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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 03:58

aestm.jpg

Les étudiants tchadiens du Maroc ont compris le jeu de ces jeunes incompétents et qui ont volé les places des vrais tchadiens. Chaque année des nouveaux bergers sans aucun repere descendent au royaume, on dirait des moutons sans guide. Depuis l’aéroport Mohamed V jusqu’à la destination, il n’y a que de la comédie sur comédie. Cela suffira à Alhadj Tawa de faire toute une fortune.

Ces jeunes se sont réunis tous à Fes pour un nouveau objectif, celui de prendre la tête de toutes les sections de l’AESTM. Mais le premier echec a vu le jour à Marrakech puis à Settat. Deux échecs difficiles à digérer. Monsieur Abdoulaye Hassan Bachar, a sensibilisé la communauté tchadienne de Settat, tout le monde l’a écouté mais qui serait prêt à voter à un nullard et un vrai toto ? Evidemment personne. Le choix a été porté sur ce jeune charismatique, intelligent et sage, Monsieur Abdramane Soumaine Tomoi.

En ce moment ci, toutes les villes sont en campagne pour le nouveau bureau exécutif et le conseil consultatif de l’AESTM.

Tous les médiocres se sont mis d’accord pour élire un de leurs mais ils oublient que les autres font aussi poids.

A nous suivre…


Mahamat Moussa Garba

m.garba@gmail.com

Correspondant de Tchadhanana au Maroc

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:55

Le Tchad propose d’accueillir un tribunal international pour juger Hissène Habré - La délégation tchadienne est venue au 18ème sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert dimanche à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, avec la proposition d’accueillir un tribunal pénal international spécial pour juger l’ancien chef de l’Etat tchadien Hissène Habré, a indiqué lundi à la PANA une source officielle dans la capitale éthiopienne.

La proposition tchadienne devait être présentée par le président Idriss Déby Itno à ses pairs africains qui poursuivent à Addis-Abeba les travaux de leur sommet principalement consacré au renforcement du commerce intra-africain.

L’Union africaine avait demandé en janvier 2011 au Sénégal de créer une chambre africaine composée de magistrats sénégalais et africains pour juger Hissène Habré, accusé de crimes de tortures et de crimes de contre l’humanité sous son règne (1982-1990).

La résolution alors adoptée par l’organisation panafricaine envisageait la création de la chambre africaine au Tchad, si le Sénégal ne mettait en place cette juridiction spéciale dans un délai de 4 mois.

Après le Tchad et le Sénégal, l’Union africaine envisage également de confier le dossier Hissène Habré au Rwanda, suscitant le scepticisme des associations des victimes de l’ancien chef de l’Etat tchadien.

Pana 30/01/2012



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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:51

Le CCFD-Terre Solidaire publie le rapport
"Le développement piégé : les transferts d’armes et le développement du Tchad (2005 – 2010)"


La France et d’autres pays ont vendu des armes au Tchad sans prendre sérieusement en compte les risques que présentaient ces transferts sur le développement économique et social du pays, révèle le CCFD-Terre Solidaire dans le rapport d'enquête publié aujourd'hui.

Pour Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire, auteur du rapport « les pays exportateurs et le Tchad partagent la responsabilité des failles qui caractérisent les dispositifs de contrôle, et pour lesquels le développement ne pèse pas bien lourd ». Ce rapport pointe en particulier l'absence de retombées de la rente pétrolière dont une partie significative a servi à l'acquisition d'armes et non au développement du pays comme s'y étaient pourtant engagées les autorités du pays.

Entre 2004 et 2008, les dépenses militaires de l’État tchadien ont été multipliées pratiquement par 8, alors que le Tchad est le 183e pays sur 187 selon l'indice du "développement humain" du PNUD. Ce constat rappelle la pertinence et l’urgence d’un Traité international sur le commerce des armes (TCA). En effet, l’absence de règles globales, identiques et contraignantes pour tous les États, entraine une déresponsabilisation générale dans la circulation des armes.

Le CCFD-Terre Solidaire appelle la France et les autres pays exportateurs vers le Tchad, à plus de vigilance dans l’étude des demandes de transferts d’armes.

En cette année de négociation du TCA, le CCFD-Terre Solidaire invite notamment les États à :
- Impliquer les institutions publiques spécialistes du développement dans les décisions sur les transferts d’armes
- Accroître la transparence sur les transferts d’armes
- Renforcer les dispositifs nationaux de contrôle
- Renforcer la coopération internationale
- Accentuer le contrôle post-exportation.

Le rapport est accessible sur : http://ccfd-terresolidaire.org/ewb_pages/d/doc_2739.php

Contact presse :
Véronique de la Martinière : 01 44 82 80 64 – 06 07 77 05 80 - v.delamartiniere@...


 -- Véronique de La Martinière chargée des relations médias Tél : 01 44 82 80 64 - 06 07 77 05 80 site : www.ccfd-terresolidaire.org 
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:47

Une étude des organismes de recherches relève des inquiétudes que pourraient avoir sur le mode de vie de la population locale, un projet de transfert des eaux de l'Oubangui, le principal affluent du fleuve Congo, au Chari, qui alimente la cuvette sud du lac.

 

En 50 ans, le Lac Tchad est passé de 20.000 km2 à 2.000 km2. Conséquences des sécheresses répétées et à la surexploitation des eaux pour l’irrigation et l’alimentation des villes. Les riverains ont profité de cette situation pour se lancer dans d’autres activités. Les pêcheurs et éleveurs sont devenus agriculteurs. Ils ont utilisé les sols humides et fertiles occasionnés par la sécheresse du Lac, pour y établir des cultures de maïs, de niébé, de riz, de sorgho et même de poivron. Ils ont ainsi délaissé la culture pluviale du mil sur les berges, devenue incertaine, au profit de ces nouvelles cultures, qui ne nécessitent ni irrigation, ni fertilisants.
Face à l’assèchement progressif du Lac, un projet international vise à empêcher sa totale disparition. Ce projet consiste en un transfert des eaux de l'Oubangui, le principal affluent du fleuve Congo, au Chari, qui alimente la cuvette sud du lac. Ce transfert fournirait un débit supplémentaire, supérieur à l’actuel débit du Chari. Le projet inquiète les organismes de recherche qui tirent la sonnette d’arme sur le changement que cela pourrait avoir à nouveau sur le mode de vie des populations riverains. Selon une étude menée par des experts des universités de Niamey, Maradi et Tahoua au Niger, du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) en France, les populations locales se sont largement adaptées à la pluviométrie insuffisante pour leurs exploitations traditionnelles. «L'apport constant (en eau) envisagé (...) remettrait à nouveau profondément en question les systèmes de production et les modes de vie actuels des habitants», a noté l’étude.
Le Lac Tchad est exploité par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun. Il demeure une ressource vitale pour ces quatre pays riverains.
Christophe Koffi Noubouzan
Source: afreeknew 
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:21

--« La Croix » rend compte en avant-première d’un rapport du CCFD-Terre solidaire sur les transferts d’armes au Tchad.    

--Enrichi par l’argent du pétrole, l’État a multiplié ses achats d’armement.

--Le pays reste l’un des plus pauvres du monde.   

Au début des années 2000, le Tchad envisageait l’avenir avec un certain optimisme. Ce pays d’Afrique centrale végétait, certes, en queue de peloton des nations les plus pauvres de la planète. Mais les premiers puits de pétrole commençaient à être exploités et les barils à être exportés vers l’étranger. Les recettes de l’or noir devaient être affectées au développement et à la réduction de la pauvreté, comme le prévoyait la loi 001 de janvier 1999… Plus de dix ans ont passé et le Tchad reste collé à la 183e  place sur 187 pays, selon l’indice de développement humain des Nations unies.

Pire, une nouvelle crise alimentaire menace plusieurs régions maintenues sous perfusion par le Programme alimentaire mondial. Devant l’absence de progrès économiques, les acteurs du développement s’interrogent : où est passé l’argent du pétrole ? Un rapport rendu public aujourd’hui par le CCFD-Terre solidaire soulève une partie du voile. Sous le titre « Le développement piégé »,  l’ONG décrypte l’augmentation vertigineuse des transferts d’armes vers l’ancienne colonie française entre 2004 et 2010.

 « Les dépenses militaires du Tchad sont passées de 35,3 milliards de francs CFA (53 millions d’euros) en 2004 à 275,7 milliards de francs CFA (420 millions d’euros) en 2008, soit une multiplication par 7,79 »,  calculent les auteurs du rapport. En 2010, les achats d’armes s’élevaient encore à 154 milliards de francs CFA (234 millions d’euros). La défense reste le deuxième budget de l’État derrière les infrastructures, mais devant l’éducation ou la santé, des secteurs pourtant très faiblement développés.

7,1 % du PIB utilisés pour les dépenses militaires

Le président Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, martèle que la protection de son pays n’a pas de prix. Il justifie ses arbitrages budgétaires par l’instabilité de la région. De fait, les dérives autoritaires du pouvoir ont conduit des opposants à reprendre les armes à partir de 2004. Les années suivantes, les groupes rebelles ont mené des raids de plus en plus audacieux, déstabilisant l’est du pays. « Le soutien militaire et politique apporté par le Soudan aux groupes rebelles tchadiens va donner une dimension régionale à la guerre civile au Tchad »,  précise le rapport.

Cette guerre entre le Tchad et le Soudan par rébellions locales interposées a culminé en 2008. Du 28 janvier au 3 février, un raid des rebelles appuyés par Khartoum a pénétré à N’Djamena et atteint les portes du palais présidentiel. Soutenu par la France et la Libye, Idriss Déby a renversé la situation in extremis. Pendant et après la crise, le gouvernement a signé des chèques aux marchands d’armes. En 2008, le gouvernement a utilisé 7,1 % de son produit intérieur brut pour les dépenses militaires, contre 2,3 % pour la France ou 1,5 % pour le Brésil.

Après 2008, le calme est revenu peu à peu dans le pays. Les rébellions ont désarmé à l’Est. Tchad et Soudan ont enterré la hache de guerre. Une brigade commune surveille désormais la frontière. « Les experts du Fonds monétaire international estiment que, depuis la signature de l’accord de paix avec le Soudan, le 15 janvier 2010, les recettes affectées aux secteurs sociaux auraient dû être plus élevées. Aujourd’hui, il n’en est rien »,  insiste le CCFD-Terre solidaire.

La France et l’Ukraine, les deux plus gros fournisseurs d’armes

Le gouvernement ne s’équipe pas seulement d’armes légères, d’uniformes ou de protections pour ses soldats. Il achète de l’armement lourd. L’armée de terre compterait une soixantaine de chars, des véhicules de combat léger, des pick-up équipés de missiles de type Milan de fabrication française, des hélicoptères de combats, des avions d’attaque au sol de type Sukhoï, un Antonov… « La France et l’Ukraine ont été les deux plus gros fournisseurs de matériels militaires »  entre 2005 et 2010, note le rapport.

Une partie des armes vendues aux Tchad sont détournées de leur usage, du fait du manque de vigilance des États exportateurs. Des avions de fabrication suisse à usage civil ont été transformés en bombardiers. Des fusils israéliens ont transité par le sol tchadien avant d’être cédé à un mouvement rebelle soudanais, le JEM. Ce groupe armé a aussi déployé au Darfour, dans l’ouest du Soudan, des missiles Milan d’origine française. « Aucun contrôle ne serait exercé sur la gestion des stocks d’armes »,  déplore le rapport.

Ces dépenses ont des conséquences très directes sur le développement du pays. « Une grande partie des ressources est affectée à l’effort de guerre et au rééquipement de l’armée nationale »,  déplorait en 2009 l’ONG International Crisis Group. Pour certains spécialistes, plus de la moitié de l’argent du pétrole serait même consacré à la sécurité. Des sommes invérifiables, en l’absence d’organismes de contrôle. Autre effet de la course à l’armement, la prolifération d’engins de petits calibres augmente l’insécurité et exacerbe les conflits communautaires.

 

OLIVIER TALLÈS
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 06:04

abakar

- Préoccupés par la situation récurrente de la sécurité de nos compatriotes vivant dans les pays limitrophes du Tchad.

- Situation engendrée par l’attitude belliqueuse de Deby et surtout par son ingérence dans les affaires  intérieures de ces pays amis : la RDC, le Congo, le Togo, la RCA, le Soudan, la Libye, le Rwanda et aujourd’hui le Nigéria.

Nous voici une fois de plus confrontés aux problèmes de nos compatriotes vivant à l’étranger. En effet nos concitoyens installés au Nigéria viennent d’être accusés par leur pays d’accueil de mercenaires et de déstabilisateurs de ce pays qui leur a offert accueil et hospitalité.

Cette accusation découlerait des agissements irresponsables du régime de Deby qui a fini par coller à notre pays l’étiquette d’Etat voyou. En effet, le sanguinaire Deby ne recule devant rien pour assouvir ses desseins diaboliques. Il a toujours couru derrière les gains faciles (trafics des drogues et blanchissement de l’argent sale).

En 1998 à la demande de Gadhafi et grâce au financement de ce dernier, Deby a envoyé des milliers d’hommes pour combattre aux côtés de kabila père.

Il avait par ailleurs et sur stimulation des CFA de feu Eyadema, dépêché des centaines d’hommes pour mater les manifestants togolais.

Il avait fait déferler ses troupes pour déposer feu Patassé et introniser Mr. Bozize transformé entre temps en vassale, la preuve de cette assertion est parlante. En effet, la protection de Mr. Bozize est jusque là assurée par les troupes envoyées par Deby pour cette fin, mais pour aussi massacrer des centrafricains qui n’acceptent pas que leur dignité soit bafouée. C’est la raison pour laquelle les frères centrafricains ont été obligés de prendre les armes.

C’est un secret de polichinelle que le cas du soudan qui en est la meilleure illustration. En effet, le rôle qu’a joué Deby dans la détérioration de la situation au Darfour, soufflant tantôt le chaud tantôt le froid a conduit à la scission du soudan, ce, malgré le refus de l’opinion internationale. Deby a réussi à transformer cette paisible région du Soudan en un véritable enfer pour ses ressortissants et en un réel imbroglio. Par cynisme, il joue et entretient la contradiction. Ainsi, il avait sollicité avec insistance la force onusienne qui devrait dans son entendement l’aider à massacrer des tchadiens qui ont dit non à l’injustice, à la gabegie et à la corruption et qui ont surtout refusé à voir leur dignité bafouée. Pour ce faire, ils ont combattu les armes à la main. C’était contre ceux-là que Deby avait fait appel à la force onusienne. Mais lorsque celle-ci avait judicieusement limité son rôle conformément à son mandat de stricte sécurisation des refugies et des déplacés, Deby en a fait son pire ennemi et demandé avec insistance le  départ de cette force jusqu’à obtenir gain de cause.

En Libye nos compatriotes ont payé un lourd tribut à cause de l’irresponsabilité de Deby. En effet, l’esprit mercantile qui anime Deby l’avait conduit à voler au secours de Gadhafi. Des soldats ont été envoyés à partir du Tchad et d’autres ont été recrutés localement par l’ambassadeur du Tchad en Libye qui n’est autre que son grand frère. Cet engouement à voler au secours de Gadhafi avait exposé nos compatriotes au point où on leur a collé l’étiquette de mercenaires.

Aujourd’hui, ce sont les tchadiens qui vivent paisiblement au Nigeria qui viennent d’être indexés. Ils sont accusés de déstabilisateurs voire de mercenaires. En  vérité ce sont les ingérences de Deby aux affaires intérieures de ce grand pays voisin qui sont la cause du malheur des tchadiens au Nigeria. Nous l’avons d’ailleurs dénoncé il y a peu. Nous avons souligné que Deby et son ami ex-gouverneur de l’Etat de Bornou recrutent pour le compte des Boko haram. Ils leur fournissent armes et munitions.

Deby tient vaille que vaille à garder la main sur ce groupe terroriste Boko Haram et à conserver son pouvoir de déstabilisateur de la région afin que les grandes puissances fassent appel à lui pour rétablir la situation pourtant qu’il a lui-même créée-le pyromane pompier. Pour ce faire, il est prêt à allumer le feu partout en Afrique, folie de grandeur oblige. Avec Deby le ridicule ne tue pas. Sinon comment peut-on concevoir que ce dernier peut se permettre de contracter un mariage pharaonique à coût de milliards des FCFA alors que la famine sévit dans le pays ( soubana… ).

Ou comment peut-on concevoir la création et l’entretien des quatre milices déstabilisatrices du Soudan, de la RCA, du Nigeria, de la libye et bientôt du Niger tout en  continuant à recruter les membres de son clan comme garde plétorienne.

Nous demandons  aux chefs des partis politiques et à tous les tchadiens épris de paix de ne pas baisser les bras et de ne pas abandonner leurs compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur dans le désespoir et le pessimisme.

Au vu de la situation actuelle, le Front pour le Salut de la République (FSR) lance un vibrant appel à l’opinion nationale et internationale, à tous les peuples et gouvernements ; bref,  à tous les pays  épris de paix, de démocratie, de liberté d’être aux côtés du peuple tchadien et de protéger les ressortissants  vivant chez eux.

Apportons notre soutien indéfectible à l’opposition armée centrafricaine dans sa juste lutte menée contre la dictature boziziéne instaurée et protégée par Deby. Nous déplorons le silence coupable des grandes puissances telles que la France et les USA.

Nous nous sommes donnés comme objectif la libération du peuple tchadien de l’emprise du régime voyou et sanguinaire de Deby ; et la création des conditions idoines pour l’instauration de la paix, de la démocratie, de la stabilité et de la sécurité au Tchad.

Constants et fidèles à nos engagements, les militant de FSR que  nous sommes, acceptons le sacrifice qu’exige la résistance politique et armée pour l’avènement d’un Tchad nouveau réconcilié avec lui-même et avec ses valeurs-forces.

Vive le Tchad, digne, libre, uni, fort et prospère.

Vive le peuple martyr du Tchad en lutte.

 

Fait à Paris le 28/01/2012

 

Le commissaire à la communication et porte parole

Le camarade Abakar Assileck Halata

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 07:29

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Chaque jour qui passe, une nouvelle comédie au Tchad. Au lieu de donner les bourses d’études à ceux qui méritent, on attribue ces bourses à des cancres, nullards sans aucune formation de base. Ils partent pour ternir l’image du Tchad. Dès leur naissance, ils sont inscrits au niveau de la police politique, leurs premières boites du lait seraient achetées avec leurs salaires de l’ANS. Imaginons comment avec un tel argent mal acquis, l’enfant deviendrait intelligent. De l’école primaire au lycée, bien qu’ils ne valident aucune classe, mais ils passent en classe supérieure en utilisant les moyens financiers. Une fois au baccalauréat, ils sont déclarés admis avant les résultats officiels. C’est en ce moment que les comédies commencent, la recherche des bourses d’études. Des personnes ayant des noms des animaux terrestres et aquatiques et qui ont la morphologie exacte du grand père Toumai occupent toute la direction des bourses, d’orientation et de la planification. Cette année, le directeur illettré chargé de la distribution des bourses d’études aux proches médiocres du régime despotique en place, tellement qu’il a voulu magouiller la liste des étudiants pour le royaume du Maroc, la direction de l’agence marocaine de la coopération internationale a rejeté trois fois de suite cette liste falsifiée. Malgré le retard que le Tchad a fait, l’agence a fini par donner les bourses à ce pays pris en otage par des personnes d’origine douteuse. Sur environ 60 places, les 45 sont tous des proches du régime. Des anciens chauffeurs de cars, des bergers, des vendeurs d’herbes et  d’eau  à Djineyna ont envahi le royaume cette année. Quel malheur aux tchadiens qui habitent les villes de Fès, Meknes, Kénitra, Settat, Marrakech etc. ! Ce qui fait mal dans toute cette histoire, ils finiront tous par s’inscrire dans des écoles privées. C’est de cette façon que le Tchad perd chaque année environ 35 places au Maroc. Aujourd’hui, au Maroc, la probabilité est de 100% de se rencontrer à chaque sortie de la maison ou de la faculté avec un être humain de coiffure ancestrale, de visage toumai, des lunettes noires et marche comme il descend d’un montant.

Vive la compétence et le mérite pour que vive un Tchad fort !

 

Mahamat Moussa Garba

m.garba@gmail.com

Correspondant de Tchadhanana au Maroc

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:30

Le président tchadien Idriss Déby Itno a limogé ce 27 janvier deux ministres pourtant installés à des postes clé : le ministre de l'Energie et du Pétrole et le ministre du Plan, de l'Économie et de la Coopération internationale. Si aucune explication officielle n'a été donnée pour expliquer ce remaniement, son origine pourrait se trouver dans un conflit qui court depuis plusieurs semaines entre la compagnie nationale pétrolière chinoise et les autorités du pays.

Le ministre du Plan est remplacé par Bedoumra Kordié actuel vice-président de la Banque de développement, un technocrate qui a fait une bonne partie de sa carrière au sein de l’institution.

Au ministère du Pétrole, le chef de l’État a désigné Brahim Alkhali, un magistrat qui dirigeait jusque là l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Selon plusieurs observateurs, ce troisième remaniement depuis le mois d’août 2011, trouve son origine dans la crise qui oppose le gouvernement tchadien à la CNPCI (China National Petroleum Corporation International), compagnie nationale pétrolière chinoise, qui exploite la raffinerie de Djermaya, une bourgade qui se trouve à 40 km au nord de Ndjamena.

En raison d’une mésentente entre Tchadiens et Chinois sur les prix des produits pétroliers, la raffinerie a arrêté de produire depuis plus d’un mois malgré les rappels à l’ordre des autorités qui ont été obligées de fermer l’usine le 19 janvier 2012. Une commission de renégociation de la convention d’établissement de la raffinerie devait être mise en place mais avant cela il fallait dégager ceux qui n’ont pas su défendre les intérêts du Tchad, explique un proche du chef de l’état.

Le président Idriss Déby Itno avait inauguré en personne la raffinerie en juin 2011, estimant qu'elle était « le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad ». Le pays, qui exploite ses champs pétrolifères depuis 2003, produit en moyenne 120 000 barils par jour.

Source: RFI

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 09:16
korei djimi
The contemporary history of Chad does not forget that of everybody of us. Since 2006 we have been keeping a close eye about every Chadian political leader, particularly those who might claim any legitimate revolutionary fight in the interests of Chad and, even more generally pretending in the defence of human rights.  My Dear brother, Dr Ley Ngardingal, SG of ACTUS Party, it is your absolute right to withdraw yourself from the almost one-year life CNCD but I could not understand you either if you are still sympathetic in support of some cruel regimes over some others as that of Colonel Khadafy versus that of Idriss Deby that you pretend fighting against.
However, I welcomed very much with eagerness one of your 2008 letter denouncing the French support to Idriss Deby when he was helped by Sarkozy’s government to save his dictatorship over all people of Chad during the rebel’s raid in February 2008. Who can ignore how it is Chad of today? Why?
In addition, I confirm that, basically I had been one of those who are very critiques about the French presence of troops in Chad including this so-called “French African system” established for more than fifty (50) years without any real progress in any field in Chad. I wrote many articles against French or all western (International Community) politics in Chad because they are helping Idriss Deby to sustain all the organised crimes, corruptions, assassinations, rapes, tortures, killings, economic liquidation and so on. They all know well, hear well about all these barbarise better than you and me.
Idriss Deby, people call him “Le President de la Republique du Tchad”! It is a total shame on all those men and women who are doing so at this 21 first century to call a person as Idriss Deby, a real gangster of murders, drug dealings, laundering money, trafficking arms, paying and supporting national and international terrorism, etc.! Idriss Deby does not have any plan in the interest of Chadian people; rather he could have a more hidden and cynic plan against Chadian that will sooner or later surprise everybody. He is in the same and exact path as the famous Colonel Khadafi of Libya, Mobutu of Zaire…The only difference to me is that Khadafi, although he was killing people of Libya, he was at the same time constructing Libya. Is this a matter of color of their skin or a physical mentality of men? 
Furthermore, the situation in Chad might not need, no more, any evaluations nor intellectual analyses because proves are there as many, many as someone could imagine and the whole World is witness what is happening even right now in January 2012 in Chad, in the 1284000 km square (from MBaibokoum in the extreme South of Chad to Aouzzou in the extreme North, from El Genina in the extreme East to Daboua in the extreme West of Chad). Who is able to prove any contrary reality of life of Chadian people?
On the other hand, with all my respect to you and to all people of Chad, I would want you to allow me in order to put on a table a little difference of point of view, specifically concerning some issues as follow:
1) Concerning Colonel Khadafi’s leadership that you regret so much, let it be clear to anybody including his own family that if NATO did not start to bomb Khadafi’s forces that were massacring the Libyan people, mostly children, teenagers and mothers, I would die may be by heart attack in the next following days; it was not only what he had been doing for more than 42 years on the innocent people of Libya (burning hundreds and thousands of people alive, burying them alive, and Khadafi used any mean of human slaughtering, etc.) but because of the way he crushed without any pity the youth revolt that claimed democracy and freedom. In my mind and my heart, these very basic human rights, there is never anything like them in the World.
The first NATO bomb on Khadafi’s military forces in Benghazy, I cried with full hot tears of joy. I cannot explain any more the why of that emotion happened to me at that very extraordinary moment in my life. Since NATO helped Libyan people to finish with Khadafi’s fourty-two years cruel regime, my mind changed spontaneously against the western and I can explain this why to anybody whether or not she or he likes it.
 However, my natural feeling of taking side of NATO against Khadafi is not because I am afraid of being killed or whatever someone could translate it but in reality, in order to express fully my point of view on this change of my own previous vision, I need a physical and open debate with anybody including as you as well those who might support you in the way you are believing in; for example, you are telling us that you are fighting the dictatorships for freedom, for human rights, etc., and I do not understand you if you defend both at the same time “for and against” these values of democracy and liberty in Chad and or alike in Libya.
2) Concerning our Dear brother, Monsieur Acheik Ibn Omar; if you gave me the choice between all these Chadian so-called “leaders” of today, I would prefer him over anybody else; despite I am goran-toubou and he is arab Batha that some people of suspected intention make as if “Goran versus Arab cleavage” means an opposed ideology; no, it is not true! I adhere very much with his point of view about the future of Chad.
Today, from hundreds of people who believe to be political leaders, I admire only two men, Acheik Ibn Oumar and our Dear brother Yorongar Ngarlejy although I have some remarks in Yorongar’s vision, I wish they come to power in Chad; in all Chad, the only person I hate and will fight against without any deal until I die or he does is Idriss Deby!  Anyhow, the problem is that there is no personal matter between him and me. All his own family is my family and they are Chadian people like any other Chadian; I do never have any rancour against it nor I will one day but this man Idriss Deby must be trialed for what he did to not only one person in Chad but what he did to the whole Chad up to the people of Darfour in Sudan, people of Central Republic of Africa (RCA), etc.
My Dear brother Dr Ley, you know, may-be, Acheik Ibn Oumar better than me that he, also had been critique against French politics for long before but as myself, he certainly understood something that you may not pay attention to; that something does not mean that he or me changed our mind because of hoping power through French powers or whatever; but for myself, for example, I realized that the whole World changed and still keep changing in a very extraordinary and fast way that nobody could predict something which is more rationally or irrationally different from the present grounds.
3) Concerning your withdrawal from “CNCD”; this is your legitimate right when and how you want it. I never doubt, even one moment that what do people wish to have it done or whatever do they love may be likely different from what they are able to and how to realize it, to perform it or to achieve things. What I love or I wish would be not forcibly what I am able physically and mentally to do it. Everybody loves to be a President, everyone wish to be “milliardaire”, etc., but what is the reality exactly? Because in your letter, you evoked so many reasons why you withdraw from CNCD and many of them are concerning about the way how your counterparts were acting (?).
My Dear brother Dr Ley, make sure every single human on this Earth (black, white, yellow or red skin) could feel what is good or bad to her or to him without being in any school; and in another way, what do mean human rights to you or to me does not matter as long as we did not yet see the end of the whole human imagination.
January 27th, 2012.
Korei Djimi president of RTJ. 
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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 03:16

Le Président tchadien Idriss Déby Itno a limogé vendredi deux ministres, dont celui de l'énergie et du pétrole, par décret présidentiel lu à la radio nationale.

Selon le décret, le président a nommé Brahim Alkhalil Hiléo au poste de ministre de l'Energie et du Pétrole en remplacement de Mr Tabé Eugène.

M. Bendoumra Kordié (est nommé) au poste de Ministre du Plan, de l'Economie et de la coopération internationale en remplacement de Mr Mahamat Ali, ajoute le décret.

Selon le texte, qui ne donne aucune explication quant au limogeage de ces deux ministres, ceux-ci sont appelés à d'autres fonctions.

Le limogeage du ministre de l'énergie et du pétrole intervient à un moment où le pays traverse une crise sur la question pétrolière, la raffinerie de Djermaya au nord de N'Djamena, construite par la Chine et inaugurée en juin 2011, ayant été fermée jeudi par les autorités en raison d'un différend sur les prix du carburant.

le ministre (Eugène Tabé) a mal négocié avec les Chinois ... notamment le prix du carburant dès l'ouverture de la raffinerie, ce qui a entraîné aujourd'hui le blocage dans les discussions avec les Chinois, a déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat un officiel tchadien.

Le ministre du plan sortant est également une victime collatérale du problème de la raffinerie parce qu'il est signataire de toutes les conventions entre le Tchad et ses partenaires. Les Chinois menacent de dénoncer la convention qui les lie au Tchad, a indiqué la source.

Le président Idriss Deby Itno avait inauguré en personne la raffinerie en juin estimant qu'elle était le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad et espérant même ravitailler la sous-région.

De source officielle en 2011, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiment publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.


(©AFP / 27 janvier 2012 23h44)


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