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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 23:00

 

 

Palais_Rose.jpgUne chose est perceptible comme le nez au milieu de la figure : moins d’un mois seulement après l’effacement tragique de son mentor Mouammar Kadhafi, Idriss DEBY ITNO a peur, terriblement peur. Il sue même à grosses gouttes. Il a peur d’une révolution de palais. Peur d’être brutalement culbuté du pouvoir par une coalition de forces centrifuges. Et bien sûre peur des froncements de sourcils de Nicolas Sarkozy. Et pour conjurer toutes ces peurs, il n’a trouvé qu’une seule solution, celle du pire : le repli  identitaire et la protection derrière le bouclier tribal. Il ne veut plus désormais compter que sur les Béris. Ceux du Tchad et surtout ceux du Soudan. Vous avez dit Soudan ?

 

A la suite de la fameuse réunion de Berdoba du 30 Octobre dernier au cours de laquelle Idriss DEBY ITNO avait appelé tous les Béris du Tchad à l’union sacrée et au soutien pur et dur de son régime, le Sultan Président organise réunion sur réunion, sans désemparer. Cette fébrilité cache mal le désarroi dans lequel est plongé le dictateur qui, tout autour de lui, ne voit plus que des ombres menaçantes.

En tout cas, l’une des plus impressionnantes réunions que le potentat a tenues ces derniers temps est bien celle du début de la troisième semaine du mois de Novembre dernier – précisément dans la nuit du 15 au 16 Novembre au domicile même de son frère DAOUSSA à N’Djamena. Ce fut une assemblée exclusivement familiale à laquelle avaient pris part les membres les plus irréductibles de la nomenklatura zaghawa et de la famille nucléaire du despote. Au cours de cette plate forme carrément fermée, les participants purent constater que l’actuel occupant du palais rose était loin d’être serein, son discours ne reflétant que la peur panique. Ainsi, de la bouche même de quelques participants de cette réunion, d’entrée de jeu DEBY a comparé son régime à un oiseau,  depuis la mort brutale de Mouammar Kadhafi.

En effet, à en croire les propos durement exprimés  par le tyran ce jour là,  avec la disparition du « guide » Libyen, ce sont les ailes de cet oiseau qui auraient été amputées. Mais après les ailes, a continué  le général Sultan, les pattes de l’oiseau courent le risque d’être coupées à leur tour à brève échéance par toute une foule de menaces plus ou moins distinctes ; et parmi celles-ci un éventuel retournement d’humeur de Nicolas Sarkozy qui – DEBY ne le sait que trop bien – n’a jamais réellement porté dans son cœur depuis que ce dernier ait soutenu militairement le régime de Kadhafi - le régime barbare en place au Tchad, et  serait bien capable de lui balancer une ruade de derrière les fagots à tout moment avant la présidentielle française.

Ainsi, pour prévenir ou faire face à ces dangers que le despote estime réels et imminents, il a recommandé aux Béris d’être extrêmement vigilants et de se serrer fortement les coudes. Mais toutefois, a précisé le maître du Tchad, il importera – dans cette logique -  de se méfier des Borogate qui, bien que de la famille des Béris, selon lui -  et malgré le  fait d’avoir été  invités dans l’union sacrée – ne mériteraient pas  qu’on leur accorde une confiance aveugle. Certainement à cause, selon DEBY,  de leur trop grande proximité avec les Goranes.

A cet effet, le Sultan-Président a prescrit à ses affidés d’avoir une attitude mi figue mi raisin vis-à-vis des Borogate : leur manifester en public des marques d’affection chaleureuse, mais quand il sera question  de prises de décisions ou de mesures importantes, les en écarter sans aucune hésitation. On voit que la confiance règne dans l’union sacrée …

En clair : faire semblant d’être avec les Borogate, leur faire croire qu’ils sont un rouage important dans la stratégie de protection du régime, mais s’en méfier comme de la peste.

Mje_elements_dans_Kurdufan_Sudan.jpgIl faut en tout cas constater que la logique forcenée  du verrouillage du pouvoir par le bouclier tribal au Tchad ne date non seulement pas d’aujourd’hui, mais encore plus ne se limite pas seulement aux limites territoriales de ce pays. En effet, une semaine avant la réunion tenue au domicile de DAOUSSA à N’Djamena, le général Sultan avait expédie une trentaine d’émissaires au Soudan pour réchauffer les contacts et signer de véritables pactes avec les Béris  de l’Est – les frères de sang de l’autre côté de la frontière – qui, personne ne l’ignore, sont tous des combattants ou des fidèles du MJE.

Il est vrai que les liens de sang avec le leader du MJE – zaghawa du Soudan - ont longtemps permis au général Président de soutenir ouvertement cette faction extrémiste de la  rébellion soudanaise en lutte contre Omar el Béchir. Et aujourd’hui que Khalil IBRAHIM,  contraint de fuir précipitamment la Libye pour retourner se réinstaller au sud du Soudan,  à la suite de l’élimination de Kadhafi – qui l’y entretenait, – cet appel à la rescousse de DEBY tombe comme du pain béni pour les rebelles soudanais qui ne demandent que ça.

Personne, en tout cas, n’a oublié que l’appel au secours de DEBY d’aujourd’hui en direction des « cousins » du soudan n’est rien d’autre qu’un bégaiement de l’Histoire. En 1990, au moment où il n’était encore que le « Lieutenant-colonel Idriss DEBY », et  qu’il était entretenu par Omar el Béchir à Khartoum, le tyran d’aujourd’hui ne s’était lancé à l’assaut de N’Djamena que grâce à l’engagement total et inconditionnel de ces Béris du soudan qui avaient  en réalité constitué l’essentiel de sa force de frappe militaire. Ce n’est que grâce à eux qu’il avait décroché la timbale – bien entendu avec le soutien de la France, de la Libye et du Soudan.

21  ans après, il revient de nouveau vers ses « frères » de l’Est,  cette fois pour préserver un pouvoir qu’il n’a acquis que grâce à leur fidélité au lien de sang.

Autre signe symptomatique du déplorable état d’esprit du despote tchadien en ce moment, lors de la réunion tenue chez DAOUSSA à N’Djamena, Idriss DEBY – obsédé par une sorte de complotite maladive – n’en finissait pas de hurler à la nécessaire union de tous les Béris du Tchad et des pays environnants.

Mais ce qui a jeté un véritable coup de froid sur cette rencontre, c’est que DEBY – sans mâcher ses mots – a demandé à tous ces proches de mettre leurs familles et leurs avoirs à l’abri, et même de garder très peu d’argent dans les banques du pays.

C’est au moment de clôturer cette réunion qui a vraiment été orageuse, DEBY avait constitué deux délégations auxquelles il a donné des missions bien précises : La première, conduite par Issaka Diar, accompagné de Mahamat Saleh Adoum Djero, a été envoyée à Am-Djarass négocier et renforcer l’union sacrée et les Béris du Soudan et  le MJE. La rencontre a eu le lieu le 20 novembre où la présence d’une forte délégation, d’environ une dizaine de véhicules venue de l’autre côté de la frontière soudanaise, a été constatée par notre correspondant. Un pacte d’alliance serait signé et l’assemblé aurait prévu courant ce mois une réunion de haut niveau à N’Djamena.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 05:30
korei djimi
Normalement Idriss Deby ne s'entendait pas qu'il eut fait au tant de temps au pouvoir. Mais depuis lors, les jours se suivent comme en un clin d'oeil et se multiplient sans que les peuples tchadiens ne voient même pas un jour qui soit mieux que le pire de toute leur vie; ce qui veut dire qu'il n'y a rien que les malheurs de faim, des maladies, les crimes, les assassinats, les spoliation, etc, qui s'accumulent à la minute près et cela est la vie de tous les peuples tchadiens du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, qui va de mauvais en grave, de très grave au pire irréversible. De toutes les façons, la fin tragique d'Idriss Deby est une question de temps et le jour "J" viendra exactement comme celui de son ami et protecteur libyen Khadafi! Les facteurs declencheurs de cette fin tragique sont nombreux et se font de plus en plus visibles et concrets.
 
1) La grogne sociale: Les syndicats de travailleurs tchadiens, les etudiants, leurs familles, etc, durcissent le ton pour reclamer leur salaire avec une augmentation de 20% mais pris de panique, Idriss Deby leur promet une augmentation de 40%; pourtant, même s'il leur augmente 100%, avec quoi va-t-il les payer? D'ailleurs, il ne payera même pas un sou et le contraire sera la balle (qui viverra verra). Il y a un proverbe du village qui dit que vaut mieux que quelqu'un te tue que de mourir par la faim. Aucun sou du revenu de l'Or noir ne rentre dans les caisses mêmes du régime au profit de la collectivité moins encore d’autres recettes ne sont nulle part. Les chambres à dormir d'Idriss Deby Itno sont le trésor public du Tchad. Alors, pendant combien de temps encore Idriss Deby peut mentir pour confisquer le pouvoir des peuples tchadiens. Ce qui est trop marrant, c'est que les Tchadiens croient qu'il y a un État avec un gouvernement capable d’être responsable et appelle Idriss Deby de "Monsieur le président de la Republique"!  Idriss Deby Itno est une personne sans foi ni loi et ne changera que s'il est sous la terre et il le sera tôt ou tard!
 
2) La démobilisation ou pas des hommes en tenue est un autre facteur déterminant et très sensible contre le dictateur. Depuis le démantèlement de la résistance par le régime de Khartoum, Idriss Deby croit que c'est fini des coups de force armée contre lui, mais celle de la rue est plus légitime et irréversible qu’il oublie, à l'exemple de nos amis tunisiens, égyptiens, libyens et bientôt les syriens, les yéménites, etc, dont le message commun est très patent contre les dictatures tyranniques dans le monde entier. Il y a un proverbe du village qui dit qu'un chacal ne mourra que quand il devient plus gourmand. Alors, jusqu'au jour "J" de la fin tragique de sa personne, tout dictateur croyerait être eternel, parce que le pouvoir est un existant de la folie de l'homme. Le fait de minimiser les hommes est une erreur fatale. Mais posons-nous la question suivante: Pourquoi, Idriss Deby, en un moment, laisse faire sciemment et encourage meme tous les désordres possibles et en un autre moment, il prétexte vouloir les régler? Plus ces hommes sont abandonnés à leur triste sort, plus le rang de coupeurs de routes se gonfle parce que le message d’Idriss Deby Itno est toujours clair, c'est "allez-y vous débrouiller" n'est-ce pas?
 
Le cas des diasporas tchadiennes à l'étranger, particulièrement au Canada ou en France, le réticule ne tue pas les Tchadiens; au lieu de s'unir contre Deby, ils se mettent au service de Deby. Tout le monde est devenu prostitué de Deby en âme et conscience, que le tout puissant nous préserve de ce comportement de ni animal ni diable! Nous demanderions aux autorités canadiennes de bien vouloir revoir toute personne tchadienne qui utiliserait les passez-ports canadiens au profit de sales missions de corruption, d'intelligence au compte d'Idriss Deby Itno du Tchad et aussi bien vouloir rapidement faire une investigation de tous les ressortissants tchadiens sur le territoire canadien pour éviter tôt tout usage des documents canadiens dans l’interêt du mal contre les peuples innocents du Tchad en priorité.
 
Pour qu'il y ait une stabilité dans le sahel entre surtout le Niger, la Libye et le Tchad, il faut que les dictateurs soient renversés parce que ce sont eux qui veulent créer et alimenter des désordres pour se maintenir longtemps au pouvoir. Depuis que le monde est monde, les despotes dictateurs, les tyrans, eux-memes sont les vrais responsables des causes de leur fin tragique.
 
Korei Djimi, president de RTJ.
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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 04:59

Depuis la Création de Facebook, un observateur avisé notera que les intervenants dans les débats tchadiens sont de trois types : D’un côté, viennent des vrais révolutionnaires avec leur critique constructive, qui militent sans haine, sans rancune pour un Tchad de droit ; de l’autre côté des soi-disant révolutionnaires mais en réalité profiteurs, tribalistes, à l’esprit vengeresse, qui ne sont là que pour critiquer Deby dans le but de le voir partir, de se venger ; enfin, vient la catégorie des griots qui remplacent les dignitaires du régime en place ( puisque aucun membre du gouvernement ne vient se défendre).C’ est de cette catégorie que nous parlerons, dans cet article.
Les arguments essentiels (mais sous le couvert du patriotisme) de ces griots sont les suivants : 1- Si Deby part, qui va le remplacer ? 2- Nous ne voulons pas un bain de sang encore parce que les tchadiens ont trop souffert 3.C’est Dieu qui a posté Deby au pouvoir, il ne faut donc s’opposer à lui, 4.Au lieu de critiquer depuis l’étranger et inciter les élèves à se faire tuer descendez vous-même sur le terrain !

Je m’en vais répondre à ces âneries

A prime abord, moi personnellement, je n’appartiens à aucun parti politique, je n’ai connu ni de loin, ni de près un leader politique au Tchad ! C’est donc par pur patriotisme (pas dans votre sens) que je critique ce régime incapable de Deby ! Incapable justement parce que depuis 21 ans, ce ne sont que des promesses mais rien de concret !

1- Si Deby part, qui va le remplacer ? Des gens qui réfléchissent bien, qui vont à la profondeur dans leur analyse, ne peuvent pas avancer de telles sottises ! On voit donc clairement que, soit vous êtes des imbéciles ou des idiots , soit vous êtes des esclaves du régime (vous avez un ami qui a père qui bouffe avec Deby, ou alors, un de vos parents bouffe avec le régime, bref on ne chie pas sur ce qu’on mange ou sur celui qui vous permet de manger).Les deuxièmes catégories ne sont pas récupérables du moins, tant que leurs parents ou les parents de leurs amis continueront à vivre des miettes des Itno et des Hinda!Bien qu’ayant des amis proches du régime ou avec des parents proches du régime, bien qu’ayant des parents qui ‘’mangent’’à la présidence avec le régime, je ne peux, par lâcheté ou par crainte d’être torturé, rejeter cet appel de la conscience qui m’oblige à dire haut et fort la vérité : Pour les imbéciles et les idiots , je m’en vais répondre à leur question : Dans ce Tchad avec ses millions d’habitants, il y’a et il y’aura toujours quelqu’un pour faire avancer ce pays !Et ce quelqu’un, ne fait pas partie de tous ces hypocrites qui remplissent les colonnes des journaux locaux, non, Pour dénicher ce individu, il nous faut des élections libres et transparentes après des campagnes ! Ce n’est qu’au cours de ces campagnes, qu’on dénichera notre oiseau rare ! Pour exemple, des solides compatriotes comme Jacqueline Moudeina peuvent nous aider à espérer un lendemain meilleur ! Patiente, efficace, déterminée, Maître Jacqueline Moudeina, fait partie des gens qui ne se vantent pas, qui ne luttent pas pour leur intérêt personnel mais par conviction .Je ne la connais, ni de loin, ni de près cependant à mon avis, si, elles acceptent vraiment de se présenter, ce serait déjà un atout ! Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres et des citoyens capables, plus capables que Deby, il y’ en a des millions au Tchad , que ce soit du côté de nos frères du nord, ou du sud!

2- Nous ne voulons pas un bain de sang encore parce que les tchadiens ont trop souffert…Là encore, vous méritez bien votre qualificatif de ‘’imbéciles’’ (je ne parle pas des griots car ceux-là ils sont irrécupérables).Il est aisé de constater, qu’en ce sens, vous parlez des rebelles !Or, les rebelles, ce sont des gens qui ont pris leur arme et qui ont voulu combattre le régime et qui déjà connaissaient les conséquences de leurs actes.Les vrais bains de sang, sont causés par l’incompétence de notre régime en place. Dès son arrivée, le Mps a instauré un climat de favoritisme, de corruption, de népotisme, d’impunité, ce sont à mon humble connaissance tous ces facteurs qui ont sont à l’origine de toutes les pertes humaines dans notre pays: Maître Joseph Behidi ; Brahim Selguet, Ibni Oumar, sans oubliés ces paisibles citoyens qui se font poignardés ou tuer par balle d’arme chaque heure qui passe, sans que la police n’interviennent parce que les policiers eux-mêmes sont à l’origine de ces assassinats ou en sont complices.Une fois de plus, nous indexons le régime incompétent, incompétent justement parce que on ne peut pas admettre, que des même assassins répètent leur acte chaque semaine, on ne peut pas admettre que dans un pays qui se permet de construire un aéroport à 500 milliard, on arrive pas à construire un centre de santé, A 20 km, derrière le terrain SNER au quartier Habbena, pour secourir ces bambins qui meurent en pagaille, parfois seulement d’une diarrhée aiguë ou d’une pneumonie ! Il faut être un aveugle pour refuser, que le Tchad, va mal, très très mal !
3-C’est Dieu qui a posté Deby au pouvoir, on ne peut pas s’opposer à son autorité : Drôle de façon de spéculer. Vos pasteurs et autres Imams ne vous t-ils pas autant appris que le Diable aussi a des pouvoirs ? Comment Dieu peut-il maintenir au pouvoir quelqu’un qui tue, qui pille sans arrières pensés ? Qu’est ce que Maître Behidi a fait ? Qu’est ce que Brahim Selguet a fait à cet ‘’homme de Dieu’’ pour qu’il mette un terme à sa vie comme ça comme bon le semble ? N’est-ce pas votre homme de Dieu qui a affirmé il y’a 21 ans qu’il nous apportait la liberté, rien que la liberté ? C’est ce que Selguet a sollicité quand il s’est fait tué non ? Pensez-vous qu’un homme de Dieu assassine sans logique? Pour le chrétien que je suis, je demande à mes frères chrétiens qui se laissent embobiner par les pasteurs incultes, profiteurs, francs-maçons, de méditer et de LIRE BIEN LA BIBLE !

4- Au lieu de critiquer depuis l’étranger et inciter les élèves à se faire tuer descendez vous-même sur le terrain ! Développement vraiment risible : La grève des étudiants, est-ce que c’est sur Facebook qu’elle est née ? Les étudiants tchadiens ont toujours réclamé par la voie légitime de la grève leur bouse avant même que Facebook aie vu le jour.Tous les articles que les gens publient, nul n’est en mesure de prouver que les jeunes les lissent (manque d’électricité, de Cyber. café, de crédits pour naviguer via mobile).Je ne vois donc pas de quelle manière on peut inciter des jeunes à la révolte par Facebook. Les gens sont déçus par la politique de Deby sur le terrain, voilà les arguments qui penchent pour le soulèvement au Tchad.Les jeunes notamment, à opposée de leurs ainés, ces éternels peureux, ont compris, que ce n’est pas Dieu qui viendra les délivrer, mais eux même, conscients déjà, que leur voix, c’est celle de Dieu.Nous sommes prêts à MOURIR POUR VOTRE BONHEUR HYPOCRITES ET LÂCHES QUE VOUS ÊTES.Moi personnellement, si j’étais au Tchad, si je ne vivais pas une situation académique difficile, j’irais au Tchad et je descendrais dans les rues avec mes collègues étudiants, pour l’obtention d’une satisfaction totale. LE PEUPLE TCHADIEN DE 2011 et DES ANNEES A VENIR EST PRÊT A SE FAIRE TORTURER, ARRÊTER ET ASSASSINER POUR L’INSTAURATION D’UN ÉTAT DE DROIT. Autre raisons de ces soulèvements : Le 4eme pouvoir a commencer à récolter les fruits de son labeur.Dieu merci la presse privée au Tchad ne s’est jamais laissée intimidée et à continuer à jouer noblement sa mission.Aujourd’hui, c’est le fruit de tous vos sacrifices que la jeunesse veut inciter ces incompétents qui dirigent le pouvoir de force à avaler. S’il y’a un secteur qui a déjoué les suppositions des colonisateurs près à quitter l’Afrique, c’est bel et bien celui de la presse Privée. Merci, Messieurs et Mesdames les journalistes Tchadiens !
Pour mettre un terme à ce article, j’invite tous ces griots du Mps à se déclarer ‘’PARTISANS DU MPS’’ dans leurs interventions.Qu’ils arrêtent de parler au nom du peuple, parce que ce peuple tchadien dans sa majorité a depuis belle lurette rejeté la politique de Deby, il lui manque seulement, de sang froid et de leaders pour aller au bon de ses méditations.Vous donc, qui parlez de bain de sang, arrêtez votre Hypocrisie.J’ai suivis pendant une semaine, ceux qui défendent de tels arguments et j’ai fais un constat très significatif : Tous ces patriotes aveugles ont d’une manière ou d’une autre des liens avec la famille du premier ministre , des membres du gouvernement, des députés de la majorité, le Mps. Je peux citer tous les noms si tel est mon désir mais je m’abstiens, par respect pour votre vie privée et alors de grâce soyez clairs ou taisez vous et laissez des hommes et femmes qui ont compris ce que veut dire ‘’Ta liberté naîtra de ton courage’’débattre de l’avenir de leur pays, de leur cher pays et trouver des solutions pour enfin FAIRE DÉCOLLER LE Tchad. Vous, vous avez déjà un instrument de taille : La Télé Tchad pour mentir à votre guise alors, votre gueule je vous prie !

Vive le Tchad, vive la révolution ! Tous unis nous vaincrons les forces du mal !

LE PATRIOTE 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 00:14

monza 2

De nos jours, la capacité et l’habilité d’une communauté, société ou  d’un groupe à réagir promptement et efficacement contre ce qui opprime ou ce qui se passe au niveau tant local que global c’est son système de communication: manière de circuler et partager l’information. Un bon réseau de communication, c’est ce qui permet aux individus de rester vigilants, informés et éduqués de ce qui se passe autour d’eux. Au Tchad et dans la diaspora, rien ne nous unit et tout nous divise! Il y a un déficit communicationnel de taille, donc pas d’entente, au Tchad et entre Tchadiens. L’indifférence partout et dans toutes les couches de la société tue l’idée d’organisation politique chez nous. Car l’intérêt personnel supplante le patriotisme.

Politiquement, beaucoup d’entre nous profitent des échecs du MPS et des imperfections du Président Idriss Deby pour alimenter des débinages sans incidences majeures sur le changement que tout le monde souhaite dans le pays. Que ce soit au Tchad ou partout dans les communautés tchadiennes que je connais, les ragots, les on-dit, les délations, trahisons et assassinats de caractères etc. constituent des modes de communication de prédilection chez les Tchadien(ne)s. Ces bavardages personnels empêchent de mener des discussions éclairées concernant les conditions politico-sociaux du pays et d’accoucher des solutions de sorties de crises. Le mot chic de ce genre de communication dans nos communautés c’est le Kongossa.

Depuis l’avènement de la démocratie dans le pays et des autoroutes de la communication (Internet), une bonne partie de la couche de la population tchadienne alphabétisée à accès au moins aux diverses sources de media pour s’informer et communiquer. Mais le hic est que cette petite communauté tchadienne instruite du pays et de la diaspora se sert mal des multimédia d’information et de communication à sa disposition pour échanger et provoquer une prise de conscience du problème tchadien. Par exemple, aucun des opposants politiques qui ont appelé au boycott des dernières élections présidentielles au Tchad n’a pensé utiliser l’Internet pour donner les dernières consignes après leur interdiction de tenir des meetings à travers le pays. En fait, ces outils de communication et d’information qui permettent d’échanger à distance sur tous les sujets sont mal partagées, gérées et négociées par les Tchadiens - de N’djamena à Montréal en passant par Cotonou, Dakar et Paris.

 C’est dire qu’il n’y a pas d’osmose entre Tchadiens de l’intérieur et de l’extérieur dans la production et le partage d’information d’événements sociopolitiques ou de convergence d’idées via le Net. Le peu de communication ou de partage d’information qui se passe entre les deux extrêmes (surtout sur les blogs) n’est basée que sur des nouvelles glanées derrière les séckos de N’djamena ou d’opinions fumeuses d’individus en mal de réputation et sensation. En outre, toutes les générations de tchadien(ne)s communiquent à peine sur le problème tchadien. Elles se vouent une haine personnelle, tribale et régionale inouïe partout ou elles se trouvent. Alors, tout cela constitue déjà un poison et un frein à la cohésion nationale, à l’entente sur les principes de base d’une nation, et surtout au redressement politique que tout le monde souhaite ardemment. Ainsi, voyons, si les Tchadiens ne savent pas s’organiser politiquement, s’unir, communiquer et discuter de leur avenir et du pays, en quoi le Président Deby ou le MPS en sont-ils responsables? Doit-on apprendre ici aux Tchadiens à faire des grimaces ?

Au lieu que les nouvelles technologies de l’information et de la communication aident à rapprocher les diverses générations de tchadiens afin de mieux communiquer et échanger à distance sur le devenir tant politico-social qu’économique du pays, ces outils ne servent qu’à afficher nos complexes identitaires tribaux et religionnaires en proférant des insultes insensées. Il y a rarement de commentaires et contributions positifs aux débats. Pour preuve, il n’y a qu’à faire un tour sur les blogs tchadiens ou assister à une rencontre (politique ou sociale) d’une communauté tchadienne!  Le pire c’est qu’on oublie qu’il y a des non tchadiens qui fréquentent ces blogs ou rencontres pour s’informer de  la politique tchadienne. Alors, quelle image ou idée ces visiteurs auront-ils des Tchadiens et de leur maturité politique à communiquer entre eux? L’autre bévue est que la médiocrité est plus exaltée que la compétence à tous les niveaux de débats. Par conséquent, tout ce manque de débats constructifs et d’activisme politique n’est pas à mettre indument aux actifs du Sultan Deby. C’est plutôt à mettre aux comptes de l’agoraphobie des Tchadiens.

Bref, faites un tour sur Facebook ou Hi5 et vous verrez comment les Tchadiens échangent leurs points de vue sur ces réseaux sociaux. Certain(e)s  Tchadien(ne)s ont presque 4000 amis ou correspondants. Dans d’autres pays, cela constitue déjà une base politique à sensibiliser. Mais ce qui est marrant  chez les tchadiens sur Facebook et Hi5 c’est qu’ils utilisent les ‘thumbs-up’(levés de pouce) pour se féliciter des photos, chemises, robes et casquettes qu’ils portent et affichés sur leur page de garde! Aucune discussion ou communication sur leur communauté ou pays! Voilà l’avantage que la jeunesse tchadienne qui veut le changement tire de l’usage des multimédia ou réseaux sociaux. Quel changement peut-on apporter quand une jeunesse est si inconsciente de son avenir ?

Comment peut-on faire une révolution ou arriver à changer un régime dans un pays où les gens se communiquent à peine? Que faire quand les associations et les partis politiques ne communiquent pas avec leurs bases? A quoi s’en tenir quand les étudiants et les enseignants ne s’accordent sur rien et ne se soutiennent plus? Sur qui compter quand les travailleurs se désolidarisent de leurs syndicats pour aller chercher une pitance personnelle? Que peuvent dire les intellectuels quand ils sont complices devant ce qui opprime? Qui peut conscientiser les enfants quand mari et femme se déchirent pour servir un régime à leur profit individuel? Ainsi, l’alibi comme quoi Deby est le seul responsable du malheur des Tchadiens doit cesser d’exister dans nos subconscients! C’est vrai que Deby est à la tête du pays ;  mais n’a-t-il pas dit aux politiciens tchadiens qu’ils gèrent  tous ce pays (en bien et en mal)? N’a-t-il pas dit aux Tchadiens que ce pays les appartient et qu’il s’en fout s’ils ne veulent pas le construire? En plus, Deby est-il vraiment partout en train d’empêcher aux Tchadiens de s’organiser, de communiquer  et de s’entendre sur les principes élémentaires de leur vie en communauté ou de lutte politique ?

Si Idriss Deby s’en sort bien dans cette bouillabaisse tchadienne, c’est que les Tchadiens dans leur majorité lui donnent la chance d’exploiter l’incapacité politique qu’ils affichent à s’unir et communiquer pour exiger le changement. Le Président Deby lui au moins sait ce qu’il veut en tant que politicien et y met les moyens pour y réussir. Voilà la différence que les rêveurs d’un avènement politique au Tchad oublient du répondant qu’à Idriss Deby face à l’adversité. Je ne dis pas cela pour m’attirer les grâces de N’djamena, mais pour étayer simplement mes propos et demander aux Tchadiens d’être conséquents dans leurs dires et comportements politiques face au rêve du changement! C’est en s’organisant en communautés et en communiquant entre Tchadiens qu’on pourrait aider le pays à sortir de son carcan sociopolitique. Nous sommes victimes de nos propres indifférences et isolements politiques. D’ailleurs Deby lui-même n’est-il pas otage de son clan et de ses sponsors ? Si j’étais marxiste je dirais ‘populations tchadiennes unissez-vous d’abord’. Cherchons désormais à savoir échanger positivement afin de communiquer à Deby le changement à la tchadienne!

Laounodji M.Monza

Washington DC

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 05:30

Timane-erdimi.jpg

Les Etudiants tchadiens en lutte pour leurs droits ont reçu votre communiqué de soutien, comme une claque en pleine figure. Vous M. Timan Erdimi, l’Eminence Grise de ce système ignominieux en place qui fait notre malheur et creuse nos tombes depuis 21 ans, soutenez notre lutte! Franchement, vous êtes sans morale.
Vous dites dans votre communiqué que « depuis plus de 20 la jeunesse a manqué de moyens à son épanouissement » C’est vrai. Mais vous oubliez de préciser que pendant près de 18 ans (puisque vous êtes opposant par défaut que depuis 2008) vous étiez aux premières loges des commandes de l’Etat. Pourquoi n’aviez vous pas œuvrer à l’épanouissement de cette jeunesse ? En réalité, c’était le cadet de vos soucis trop occupé que vous étiez à faire et défaire les gouvernements au gré de vos propres intérêts voire de vos humeurs. Vous dites également « que la jeunesse a été volontairement orientée vers le gain facile… » Ceci également en partie vrai du moins s’agissant de la jeunesse de votre clan qui miraculeusement, compte parmi elle de nombreux millionnaires ou milliardaires et dont beaucoup sont analphabètes. Pour nous autres, c’est-à-dire l’immense majorité des jeunes tchadiens, l’argent, le gain facile, nous n’en avons jamais eu. Bien au contraire, notre quotidien est fait de sueur, de sang, de dur labeur, de travail ingrat dans les meilleurs des cas et dans les pires, de chômage et d’une injustice sans nom.

Pensez vous qu’on vous ait oublié? Ou que votre nouveau pseudo statut d’opposant vous réhabilite de facto de vos pêchés originels ? Vous croyez que de votre exil doré à Doha vous pouvez continuer à manipuler les gens comme d’habitude ? En ce qui nous concerne : C’est RATE. Vos larmes de crocodile sur notre sort vous pouvez les sécher. Elles ne nous émeuvent pas du tout et pour tout vous dire, nous écœurent au plus haut point.
Si vous voulez vraiment nous soutenir et contribuer un tant soi peu pour une première fois dans votre misérable vie au bien-être du peuple tchadien, retirez vous et disparaissez définitivement de la scène politique tchadienne, vous personnellement, votre oncle de Président, votre alter ego de frère tapit dans l’ombre, vos enfants, vos cousins, neveux, nièces, sœurs, tantes…Toute votre clique de prédateurs fossoyeurs du Tchad.
Depuis 21 ans que ce peuple vous supporte, c’est trop ! Ça suffit ! DEGAGEZ !
Non M. Erdimi! Notre lutte n’est pas la Vôtre. Et l’argent du pétrole pour notre épanouissement dont vous parlez, une bonne partie se trouve sur votre compte personnel et l’autre partie dans ceux de vos parents.
Oui, ce peuple est spolié et vous êtes du lot de ces « quelques barons du régime » qui se sont servis sans vergogne.
Oui, un jour, viendra où ce peuple dont vous vous moquez et méprisez dans votre communiqué infect, vous traduira tous devant la justice pour tout le mal que vous lui faites. Inch Allah !
Dans cette attente proche, nous continuerons à lutter pour notre dignité et surtout sans votre maudit soutien.
Collectifs des Etudiants Tchadiens Grévistes(CETG).
Fait à Ndjamena le 15 novembre 2011

Source: tchadonline

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 05:10

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Suite aux interrogations laissées sans réponses par un compatriote sur l’hymne national du Tchad, je tiens à apporter ma modeste contribution. Ainsi dans les lignes et les paragraphes qui vont suivre j’essayerai d’exposer mon point de vue sur ce sujet qui me tient particulièrement au cœur.  Les internautes ne sont pas sans le savoir que l’ex-république communiste : la Roumanie s’est offerte facilement notre drapeau national. Certaines mauvaises langues affirment que le gouvernement Tchadien était complice ; dans cette affaire, les noms des frères jumeaux : MM. Tom et Timan Erdimi et celui de leur oncle : le despote cruel Idriss étaient cités. C’est pourquoi, les compatriotes doivent  être vigilants, sinon la nation risque de perdre la « La Tchadienne » comme elle a perdu le pétrole et le tricolore.

 Tout d'abord, l’hymne national de l'Afrique du Sud moderne et démocratique, est une réunion de deux hymnes jusqu’à la distincts : le « Nkosi Sikeleli Afrika » qui est une chanson guerrière et controversée de l'Anc et « Die Stem » (the call of South Africa) des Boers. Aux États unis d’Amérique, les citoyens hispanophones (les latinos ou spanish) ont traduit l'hymne national de leur pays en espagnol mais interdit par une loi signée par G. Bush. Alors je ne vois aucune impossibilité quant à l’adaptation de la « Tchadienne » dans nos langues et dialectes nationaux. Est-elle traduite en arabe ? C’est une question que je laisse sans réponse puisque je suis dans une totale méconnaissance sur ce point. Mais s’il s’avérerait qu'elle n'avait pas été, et ce que je doute au plus fort, ça serait tout simplement un scandale de la part aussi bien des gouvernants d’un État qui se proclame bilinguiste, que des intellectuels arabophones parmi les illustres professeurs de l’université Roi Fayçal.
Toutefois je reconnais sans le moindre réserve, que « nous » en tant que tchadiens, nous nous manquons de tout ce qui pourrait faire de nous des bons et peut-être honnêtes compatriotes. La volonté patriotique, le sacrifice de soi pour la patrie et le devoir du bon citoyen, nous font cruellement défaut parce que, tout simplement nos ainés : dans leur incapacité à pouvoir faire face aux multiples exigences auxquelles le pays s’était subitement retrouvé au lendemain du 11 Août 1960. Ils ne nous ont donc ni appris à comment aimer et chérir « le pays de nos ancêtres » et moins encore d’arriver à encrer en nous, la notion du mot « patrie». En revanche, ils nous ont éduqués pour nous inculquer des idées et des idéologies qui n’ont pour seul et unique but que de dresser les tchadiens les uns contre les autres en frères-ennemis. Pour arriver à leurs fins, les politiciens n’avaient pas épargné la religion et les âmes dévotes s’étaient mises au service du diable en perchant du mensonge. Ainsi, nous sommes tous des victimes de nos ainés et de nous-mêmes par le fait que jusqu’au jour d’aujourd’hui nous ne nous sommes pas toujours à mesure de comprendre et de déceler les réelles motivations des anges et démons de la vie politique du Tchad. Pire encore, certains compatriotes continuent à dormir en dehors du sommeil bien que le son de la cloche du « nouveau réveil » de la jeunesse consciente du Tchad leur est parvenu. La génération de l’indépendance, de celle qui l’avait suivie et surtout celle de maintenant, elles ont fait de nous des individus orphelins terre à la merci du froid et du racisme, des étrangers sous d’autres cieux, des apatrides loin des esprits des nos aïeux, des exilés sur des terroirs lointains.
Qu’est ce que le peuple Tchadien a fait de si mal pour subir une telle humiliation ? Ne –c’est-pas la faute du Frolinat et les gouvernements qui se sont succédés tout au long de 5 décennies ?

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 04:34

- Vu la Déclaration Constitutive du FPRN,

- Vu les Statuts du FPRN,

- Vu la décision n° 01/04 du 05 Janvier 2004 portant nomination des membres du Comité Politique,

- Considérant que le comportement de Monsieur Alio Abdoulaye depuis Octobre 2009 vise à la

démobilisation et au découragement des militants des sections urbaines du mouvement,

- Considérant que Monsieur Alio Abdoulaye a pris langue à Paris avec des agents du gouvernement sans

mandat et sans en rendre compte au mouvement et que son attitude depuis est devenue ouvertement

intrigante,

- Considérant la synthèse de la concertation entre les cadres des Comité Politique et Militaires du 10

Novembre 2011, comportant des accusations graves de tentative de conspiration en vue de diviser le

FPRN,

Le Président du Conseil de Coordination du Front Populaire pour la Renaissance Nationale,

après avoir consulté les autres membres du Comité Politique,

décide:

- L'exclusion à compter de ce jour, de Monsieur Alio Abdoulaye du FPRN et de toutes ses instances,

- L'intéressé ne peut plus engager le FPRN de quelque manière que ce soit.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 04:28

 

Afin d'examiner la situation du mouvement et son fonctionnement depuis quelques mois, les membres du Comité Politique et du Comité Militaire du FPRN dont les noms suivent ont mené une réflexion du 8 au 10

novembre 2011:

- Abdou Djamal, membre du Comité Militaire, Chef d'État Major Général Adjoint

- Adam Tanguir Abakar, membre du Comité Militaire, Commandant du Groupement N° 3

- Adelaziz Ahmat Kikigne, membre du Comité Politique, Conseiller du Président;

- Ahmat Ibrahim Dahab, membre du Comité Militaire, Commandant de la Police Militaire;

- Ahmat Selim Ali, membre du Comité Militaire, Commandant du Groupement N° 1;

- Badour Abdelkerim Badour, membre du Comité Politique, Conseiller du Président

- Bechir Boukhari Hassan, membre du Comité Militaire, Chef des Renseignements Militaires;

- Bichara Hisseine Ismaïl, membre du Comité Militaire

- Djabal Younous Adam, membre du Comité Militaire, Commandant du Groupement N° 2;

- Habib Adam Mahamat Nour, membre du Comité Politique, Commissaire aux Comités Régionaux,

- Mahamat Abdelhaq Hassan, membre du Comité Politique, Commissaire aux Finances.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 04:22

 

L'accord du 15 juin 2010 entre les gouvernements Tchadien et Soudanais a eu pour prémices le regroupement et l'installation des mouvements de l'opposition armée tchadienne dans la région d'El Fasher.

Par la suite, la plupart des dirigeants ont été expulsés par Khartoum pour les isoler de leur base et permettre à N'Djaména de parachever son oeuvre de démantèlement, plongeant l'opposition dans une profonde léthargie.

Seul le FPRN avait refusé de retirer ses forces du territoire national malgré les injonctions des soudanais. Les combats qui ont opposé ses forces à celles du gouvernement en avril 2010 ont constitué l'acte le plus caractéristique de la résistance. Un défi que Idriss Déby n'a jamais digéré et, dès lors, il n'a pas cessé de chercher à démolir, tel César qui cherchait vainement à soumettre le village sans nom d'Astérix, Idriss Déby remue ciel et terre pour réduire le FPRN/UFC.

Après l'expulsion de la plupart des responsables politiques par le Soudan, il est quasiment impossible de réunir les instances dirigeantes des différents mouvements. Pour des raisons tactiques et afin d'installer la lutte dans la durée, le FPRN décidé d'adopter un profil bas. Attitude que l'ennemi a interprétée comme une faiblesse pérenne et cherché à en "exploiter l'avantage" par la corruption et l'incitation à la débauche de certains de ses membres. En vain croyions-nous.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 02:31
NDJEKOMBE : Nous vous remercions pour le fait que vous avez accepté d’éclnaircir l’opinion publique sur la crise qui prévaut à l’université de N’Djamena. Alors, pouvez-vous vous présentez ?
Mr : Je m’appelle MARSYL, je suis un étudiant en fac de Droit et sciences économiques à l’université de N’Djamena.
NDJEKOMBE : L'opinion internationale est mal informée de la crise qui prévaut à l’université de Ndjamena. Beaucoup pensent que les étudiants posent des actes de vandalisme pour réclamer la bourse qu'ils auraient déjà eu. Alors quelles sont les motifs réels de cette crise et depuis quand cela a commencé?
MARSYL : Oui, l'opinion internationale a raison parce qu'elle est justement mal informée. Nos autorités cherchent par tous les moyens à coller une mauvaise étiquette à notre lutte car ils sont comme toujours, animés d'une mauvaise volonté. Notre crise, faut il le rappeler, était née en juillet dernier lorsque nous réclamions qu'il nous soit versé 12 mois d'arriéré de bourses au titre de l'année académique 2010-2011. Après des négociations, le gouvernement a donc décidé de verser 6 mois soit 150.000fcfa avec une promesse de verser les 6 autres dans un délai d'une semaine. Malheureusement, ce même gouvernement dit qu'il ne doit plus rien aux étudiants tantôt en disant que les étudiants auraient perçu les 6 premiers au titre d l'année académique 2009-2010 tantot que ces derniers revendiquent une bourse de réparation. Toutes ces allégations sont mensongères. Je vous rappelle que le ministre sortant avait lancé l'année 2010-2011 en octobre 2010. Vous conviendrez avec moi que tous les droits des étudiants au titre de cette année entrent en vigueur à partir de cette date-là. Et depuis ce jour là, nous n'avions perçu que 6 mois. Les nouveaux boursiers c’est-à-dire les étudiants nouvellement admis en 2e année, parce que c'est la condition d'obtention de la bourse, n'ont aussi perçu que 6 mois, sans la bourse d'équipement qui est d 25000f.

NDJEKOMBE : si nous voyons bien vos revendications ne portent rien que sur le paiement de six mois d’arriérés de bourse. Alors que sur une plate forme revendicative élaborée par l’UNET on note d’autres points notamment l’invalidation de l’année 2010-2011, le recrutement des enseignants compétents, la parfaite mise en  œuvre  du système LMD ainsi que la revalorisation de la bourse à 60000FCFA et la restauration de la bourse de recherche master….Qu’est ce que vous en dites ?

MARSYL : Nous n'exigeons pour le moment, rien d'autre que le versement des 6 mois.

NDJEKOMBE : On remarque qu’en général au Tchad les étudiants des différentes facultés ne sont pas  unis. Quand certains sèchent les activités pour réclamer leur dû, d’autres font profil bas en continuant les cours. A l’exemple de la FACSS et des autres instituts universitaires qui continuent les cours. Ne pensez vous pas que cela ne vous avantage pas et permet au gouvernement de vous marcher dessus ?
MARSYL :

NDJEKOMBE : Ne craignez-vous pas de courir le risque d’un abus de pouvoir de la part de vos autorités comme vos camarades de médecine en 2009 (suspension de l’UNET, suppression totale de la bourse, sanction de 1 à 3 années académiques blanches contre les leaders des étudiants)? En rappelle, vos camarades de la FACSS, suite à une grève pour revendiquer les meilleures conditions d’études et le départ de leurs doyen, ont été sévèrement réprimés. Leur association a été suspendue, une trentaine d’entre eux sont suspendus des études et errent ça et là dans d’autres pays d’Afrique pour s’inscrire mais les responsables de l’université de N’Djamena interviennent toujours pour qu’on leur refuse l’inscription. Ils ont eu recours à la cour suprême de N’Djamena mais comme c’est le règne de l’injustice, le droit n’a pas été dit?

MARSYL :Ns savons que le Tchad est un pays d'injustice et d'abus de pouvoir mais cela ne peut en aucun cas nous conduire à ceder. L'UNET a déjà été suspendue par le passé alors cela ne nous étonnerait pas s'ils venaient à le refaire. Quant à la suppression définitive de la bourse, je dirais que même maintenant, ce sont les préludes à cette suppression éventuelle de la bourse que le gouvernement annonce mais avant cela, encore faut-il qu'ils nous réunissent les meilleures conditions d'étude et s'acquittent même des 6 mois déjà entrés dans le patrimoine des étudiants

NDJEKOMBE : Quelle est la situation de vos camarades arrêtés par la force de répression de Mr Deby ? Ya-t-il des avancées dans les négociations entre vos leaders et le ministère ?
MARSYL :Nos camarades arrêtés par ls forces de repression sont, depuis le lundi, mis sous mandat de depôt. Ils comparaitront en audiance publique.

NDJEKOMBE: En cas de non satisfaction, que comptez-vous faire ? Qu’attendez-vous de vos camarades des provinces (sarh, moundou, bongor, abéché,….) et des autres étudiants de l’extérieur parmi lesquelles beaucoup vous apportent un soutient sans faille dans votre lutte ?

MARSYL :Face à cett situation, nous souhaiterons bénéficier, le moment venu, d'une grève de soutien de la part d nos camarades des universités et écoles de nos villes(abeché, ati, moundou, sarh, bongor...) car aujourd'hui c'est nous mais demain.   

DINGAMTOLOUM TOBROME Tobie dit NDJEKOMBE

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