 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:49

aestm

Une Assemblée Générale convoquée arbitrairement et très intelligemment par le Conseil Consultatif dirigé par un psychopathe et retardé mental ce Samedi 04 Février 2012 à Rabat la capitale politique du Maroc. Cette Assemblée a pour objectif  le renouvellement du Bureau Exécutif de l’Association des Elèves, Etudiants et Stagiaires Tchadiens au Maroc. La communauté proche du régime sanguinaire et satanique de Ndjamena a mobilisé tous ses membres résidants au Maroc pour une fois de plus à l’extérieur du pays, la prise en otage de cette association estudiantine. Une mission finalement réussie grâce à la non-participation de 70% des étudiants tchadiens et la démission courageuse du Monsieur Mahamat Ali Dogorda. Ce jeune a été le président de l’AESTM section de Meknès et aussi de la Confédération des Elèves, Etudiants et Stagiaires Africains étrangers au Maroc(CESAM) section de Meknès. Un nombre important de tchadiens l’ont suggéré en insistant le poste du Secrétariat Général de l’association, un poste qu’il a difficilement accepté. A l’entrée de la salle où se tient l’Assemblée Générale, je me suis retrouvé devant une foule des jeunes qui ont un air bizarre, on dirait des refugiés darfouris venus récupérer les aides au près du HCR, je me suis dit peut être je me suis trompé de l’endroit mais c’était bien la salle. J’ai lancé un petit bonsoir en arabe et la réponse (Wèè Eleikoum sèlèèèm)  m’a rassuré que je suis bel et bien dans la salle. A ma gauche, un jeune du corps sec  lui manquant toutes les vitamines moyennes d’un être humain murmure dans sa langue à un petit groupe se trouvant aussi à sa gauche : « Qu’ils sont majoritaires. » A ma droite, je vois Mahamat Ali prenant la parole dans un français soutenu mais très vite découragé par le comportement sauvage des darfouris. Mahamat Ali est venu pour être Le Président des Tchadiens et non des darfouris, ce que j’ai conclu comme raison de sa démission.  

Sur les soixante-dix (70) étudiants présents, les quarante-cinq (45) sont proches du régime dictatorial en place. Ils parlent tous à la fois et rien de si compréhension et personne n’a compris la langue dans laquelle ils s’expriment.

Un ami m’a demandé si j’ai constaté quelque chose dans la salle, je lui ai dit en souriant que je me sens au Darfour et il dit quoi encore, après une très bonne réflexion, je lui ai dit l’absence de notre cher frère Abdallah Chidi. Mon ami s’est arrêté avec un visage triste et me dit avec un air très sérieux : « Quand le chat n’est pas, les souris dansent.»

Un certain darfouri a été élu illégalement à la tête de l’association. A la sortie, les tchadiens ne reconnaissent pas le nouveau bureau.

A nous suivre ….

Mahamat Moussa Garba

m.garba@gmail.com

Correspondant de Tchadhanana au Maroc

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:03

Quatre ans après l'enlèvement de l'opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh, à N'Djamena, il est temps pour la France de déclassifier tous les documents, y compris les secrets-défense, relatifs aux événements de février 2008.

Il y a quatre ans, le 3 février 2008, l'opposant politique tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh - président du Parti pour les libertés et le développement (PLD) - était enlevé à son domicile de N'Djamena, devant sa famille, par les forces armées gouvernementales, à l'occasion de la répression de la tentative de coup d'État menée par les forces rebelles quelques jours plus tôt.

Sept mois plus tard, début septembre 2008, une commission d'enquête nationale établissait la responsabilité de la garde présidentielle dans cette disparition forcée et posait la question de l'implication du président tchadien Idriss Déby Itno dans cette affaire (1). Dans la foulée, une procédure judiciaire était ouverte au Tchad. Depuis lors, aucune personne n'a été traduite en justice. Faute de volonté politique, la procédure judiciaire piétine.

Quatre années ayant passé, les autorités tchadiennes auraient pu croire que l'affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh allait être enterrée comme bien d'autres affaires semblables au Tchad. Cette absence de vérité et de justice a, au contraire, poussé sa famille établie en France, ses amis, des parlementaires français et des associations de défense des droits de l'homme à se mobiliser encore plus fortement en France et au niveau international.

En mars 2010, à la suite de cette mobilisation, l'Assemblée nationale française votait à l'unanimité une résolution demandant au gouvernement français de faire pression sur les autorités tchadiennes afin que toute la lumière soit faite sur la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh. Fin 2010, les autorités tchadiennes autorisaient enfin la venue d'experts internationaux pour réaliser un état des lieux des travaux du comité de suivi des recommandations de la commission d'enquête de 2008. Courant 2011, deux experts de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l'Union européenne (UE) se rendaient, à plusieurs reprises, à N'Djamena.

Aucune avancée significative n'a été constatée en ce qui concerne l'affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh et il y a tout lieu de penser que l'enquête se dirige vers un non-lieu.

De son côté, la France, tout en appelant publiquement à ce que la vérité soit établie, n'a pas souhaité s'engager directement dans le suivi de cette affaire, et a laissé l'OIF et l'UE s'empêtrer dans ce fiasco juridico-politique. Il est vrai que cette affaire embarrasse la France au plus haut point. La présence de conseillers militaires français auprès de la présidence tchadienne pendant les combats de février 2008, et notamment au moment de l'enlèvement d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, pourrait être de nature à impliquer la responsabilité de la France y compris la responsabilité pénale individuelle de certains de ses militaires.

Pour aider la famille d'Ibni Oumar Mahamat Saleh à obtenir la vérité sur son sort et que justice lui soit rendue, il est temps, pour la Présidence de la République et les ministères de la Défense et des Affaires étrangères, de déclassifier tous les documents, y compris les secrets-défense, relatifs aux événements de février 2008, comme le demande depuis plusieurs années parlementaires et associations de défense des droits de l'homme. Ces documents pourraient en effet permettre à la famille d'Ibni Oumar Mahamat Saleh d'obtenir des informations complémentaires susceptibles de relancer la procédure judiciaire... peut-être ailleurs qu'au Tchad.

(1) Selon le rapport, « l'impossibilité que cette action soit le fait d'une initiative personnelle d'un quelconque militaire subalterne [...] met en évidence l'implication des plus hautes autorités militaires tchadiennes ». Les auteurs du rapport posent ainsi la question du rôle du chef de l'État tchadien dans la chaîne de commandement : « Si la preuve n'est pas faite de sa participation ou de son instigation, il est toutefois permis de se poser la question suivante : dans un régime avec une très forte centralisation du pouvoir, un militaire, même de haut rang, pouvait-il, sans l'assentiment du président de la République, organiser à la fois la disparition des opposants politiques, leur détention et la réapparition dans une enceinte militaire ? Sachant par ailleurs, que le dimanche 3 février, la présidence était le seul endroit opérationnel de la capitale où les différentes autorités s'étaient retranchées, aux côtés du chef de l'État ».

Source : huffingtonpost

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 04:56
*(Cette journée que le R.N.R commémore tous les 03 février est organisée ce Samedi 04 pour permettre à celles et ceux qui travaillent de pouvoir y assister.)
 
Pour la Vérité, le Changement et la Réconciliation,
Une exigence éthique, un objectif cardinal, Un impératif patriotique
Allons ensemble vers un Rassemblement National Républicain pour le Tchad
 
Le Rassemblement National Républicain Tchadien
 
R.N.R
 
En mémoire de toutes les victimes de la répression des différents pouvoirs dictatoriaux au Tchad, le R.N.R organise une Conférence-Témoignages :
 
Le Samedi 04 Février 2012 de 12h à 16h à l’adresse suivante :
Bourse du Travail : Station de Métro République Sortie 5, Boulevard Magenta; 3, rue du Château d’Eau, Paris X
.
 
 
SALLE : EUGENE POTTIER
  
Le R.N.R invite toutes les personnes, associations et organisations qui militent pour un respect des Droits de l’Homme ou préoccupées par leurs violations flagrantes et continuelles à s’associer à cette rencontre mémorielle consacrée aux victimes des dictatures successives au Tchad.
Cette journée, placée sous la présidence du Professeur Faustin Balaam Facho, victime de séquestration et de tentative d’assassinat par le pouvoir Déby, sera marquée par les témoignages des amis et proches des victimes de diverses formes de persécutions et de différentes méthodes de tortures couramment pratiquées.
 
Y sont attendus les témoignages de :
- Monsieur Bangui Antoine, ancien prisonnier du régime du Président Tombalbaye;
- Monsieur Gali Gatta Ngothé, ancien prisonnier du pouvoir Habré et Déby;
- Monsieur Faustin Balaam Facho, ami proche et collègue du disparu Ibni Oumar Mahamat Saleh, Balaam a échappé au même sort et vit en exil ;
- Monsieur Souleymane Abdallah, ancien prisonnier du pouvoir Déby;
- Monsieur Assilek Abakar, ancien prisonnier du pouvoir Déby;
 
Pour tout témoignage ou toute contribution, veuillez nous en faire part à travers l’adresse électronique ci-après avant le 31 janvier 2012.:
 
 
La liste des victimes des dictateurs et autres factions armées au Tchad est longue; c’est pourquoi nous ne pouvons citer ici que quelques noms parmi ces milliers. L’histoire nationale et la mémoire populaire n’oublient aucune perte humaine tchadienne :
 
Pour Jean-Baptiste, Kherallah Djibrine, Ibrahim Abatcha, Dr Outel Bono, Souaré Bernard , Pleven Mallah, Berdeï Idriss, Marc Dounia, Masri Brahim, Jean Juin, Djalal Brahim, Sylvestre Georges, Hadjé Halimé, Titimbaye Ahmed, Ngarbissa Tchoroma, Moundari Justin Adoum, Elgoni Mohamed, Gogo Hassane, Worcheï Ahmed Issa, les frères Sabit, Kalla Adoum, Nguenbang Kaltouma, Kalika Chideï, Négué Djogo…
Pour les victimes de l’Armée régulière (A.N.T-FAT-FANT), des Tendances dites politico-militaires du Frolinat(1ère armée, Fap, Fan, Cdr, Mplt…, du Comité Permanent, Codos, Csnpd, Farf…), Mps, Mdd…: Arabi ElGoni, Cheikh Makaye-Dana Ahmed, Sultan Absakine Youssouf…, Mayer Yves, Faki Adam Barka…,Mmes Hamadani Sylvie-Khamissa, Worcheï Ahmed Issa, Koura Idriss, Sougui Abdelaziz…
Pour Brahim Abakar Koumbo, Youssouf Annadif, Saadine Saleh… , Bendodji, Habib Décôté, Haggar Mahmoud Abdelrahmane, Titchaou Issa, Mahamat Nour Zakaria, Nguémourou Adoum, Ngarial Mahamat, Demian Ali, Ali Kissinger, AlKhali Mahamat Saleh…, Issa Allafouzza, Maïdé Hassane…,, Djibrine Younous, Chaddallah Kafine, Koty Abbas,
Pour Me Hamadani Anouar-Béhidi Joseph…,les frères Djalal, Keiba Yamarké, Ngarari Yamassoum, Nadour Djimé, Tchombi Oulana, Cheikh Annadif Abdelkerim , Chef de canton Guilliou Hassane Facho…, Torna Ehemir, les journalistes Alkhali Makka-Mata Ben Mata-Saleh Ngaba-Declos Djerabé…, Elimi Moussa, Dr Barack Mandékor-Ndem-Kanika-Kono Jonathan-Noukouri Goukouni…,,Maddé Awadja…
Pour Abakar Idriss Haggar, Bisso Mamadou, , Bichara Digui, Abdelaziz yaya, Absakine Mariam, Pasteur Ndotoloum Mathieu, Awad Ali, Yahyia Abdoulaye, Mbaïnoudel Paul, Takaye Boukhari, Dankréo Jimmy, Manany Fadoul Adom , Dr Demane Nana, Youssouf Togoïmi, Ibni Oumar Mahamat Saleh, Ngarléji Yorongar, Moudeïna Jacqueline, Mme Tchouloum-Doguini Kinaye, …Arrikheiss Tahir
 
LE PARDON NE PEUT PRECEDER LA CONTRITION, ET L’OUBLI LA JUSTICE.
  
 
* Les membres du RNR et de nombreuses personnes à l’intérieur du Tchad, en France et dans le monde observerons un moment de silence et de recueillement en souvenir de toutes les victimes de la dictature au Tchad.
 
 
Vive la République
Vive la Résistance Tchadienne Républicaine
Vive la militance pour la respect de l’humain.
 
Fait, le 15 Janvier 2012
 
Pour la Coordination Nationale du RNR
Monsieur Souleymane Abdallah
 
 
Ps : Le RNR informe l’opinion qu’une manifestation à laquelle elle prend part est prévue le 03 Février 2012 par des amis et proches du disparu Ibn Oumar Mahamat Saleh à l’Université d’Orléans.
 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 00:55

En 2010, le Tchad a dépensé 154 milliards Francs CFA (234 millions d’€uros) en armements, soit un chiffre encore très élevé même s’il était inférieur à celui de 2008 (275,7 milliards de Francs CFA soit 420 millions d’€uros), année où le régime du Président Idriss Déby dut faire face à une série de mouvements de guérillas qui allèrent jusqu’à menacer la capitale, N’Djamena. C’est ce qui ressort d’un récent rapport élaboré par l’ONG CCFD-Terre Solidaire qui dénonce la forte augmentation du transfert d’armes dans le pays entre 2004 et 2010, en violation de l’esprit de la loi du 11 janvier 1999 qui établissait que les recettes pétrolières du pays auraient dû être employées à des fins sociales.
La loi en question établissait en particulier que 10% de la rente pétrolière tchadienne devaient être déposés sur un compte ad hoc destiné aux générations futures, 80% devaient être investis dans les domaines de la santé, des affaires sociales, de l’enseignement, des infrastructures, du développement rural (élevage et agriculture), de l’environnement et des ressources hydriques, 5% devant être réservés aux communautés locales des régions dans lesquelles le pétrole brut était extrait.
Cette loi avait été imposée par la Banque mondiale comme condition en vue de la concession de fonds pour la construction des infrastructures nécessaires à l’exploitation du pétrole (en particulier l’oléoduc reliant le Tchad au port de Doula au Cameroun).
La norme en question, ainsi que l’affirme le rapport, n’a jamais été appliquée et elle a même été supplantée par une autre, datant de 2005, qui a supprimé la partie des recettes destinée aux générations futures et a en revanche augmenté la part destinée à la sécurité, à la justice et à l’administration du territoire. « Ces secteurs, qualifiés de prioritaires, se voient attribuer 65% des recettes directes » affirme le rapport.
Les conséquences au plan social sont dramatiques : en 2009, le Tchad occupait le 175ème rang (sur 182 pays) en termes de développement humain et le 132ème (sur 135) en termes d’indice de pauvreté humaine. La prolifération des armes, surtout légères, sur le sol tchadien a par ailleurs accru la violence entre les communautés locales (outre à être exportées en direction des pays voisins, en particulier de la région soudanaise du Darfour) alors que le grave problème des mines (1 million présentes sur le territoire) et des engins non explosés (2 millions) persiste.

(L. M.) (Agence Fides 01/02/2012)

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 00:41

La qualité médiocre des campagnes de vaccination d’urgence et la faible couverture de la vaccination systématique ont permis au virus de la poliomyélite de se propager au Tchad, où 132 cas ont été signalés en 2011 – soit cinq fois plus qu’en 2010. Selon les agences humanitaires, toutes les parties, et particulièrement les autorités locales, doivent renouveler leur engagement pour assurer des campagnes de vaccination efficaces.

L’épidémie qui touche actuellement le Tchad a débuté en 2007, le pays est donc classé comme « une zone de transmission re-établie » selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La polio est endémique au Nigéria, au Pakistan, en Inde et en Afghanistan – en d’autres mots, la transmission de la maladie n’a jamais été interrompue dans ces pays.

Si la faible couverture vaccinale systématique est due au mauvais fonctionnement du système de santé, « la principale raison [de la flambée] reste opérationnelle », a dit Oliver Rosenbauer, porte-parole de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite de l’OMS à Genève. « Elle n’a rien à voir avec l’insécurité ou le manque d’infrastructures … La réponse à l’épidémie n’a pas été suffisante pour y [l’épidémie] mettre fin … Beaucoup trop d’enfants continuent d’échapper à la vaccination ».

Pourquoi des enfants échappent à la vaccination

Les vaccinateurs ont du mal à atteindre tous les enfants à vacciner pour différentes raisons : dans certains cas, le personnel ou les bénévoles du gouvernement et des agences ont mal cartographié les zones où les enfants vivent ou ils ont commandé trop peu de vaccins ou trop peu d’accumulateurs de froid pour pouvoir couvrir chaque district, a indiqué l’OMS. Souvent, les communautés ne sont pas sensibilisées correctement et à temps, si bien que les familles sont réticentes à amener leurs enfants ; certaines familles s’opposent à la vaccination pour des motifs religieux, ou elles ne savent tout simplement pas qu’elles peuvent faire vacciner un enfant même si il ou elle est malade, a dit Irina Dincu, spécialiste de la communication pour le développement de l’OMS et de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest.

L’erreur humaine joue également un rôle, a ajouté Mme Dincu, expliquant qu’un vaccinateur mal formé peut décider de faire une pause en route et ainsi briser la chaîne du froid, ou une équipe peut oublier quelques maisons dans un village.

Une épidémie du virus de la polio ne se propagerait pas autant si la couverture vaccinale systématique était plus efficace, a dit M. Rosenbauer. Les vaccinations contre la polio doivent être effectuées avec rigueur : les vaccinateurs doivent se déplacer de maison en maison et administrer quatre doses à chaque enfant sur une période de six à 12 mois, atteignant ainsi 90 pour cent de tous les enfants pour éradiquer la polio, selon l’OMS.

Selon les estimations, les taux de couverture s’élèvent à 60 pour cent au plus au Tchad, notamment en raison de la qualité médiocre du système de santé : seulement 30 pour cent des cliniques de santé du pays sont opérationnelles ; l’accès aux soins de santé est faible et les stratégies de vaccination systématiques sont mal planifiées.

L’approche de la marraine

Afin de garantir qu’un maximum d’enfants soient vaccinés, les vaccinateurs doivent faire une meilleure utilisation des « données sociales » pour comprendre pourquoi et où une campagne ne fonctionne, indique Mme Dincu. Auparavant, les agences avaient une approche purement médicale de la vaccination contre la polio, mais cela n’est plus le cas aujourd’hui. « Les campagnes de vaccination ne sont pas seulement une intervention médicale. Les campagnes doivent être abordées sous un angle médical, politique et sociétal », a dit M. Rosenbauer.

Les données sociales ont été utilisées de manière créative en Inde et au Nigeria afin d’aider les vaccinateurs à atteindre davantage d’enfants, selon l’UNICEF. Dans l’État de Kebbi, au Nigeria, chaque foyer s’est vu assigner une « marraine » qui venait régulièrement avant la vaccination pour parler de la maladie et expliquer pourquoi la vaccination est importante. En étudiant les données après la vaccination afin de trouver les enfants qui n’avaient pas été vaccinés, les « marraines » étaient capables de les identifier par leur adresse, leur nom et leur âge, et de les retrouver plus facilement.

Ces approches pourraient être mises en œuvre au Tchad, disent les practiciens, car en dépit de la faiblesse du système de santé, la polio ne devrait pas être si difficile à contrôler, dit M. Rosenbauer. « Nous n’avons pas à faire à une population aussi importante que celle du Nigeria, ou à l’insécurité qui affecte l’Afghanistan et le Soudan. Ici, il s’agit davantage d’une question de volonté politique et sociétale ».

Selon lui, la polio pourrait être éradiquée en six mois si le gouvernement s’y engageait à tous les niveaux.

L’engagement du gouvernement

Au niveau international, davantage d’efforts sont réalisés pour éradiquer la polio : les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont établi un centre d’opération d’urgence basé en Afrique et chargé de s’attaquer aux crises de santé publique, y compris la polio.

En attendant, l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite – à laquelle participent l’OMS, l’UNICEF, les CDC, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Fondation Rotary – a déclaré l’achèvement de l’éradication du poliovirus « urgence programmatique pour la santé publique mondiale ».

Le gouvernement tchadien semble prendre la polio au sérieux : le président Idriss Déby a souligné l’importance de la lutte contre la polio, et lancé le plan d’action d’urgence de six mois pour l’éradication de la polio (celui-ci sera renouvelé pour une nouvelle période de six mois). Il ciblera les régions à haut risque et analysera ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.

Cependant, l’engagement au niveau des districts et des sous-districts est faible, selon le personnel d’une agence humanitaire. Les autorités nationales doivent tenir le personnel « sous-national » responsable de ses performances, a dit M. Rosenbauer. « Le virus ne suit pas les limites des districts, il faut donc un haut degré d’engagement dans chaque district », a-t-il dit à IRIN.

Les journalistes d’IRIN n’ont pas réussi à joindre des membres du ministère de la Santé.

Sans un engagement du gouvernement au niveau local, les efforts d’éradication échoueront, dit M. Rosenbauer. Le nombre de cas signalés au Nigeria est passé de 21 à 57 entre 2010 et 2011, notamment parce que les autorités locales se sont concentrées sur les élections présidentielles ; les violences électorales ont retardé les efforts pour éradiquer les 36 cas signalés en Côte d’Ivoire en 2011.

Et tant que la polio ne sera pas éradiquée au Nigeria et au Tchad, tous les pays d’Afrique de l’Ouest seront exposés à un risque élevé, selon l’OMS. « On note des lacunes en matière de vaccination dans de nombreux pays – la maladie peut frapper dans les régions les plus inattendues … c’est pour ça que c’est une maladie dangereuse ».

Source: irinnews

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:15
Le directeur général des grands projets présidentiels Mahamat Zene Bada a été inculpé mercredi de "détournement de fonds" et écroué, a appris l'AFP de sources concordantes.
Selon une source judiciaire, M. Zene Bada est accusé d'avoir détourné plus d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros) et plusieurs autres personnes ont également été arrêtées.
Son avocat Me Sobdibet a confirmé que M. Zène Bada avait été arrêté, précisant que "l'instruction se poursuit".
Ancien maire de N'Djamena de 2007 à 2010, M. Zène Bada avait été écroué en janvier 2010 pour des détournements de fonds dans le cadre de sa gestion de la capitale tchadienne, mais il avait ensuite bénéficié d'un régime de semi-liberté avant d'être nommé directeur général des Grands projets en septembre 2011.


© AFP

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 04:58

زواج دبي من كريمة الشيخ موسى هلال كان عادياً وهنالك روابط رحمية تربط بين البديات والمحاميد

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   مطلع الأسبوع الماضي انشغلت كافة الاوساط بالزواج الاسطوري للرئيس التشادي السيد إدريس دبي من فتاة سودانية هي الدكتورة احلام كريمة الشيخ موسى هلال زعيم قبيلة المحاميد الشهير ، ومبعث الانشغال هو كثرة الشائعات التي سرت حول ما قيل عن المهر الذي دفعه العريس الرئيس للعروس الكريمة وهو مبلغ اثنتا عشر مليون دولار وهو رقم خرافي لاي زيجة من الزيجات ...المفاجأة التي خرجنا بها من هذا الحوار مع الزوجة الثانية للشيخ موسى هلال الاستاذة نجاة حسين احمد هي ان الشيخ موسى هلال رفض رفضاً باتاً ان يستلم اي اموال من الرئيس دبي وتكفل بكافة تكاليف الزواج كعادته في الصرف على كل الزيجات وسط اهله ومعارفه وغيرهم ،فهو رجل ميسور الحال ولديه من المال ما لا يحوجه لشئ حيث تبلغ ثروته من الإبل التي يعشق تربيتها اكثر من مليون مراح ويحتوي المراح الواحد على مائة من الابل الكريمة...حول موضوع الزواج وموضوعات اخرى ادارت ( الصحافة ) حواراً شيقاً مع زوجة الشيخ موسى هلال وهي أصدق شاهد عيان على الحدث الكبير فإلى مضابط الحوار :
بطاقة تعريفية :
الإسم : نجاة حسين أحمد محمدعثمان الجعفري من قبيلة الجعافرة الاشراف المنحدرين من جدتنا فاطمة الزهراء ونسل جدنا جعفر الطيار حيث قدم اجدادي من مصر وتصاهروا مع الجعليين ، ولدت وترعرعت بمدينة الدويم ودرست بجامعة الاحفاد ادارة وتنظيم ولدي من الابناء ثلاثة أحمد المسمى على القطب الشهير أحمد التجاني وحليمة ومحمد البشير .
{أنتِ من جعافرة الدويم كيف تزوجت من زعيم المحاميد بدارفور موسى هلال ؟
-كان زواجي من الشيخ موسى هلال قبل عشر سنوات حالة فريدة وسط الجعافرة، وانا اعتقد انه جاء نتيجة دعاء من والدي، فقد كان يدعو ربه كثيراً ان لا يزوج بناته من الاقارب خشية حدوث خلافات تضعف صلات الرحم ، ولذلك تزوجت جميع اخواتي من خارج الاسرة ماعدا واحدة، ولذلك حينما تقدم الشيخ موسى هلال للزواج مني وافق على طلبه دون تحفظ بعد ان علم اصالة معدنه وانه من عرب دارفور الفرسان ومشهود له بالدين والاستقامة. وبالفعل تم الزواج وتوطدت اواصر المصاهرة واصبح الشيخ موسى هلال من احب الناس الى الاهل في الدويم واصبح هو ايضاً يحب الدويم واهلها وله العديد من الاصدقاء هناك يمازحهم ويمازحونه كلما زار المدينة .
{بالنسبة لزواج الرئيس إدريس دبي من كريمة موسى هلال كيف كانت البداية ؟
-أنا اتشرف بأن منزلي هو البقعة المباركة التي شهدت اولى خطوات الاعلان عن خطبة الرئيس دبي لكريمة الشيخ موسى هلال الابنة دكتورة اماني، فقد جاء الرئيس دبي الى السودان وافصح للرئيس البشير عن رغبته في الزواج من اي من كريمات الشيخ موسى هلال وهو لم يكن قد رأى العروس من قبل ولكنه اراد مصاهرة الشيخ موسى هلال، فبارك الرئيس البشير الطلب ثم جاء الرئيس دبي الى منزلي بعربتين تقلانه مع وفده وقمت بدوري وبالتنسيق مع ام العروس والعروس نفسها بتسهيل المناقشات الابتدائية بين الرئيس دبي وكريمة موسى هلال حيث اجتمع ثلاثتنا في غرفة بمنزلي ودار نقاش مستفيض تم فيه التراضي واعلنت الخطبة وتم الاتفاق حول موعد الزواج ثم استمرت الترتيبات بعد ذلك الى ان اكتملت مراسم الزواج بفندق السلام روتانا ، والحمد لله ولذلك انا شاهدة العيان الوحيدة التي يمكن ان تعطي الافادات الحقيقية حول هذه الزيجة المبروكة انشاء الله .
{إذن أنتِ تعرفين عن حقيقة المهر ..هل صحيح انه بلغ ملايين الدولارات ؟
- هذا الحديث نحن قرأناه في الجرايد ونحن جد مستغربين ...اولاً الشيخ موسى هلال رفض رفضاً قاطعاً ان يستلم اي مال او مهر وقال للرئيس دبي انت اخي وانا سأتكفل بكل تكاليف الزواج ..الرئيس ادريس دبي ارسل بعد الخطبة حقيبة بها مبلغ مائة الف جنيه سوداني عبارة عن شبكة للعروس وامها بالاضافة الى دهب وألماس للعروس وللحقيقة اقول ان الشيخ موسى هلال تكفل بكل تكاليف هذه الزيجة وهو رجل ميسور الحال ولا يحتاج الى مال او تزويج كريمته من اجل المال كما اشاع البعض، ولكنه رجل كريم يحتفظ بعلاقات ممتدة بامتداد السنين مع الرئيس ادريس دبي وهما اصدقاء وبينهما صلة رحم ومن المعروف ان البديات في تشاد هم اهل ادريس دبي - لديه ايضاً صلة رحم مع الزغاوة - وجدة موسى هلال من البديات ووالدته من القرعان والبديات ولذلك ليس مستغرباً ان يتصاهر دبي وهلال ؟
{هل تقصدين أن هذا الزواج عادي ؟
- نعم وهو زواج تشريفي دبلوماسي يساهم في تعزيز العلاقات بين اهل السودان واهل تشاد باعتبار ان علاقة الشيخ موسى هلال مع الرئيس دبي ممتدة ومتينة وانا سأكشف لك عن حقيقة غائبة عن الكثيرين ...موسى هلال استطاع خلال السنوات الماضية اقناع العديد من قيادات المعارضة التشادية للمصالحة مع دبي من اجل صناعة السلام والاستقرار في كل المنطقة، ولذلك انا اكرر القول بأن هذه الزيجة ليست بغرض المال او الماديات فالشيخ موسى مثلنا نحن الجعافرة لا توجد لديه عنصرية تجاه التصاهر مع بقية القبائل ولا ينغلق خلف الاطر القبلية وكل اموره يتممها بالخيرة ثم يقبل عليها وهو رجل خير ويصرف على العديد من الاسر الفقيرة من خلال منظمة خيرية نديرها لهذه الاغراض ،وهو يقوم بتزويج الكثير من ابناء عشيرته ويبادر بتقديم المساعدة لهم .
{من الملاحظ أن الرئيس البشير كان هو الوكيل عن الزوجة ؟
- نعم ولذلك هو زواج تشريفي دبلوماسي له مدلولات كبيرة توطد للعلاقات الازلية التي تجمع بين السودان وتشاد والرئيس البشير هو ولي الامر لكل السودانيين ولذلك هي زيجة مباركة ومشهودة ولم يعكر صفوها الا تلك الشائعات غير الصحيحة عن المهر، وحتى لو كانت صحيحة فالمهر من حق العروسة ومن حق العريس ان يدفع لها ماشاء من مهر .
{هل صحيح ان المطربة ندى القلعة تغنت في ليلة الزواج بكلمات أغضبت الزوجة الكبرى للرئيس دبي ؟
- هذا الكلام غير صحيح ونحن لن نسمح لاي كائن ان يتعرض لزوجة الرئيس دبي بشئ فهذا ليس من اخلاق السودانيين وهي شائعات مثل شائعة المهر، والمطربة ندى شاركت بالغناء في حفل الزفاف باعتبار ان العروسة سودانية ستذهب الى عريسها في تشاد، لتصبح السيدة الأولى وهو تشريف لكل أهل السودان . 
http://www.alsahafa.sd/

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