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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 00:05

us-torture-iraq.jpg

J’ai crû dur comme le fer passer ce réveillon de Noël sans peine, le cœur inondé de béatitude et de quiétude. J’ai eu pour conviction absolue passer ce Noël sans sentiment de tristesse, sans lire ce vocable ‘’Sang’’ ou l’entendre où que ce soit. Hélas, que de mirage. Le réveillon de Noël et ce 25 décembre ont été aussi moches comme le furent les précédents, pour cause : des morts, et encore des morts ; des injures et encore ; de la haine encore de la haine, du sang, toujours du sang. 
La veille de ce 25 décembre, j’ai lu des réactions vraiment contrariantes sur la fête Noël de la part de certains superficiels. Réactions qui m’ont enragé toute la nuit et comme si cela ne suffisait pas, la journée du 25 décembre a mal débuté avec cette information reçue de la part du site saharareporters.com : les membres de la secte ‘’’Boko Haram’’ ont encore frappé avec deux bombes, la communauté chrétienne près d’une église du Nigeria faisant, selon le dernier bilan, une trentaine de morts et une vingtaine de blessés. Du coup, j’ai même annulé mon envie d’aller prier à l’église, dans le but de méditer sincèrement sur l’avenir du monde avec ses divergences religieuses en général, de notre très cher pays le Tchad en particulier. 
L’année passée également , les chrétiens du Nigeria ont pleuré leurs morts, passés atrocement de vie à trépas, laissant derrière eux, veuves, orphelins, veufs…que seul le bon Dieu sait comment sera leur avenir. 
Du sang, de la haine, pourquoi ?
Qu’on le remarque d’emblée, je ne rédige pas cet article en tant qu’ un chrétien, non même pas, n’importe quel être humain doté d’une conscience, désirant vivre dans un monde plus juste, se fera autant de mal, pour faire ce que je fais. Mon appartenance à la religion chrétienne, est donc, un dernier argument qui m’a dissuadé à passer ce message. J’ai pris, mon stylo, toute la journée pour défendre une cause qu’en mon âme et conscience, je sens juste, en tant qu’un personnel de santé c'est-à-dire, que je ne te demande pas, comme le dirait Louis Pasteur, quelle est ta religion, ta nationalité et j’en passe. Non, je crois d’abord en l’homme dans cet article, avant de croire en Dieu. J’ai foi en l'homme, en sa générosité, en son intelligence, en sa noblesse, en sa grandeur, en sa capacité d'entraide et de compassion. Le sang pour nous, hommes en blouse, le sang a toujours été une abomination. Un personnel de santé ne peut pas regarder le sang couler et ne pas essayer comme premier geste de secours, de l’arrêter. Le sang, lorsqu’il coule en abondance met en danger le pronostique vital du patient, provoque la mort et avec elle, un profond abattement au sein d’une famille ou d’une communauté. Mieux vaut prévenir que guérir dit un adage, mieux vaut éviter l’arrivée d’une hémorragie que d’essayer de l’arrêter après. Tel est le principal but de ce message.
EST –CE – QUE L’ISLAM EST UNE RELIGION DE VIOLENCE COMME LA SECTE BOKO HARAM LE FAIT CROIRE ? DOIT-ON RÉFÉRER A L’ISLAM DES PRATIQUES BARBARES ET INJUSTES ? 
DU SANG, PARTOUT DU SANG, DES CRIS PARTOUT DES CRIS, DES PLEURS PARTOUT DES PLEURS, ET CELA CHAQUE ANNÉE, DIEU EST –IL FIER DE NOUS ?
Je me suis toujours dit, que plus le temps passerait, plus les victimes des attentats antichrétiens, on n’en entendra plus parler, que personne ne mourra pour avoir pratiquer telle, ou telle religion, pure chimère. Un constat qui m’a incité à me ronger le sang et à me poser toute la journée du 25 décembre 2011 cette question : Est-ce qu’un jour, chrétien et musulman peuvent vivre en paix dans le monde, en particulier au Tchad, chacun, respectant les droits de l’autre ? Jusqu’à hier, je répondrai encore ‘’oui ‘’ à cette question, mais sincèrement à l’heure actuelle, je suis dans le doute. Je n’ai pas perdu espoir mais le doute à petit feu, commence à s’insinuer en moi. Tuer à mon avis, n’a jamais été une activité périlleuse, surtout lorsqu’il s’agit d’aller poser une bombe dans un lieu ouvert au publique : Il suffit de s’en procurer une, d’aller dans une mosquée peuplée et de la laisser, pour que du sang coule à flot, des pleurs et des cris emplissent l’atmosphère, de la haine prennent possession des uns et des autres. Très facile comme barbarie mais, cela est fait sans compter avec l’adage selon laquelle ‘’tout se paye dans ce monde, d’une manière ou d’une autre’’. Je viens de poser une bombe dans une mosquée, dans laquelle, il y’a un père qui fait de son mieux pour assurer un avenir meilleur à son enfant. En tuant le père, je tue l’avenir de l’enfant. En tuant l’avenir de l’enfant, voilà je fais de lui, un enfant de la rue, un danger non seulement pour moi mais également pour toute ma communauté. Pourrais- je savoir si ce sera cet enfant devenu orphelin par ma faute qui, 25 ans plus tard, violera sans le vouloir et le savoir ma seule fille et la transmettra le virus du Sida ? Serais-je en mesure d’imaginer une seule fois, que dans cette mosquée où j’ai posé ma bombe, il y’aura un orphelin, qui 30 ans plus tard me braquera pour s’approprier de mon PC dans le quel, tous mes dossiers secrets y sont ? Mes frères et sœurs chrétien(e) s, musulman(e) s, tout dans ce monde se paye, le passé nous rattrape toujours, qui sème le vent, récolte toujours la tempête ; qui sème le bien récolte toujours la reconnaissance et le succès. 
L’islam n’est pas une religion de violence, le musulmans dans leur majorité, du moins, ceux que jusque là j’ai connu, de N’Djamena à Pointe-Noire et de Pointe-Noire jusqu’ici au Niger ont toujours été tolérants. Malheureusement, le monde chrétien considère plus les musulmans comme des gens violents que des gens tolérants. Pourquoi, pour plusieurs raisons : 
1- Les musulmans violents sont très bien organisés ;
2- Les musulmans violents font tous les jours parler d’eux ;
3- les musulmans tolérants, même si en théorie ils critiquent les attaques, ils ne font rien de concret pour calmer les esprits et ramener leurs frères à la raison et gardent le silence quand leur religion est de plus en plus instrumentalisée pour tuer et opprimer des gens. 
A présent, examinons de près, ces trois raisons qui justifient la prédominance de ‘’l’islam violent sur l’islam tolérant’’. 
1- Les musulmans violents ont très bien organisés : Évidement, avec l’aide en secret de certains hauts placés de ce monde, ils arrivent à voyager, à recruter les partisans, à s’acheter les armes…
2- Les musulmans violents font tous les jours parler d’eux : Nigeria, Algérie, Mali, Égypte, Afghanistan, Irak, un seul jour ne peut passer sans que les extrémistes déclenchent de violentes émeutes lorsqu'ils s'estiment victimes de la moindre offense, que des ‘’musulmans’’ assassinent des chrétiens et des Juifs parce qu'ils ne sont pas "croyants", tout cela au nom d’Allah. 
3- - les musulmans tolérants, même si en théorie ils critiquent les attaques, ils ne font rien de concret pour calmer les esprits et ramener leurs frères à la raison et gardent le silence alors que leur religion est de plus en plus instrumentalisée pour tuer et opprimer des gens : Les vrais musulmans sont-ils ceux qui posent des bombes? Pourquoi leur faut-il recourir si souvent à la violence et à la contrainte pour faire appliquer des injonctions d'un autre âge? Combien de musulmans dits «modérés» dénoncent haut et fort les violences des islamistes, leurs coreligionnaires? Leur silence ne fait-il pas d'eux leurs complices ? Serais-je en mesure, moi de passer devant un statut sur Facebook, traitant un musulman de violent, sans préciser qu’il y’a exception ? Vais-je laisser un pasteur dire que l’islam est du mal, sans le rappeler que Dieu nous a interdit de juger ? Qui est un pasteur, un imam, un prêtre pour prétendre juger ? DIEU N’EST-IL PAS LE SEUL CAPABLE DE GUIDER ET RAMENER QUELQU’UN SUR LE DROIT CHEMIN ? ATTRIBUONS LE LES NOMS QUE NOUS VOULONS, METTONS LUI SUR LA TÈTE TOUTES NOS MARQUES DE CASQUETTES PRÉFÉRÉES( Nike, Adidas, M. Dia, Timberland…) l’évidence cependant reste incontestable : IL Y’ A QU’UN SEUL DIEU AU CIEL ET C’EST LUI QUI FAIT CE QU’IL VEUT, C’EST LUI QUI DÉCIDE DE GUIDER QUELQU’UN QUAND IL VEUT, COMME IL VEUT ET OU IL VEUT.
Le musulman dit que Noël est haram. Le chrétien également dit que Tabaski est haram. Pour le chrétien, le tabaski n’a plus sa raison d’être pratiquée, du moins depuis la venue de Jésus-christ le sauveur (pour le chrétien bien sûr). En tant que chrétien, je ne pourrais passé devant un tel statut, sans y opposer quelques suggestions : On ne juge pas la religion de l’autre, on ne juge pas la pratique de l’autre, fut-elle différente de la mienne. En tout cas, telle est ma philosophie, une philosophie si simple, qui m’a toujours encouragé à partager avec ceux qui ont bien voulu que je le partage avec eux, leurs quelques moments de fêtes organisés par leur communauté. je partage leur sourire, ce faible sourire qui au moins pendant une journée prendra le dessus des de la dureté de la vie. Que signifie fêter d’ailleurs, n’est ce pas d’abord une réjouissance sociale, avant d’être spirituelle ? Fêter Noel ou tabaski d’une manière spirituelle, c'est-à-dire sacrifier un mouton (pour le nom musulman) aller à l’église (pour le non chrétien), voilà l’illicite. 
Alors, pourquoi faut-il qu’à chaque fois, plus précisément dans le milieu chrétien, les fêtes de Noel soient t-ils aussi sanglant ? Et que deviendra le monde, quand les chrétiens également, à la longue, se mettront à poser les bombes dans les mosquées ? On me dira certes, qu’au Tchad, et dans la plupart des pays musulmans, la différence des religions n’est pas une barrière pour la solidarité et la paix. Soit, mais le Tchad plus précisément est un pays ‘’ouvert’’ où, qui que tu sois, tchadien ou pas, tu peux y entrer et y sortir, comme bon te le semble, avec tous tes bagages, y compris tes idéologies. Aujourd’hui la secte Boko Haram sévit au Nigeria, demain, qui sait, ne va-t-elle pas s’infiltrer au Tchad, au Niger, au Mali, si rien n’est fait ? Hier, cet enfant a perdu son père au Nigeria après une série d’attaque extrémistes, quand il reviendra dans son pays le Tchad, comment va t-il vivre avec ses compatriotes musulmans ?
Il y’a deux ans, en vacance à N’Djamena, j’ai décidé de me promener avec mon petit frère de 10 ans dans quelque quartiers de la ville. Notre promenade nous a conduit vers le quartier Amtoukoui où, à cause des pluies, nous n’arrivons plus à trouver une issue pour continuer notre marche. Par bonheur, une petite fille vint à notre direction. Nous lui avons demandée en Français puisque ni moi, ni mon petit ne parlions couramment l’arabe Tchadien en ce temps-là. La petite fille nous répondit, qu’elle ne parlait pas arabe, tout en nous demandant, comment nous musulmans, ne savions pas parler arabe ? Je lui avais répondu, que nous étions chrétiens et non musulmans. La petite fille, d’un geste rapide, cracha en notre direction et nous traita de ‘’perdus en enfer’’. Il a fallu mon intervention pour éviter qu’ils ne viennent aux mains avec mon petit frère.
A votre avis, à qui la faute ? Comment vivre en paix au Tchad, quand les parents (certains), les imams (certains) ne cessent d’inculper de telles idées aux gosses? Il est évident, que pour moi, la réaction de la petite fille ne valait pas la peine d’être considérée. Mais mon petit frère lui, a-t-il oublié une telle humiliation ? Un jeune Tchadien qui a perdu sa mère au Nigeria après une série d’attaque des extrémistes, revenu au Tchad, va-t-il oublier aussi facilement cet accident ? N’est ce pas à son âge qu’il faut lui prouver que l’islam est une religion de tolérance ? N’est ce pas à son âge qu’il faut lui montrer que ceux qui tuent au nom de ‘’Allah’’ ne savent pas en réalité ce qu’ils font ? Quelle sera ma réaction, moi le musulman adulte, lorsqu’un enfant de 11 ans me dira que c’est à cause de mes frères musulmans, qu’il est devenu malheureusement orphelin ? Comment me prendrais-je pour l’expliquer que L’ISLAM N’EST PAS SYNONYME DE VIOLENCE ALORS QUE LUI A DÉJÀ TIRE NAÏVEMENT SA CONCLUSION ?
Je ne perds pas de vue, qu’à travers le monde, les voix se sont levées, se lèvent encore pour condamner les attaques antichrétiennes de part le monde. Je me rappelle encore très bien de la déclaration des musulmans de France contre les attentats terroristes antichrétiens en Égypte. Je vous livre une partie de cette déclaration que j’ai encore là dans mon disque dur : « Nous (musulmans de France) voulons signifier par cet Appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes: celui dont on usurpe l’identité est plus à même de démasquer le faussaire. L’instrumentalisation de la religion est certes trop souvent, ici, le fait de certains médias ou politiques. Elle reste, de par le monde, la terrible arme des extrémistes. Et ce sont eux qui tuent, dans différents pays, des femmes, des hommes et des enfants de toutes confessions, dont de nombreux musulmans. Le meurtre de chrétiens, comme de tout être humain, est une horreur absolue. Et c’est aussi l’islam qu’on assassine en commettant ces crimes en son nom. Alors comment se taire quand on tue en votre nom? Depuis la France, les citoyens de foi, de tradition ou de culture musulmane - ou héritiers de ces références - veulent ici dire leur indignation devant ces crimes. Pour leurs voisins, pour leurs enfants et pour eux-mêmes, contre les amalgames destructeurs. Ils clament haut et fort leur refus de l'intolérance et des violences commises, de par le monde, à l'encontre de minorités. Et plus fort encore lorsque certains bafouent leur foi ou leur identité en tuant au nom de l’islam. Construisons partout le vivre ensemble dans nos pays multiconfessionnels ». Fin de citation.
Il est donc clair, que l’islam n’est pas égal à violence comme nous le prouve cette déclaration. Mais, pour être sincère entre nous, je dirai que de telles réactions comme celles de la communauté musulmane de France sont de plus en plus isolées. Durant mes cinq années de cohabitation avec les Nigériens, je les entends toujours affirmer que tuer pour inciter quelqu’un à se convertir ne va pas de pair avec les fondements islamiques. Pour un de mes professeurs Mr Diakité, d’ailleurs, ‘’la conversion se fait de nos jours, non par le pouvoir des armes mais par le biais du dialogue : On discute, je t’avance mes arguments, tu m’avances les tiens et le plus fort ramène l’autre sur le droit chemin’’. 
Mr Diakité, c’est bien de parler de la tolérance mais il est mieux de partager un tel message aux autres membres de votre communauté religieuse. Moi, je garde votre discours dans mon esprit pour la vie, certes mais mes frères chrétiens qui n’ont jamais eu le privilège de l’entendre, que pensent-ils de l’Islam ? Des 5 ans passés au Niger, je n’ai jamais remarqué que la société civile Nigérienne ou les organisations islamiques Nigériennes ont organisé un rassemblement pour condamner les attaques contre les chrétiens et appeler à la tolérance religieuse. Ce qui avec le temps a fini par conduire la plus part des chrétiens (je dirai même la majorité pour être franc) à confondre islam et violence. Les chrétiens se demandent entre eux, et maintenant, même ouvertement, est-ce normal d’accepter que de nos jours qu’on opprime, on exclut parce qu’on adhère à une religion sans que cela ne dérange personne sans que côté, les gens ne boudent pas ouvertement et en masse de telles atrocités ? 
Frères musulmans je suis convaincu que l’islam n’est pas synonyme de violence ; je suis convaincu, que tu es tolérant mais dommage, vraiment dommage, je puis de te dire honnêtement, que l’islam violent a pris le dessus de l’islam tolérant ; les chrétiens qui perdent leur famille lors des attentats, te prennent comme un complice. Le silence est l’une des pires solutions, il y’a que des actes qui comptent. Les ONG de lutte contre le Sida ont réussi à offrir au monde une bonne image des malades du Sida grâce à des activités concrètes comme la mise en place des associations, les conférences débats, les concertations et les manifestations publiques. De telles initiatives ont été bénéfiques non seulement pour le victimes du Sida et leur famille, mais également à la population qui avec le temps, considère les victimes du sida comme les gens normaux qui ne méritent pas d’être discriminés.
Il faut le dire, il te manque frère musulman tolérant, une telle initiative. Ainsi, en organisant par exemple des manifestations souvent et partout, pour condamner les actes barbares, non seulement tu prouves, alors que l’islam est tolérant, tu calmeras aussi un petit peu l’esprit chauffé, ‘l’envie de vengeance’’ qui commence à sourdre au sein de la communauté chrétienne. Oui, mes frères et sœurs, pour un avenir meilleur dans le monde, il faut savoir que l’hypocrisie et le silence, n’ont plus leur place dans nos esprits, ils ne doivent plus être nos solutions. La vérité blesse certes cependant, on peut la panser. L’islam n’est pas synonyme de violence par ce que j’en connais les musulmans qui raisonnent plus bien que les chrétiens ; j’en connais ceux qui sont plus tolérants que les chrétiens…seulement on n’entend pas trop parler d’eux, on entend parler que des musulmans violents, que de l’islam violente parce que jusque là, c’est cet ‘’islam-là’’ qui est le plus motivé, les plus organisé, le plus actif, même si statistiquement, personne n’est en mesure de prouver que ses adeptes sont les plus nombreux. 
J’ai décidé d’écrire cet article en le signant de mon propre nom, afin, que les ami(e) s musulman(e) s que j’ai eu la chance de connaître ici sur Facebook ou avant même mon inscription sur Facebook sache, qui est derrière cet article. Ceux et celles avec lesquels (les) nous avons souvent échanger dans ma boite savent très bien que l’objectif de cet article est de promouvoir la paix malgré nos différences. Mes ami(e) s, vous savez donc très bien, qu’il est hors de question de considérer l’islam comme une religion violente. Que les membres de la secte Boko Haram viennent à tuer un de mes frères ou sœurs dans une église, jamais, au grand jamais je ne dirai que l’islam est une religion de violence, jamais parce que j’ai toujours appris à relever des exceptions dans la vie. La paix ne peut être possible, que lorsque vous musulmans tolérants, sortirez de votre silence et condamnerez en masse et à haute voix les attaques contre les chrétiens. Je vous supplie donc, de faire quelque chose pour éviter à notre monde, un avenir ténébreux, fait de désirs de vengeance, de haine, de sang, de veufs, veuves, des pleurs et des orphelins. Rien qu’à lire les réactions de certains individus, des prétendus chrétiens, sur l’article de Saharareporters.com, relatif à l’attaque au Nigeria, j’ai frémis de peur. Je vous livre quelque unes de ces réactions : « Le Nigeria Peut-il éviter une guerre de religion ?’’ S’est demandé l’auteur de l’article’’…Un peu plus bas, on peut lire cette déclaration signée par Saidu Dogo, secrétaire de l'association des chrétiens du Nigeria (CAN) conseillant aux chrétiens, tout en étant respectueux de la loi, DE SE DÉFENDRE EN CAS DE BESOIN’’. Le Monsieur continue en affirmant que l’Église ne permettra pas que cela arrive, et a exhorté la Umma musulmane et oulémas du Nigeria à la hauteur de leurs responsabilités en appelant à l'ordre toutes les sectes islamiques à avoir du respect pour les vies humaines et arrêter les massacres. Il a averti que, compte tenu des évolutions récentes, l'association peut être contraint de faire ses propres efforts et des dispositions pour protéger la vie des chrétiens innocents et pacifiques citoyens de ce pays.’’. Un peu plus bas, dans les commentaires, on peut lire ceci : « Il y’a évidemment quelque chose qui cloche quelque part. Nous les sudistes (chrétiens) devront prendre en charge les choses dans nos propres mains et de préserver nos vies, notre avenir et l'avenir de nos enfants et les générations à venir pour éviter qu’il disparaisse, comme le veulent les extrémistes. 
Ceci est une déclaration de guerre et nous devrions être prêts... » Ou encore : « Maintenant, c'est assez. Les maudits Boko Haram n'ont pas le monopole de la fabrication de bombes. Ne soyez pas trompés, LE TEMPS PRESSE. Les Chrétiens ne doivent jamais plier leurs mains pour être abattus comme le poulet. Ils se battront bientôt de retour, Dieu de leur côté consolateur, avec toutes les ressources de destruction massive à leur disposition. Maintenant, le Nigeria peut-il survivre à une guerre de religion ? »
Les choses se passent au Nigeria mais il faut être naïf pour s’arrêter là. Car, une guerre de religion au Nigeria aura des répercussions chaotiques au Tchad et dans tous les pays laïques. Ce n’était pas très joli de lire de tels commentaires. Pourtant, les faits sont là, qui expliquent tout : Les musulmans du Nigeria gardent trop le silence et dans ce sens, sont vu comme des complices. EST-C’EST VRAI ? TU ES LE SEUL A ME DONNER UNE RÉPONSE FRÈRE MUSULMAN.
Tout ce que je sais, c’est qu’il y’a urgence, vraiment urgence. Lorsque le sang coule, il faut l’arrêter avant d’évacuer le malade. N’attendons pas que certains chrétiens écervelés prennent également les armes, pour appeler au dialogue, ce sera trop tard. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on, j’en fais mien, cet adage populaire. Toi musulman dans ton coin, toi le chrétien dans ton coin, tu peux beaucoup faire pour nous éviter un avenir sombre. La vie est vraiment simple à vivre même avec nos différences religieuses : Mohamed (Paix sur lui) est le dernier des prophètes que tout le monde doit suivre ; Jésus n’est pas le fils de Dieu car Allah n’a pas de femme ; Noël est illicite…ce sont là des vérités pour moi le MUSULMAN. Le chrétien pourra me dire mille fois que c’est faux. D’accord, je ne le force pas à me croire, en tout cas le jugement dernier nous attend. En attendant, allons jouer au foot frère chrétien et laissons notre avenir dans la main du très haut…Jésus est le fils de Dieu, après lui, il y’a personne ; Jésus est le chemin, la vérité et la vie et nul n’ira au père sans passer par lui…c’est mon avis à moi le CHRÉTIEN. Si mon frère musulman le rejette, je n’y peux rien. Je laisse le très haut s’occuper de lui. En attendant, bon mon frère musulman, allons jouer au foot comme tu l’as dis, et laissons notre avenir au très haut ! 
La vie est très simple à vivre, vraiment simple ou bien alors, pourquoi Dieu nous a-t-il dotés d’une conscience ?
Toi mon frère musulman qui me lit, sache que cette petite lumière pleine de tolérance qui est en toi, peut éclairer beaucoup dans l’obscurité, à condition que tu saches t’en servir. Bas toi pour rappeler partout quand tu auras l’occasion les uns et les autres à la raison. Chacun doit rester à sa place dis le à ceux qui sont violents, c’est à Dieu seul que revient le pouvoir de guider un perdu. Toi mon frère chrétien, ne te laisse pas souiller par le désir de vengeance. Je sais que, là au Nigeria, tu as perdu ton père, ta mère, ton frère dans les attaques mais continue à pardonner pour une simple raison, que ton livre saint t’ordonne de pardonner et de laisser ta souffrance, ton chagrin et ta douleur dans la main du consolateur. Sache ami chrétien, que les musulmans, il y’ en a pas que des mauvais, de violents, il y’ en a aussi des tolérants, oui l’islam tolérant existe. Un jour, tu rencontreras un musulman tolérant qui te le livrera un message de paix, d’amour et de tolérance tellement fort, tellement pur, tellement puissant qu’à l’entendre tu auras l’impression d’être en face de la sagesse elle-même sortie de ton dictionnaire et tu regretteras d’avoir pensé à te venger. Un jour peut être la voix de cet islam de paix et d’amour sera plus forte que celle de la violence. Oui, un jour peut être…
Le monde vivra t-il en paix même avec les différentes religions ? Je suis dans le doute, mais je ne perds pas espoir. Qui sait, si, je passerais mon Noël 2012 dans ma tombe. Non personne ne le sait, ni moi, ni vous. Les conséquences de la guerre des religions cependant j’en connais, tout comme vous connaissez mieux que moi, comment éviter le pire. En attendant, la vie continue, les attaques continuent, le sang continu à couler, les pleurs deviennent de plus en plus tristes, insistantes et le désir de vengeance à se développer, avec eux, le silence des uns et l’hypocrisie des autres. Jusqu’à quand ?

Mbaibe B Gibson

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 07:40

Union Nationale pour un Tchad Libre et Démocratique (U.N.T.L.D)

L’Union Nationale pour un Tchad Libre et Démocratique (UNTLD) tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’elle vient de tenir sa première assemblée générale le 17 décembre 2011. . A cette occasion combien significative dans le processus de lutte contre la dictature au Tchad, le camarade Abdelkérim Affatimé Bachar a été élu à l’unanimité président du mouvement.

Touché la confiance placé en lui, , le président élu en remerciant l’assemblée a aussitôt rappelé que « l’UNTLD est d’abord l’oeuvre de la base et de ce fait chacun doit se sentir réellement concerné ». II a ensuite affirmé que « C’est dans la solidarité, l’unité, et par un travail collectif fait des critiques et des remarques que l’UNTLD pourra atteindre son objectif », conclut Abdelkérim Affatimé Bachar. Lire la suite

Lire la version arabe

 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 16:47
L'armée soudanaise a affirmé avoir tué dimanche Khalil Ibrahim, le chef d'un des plus importants groupes rebelles du Darfour, une région de l'ouest du Soudan, trois jours après l'annonce par ce groupe qu'il marchait sur Khartoum pour renverser le régime.
L'armée soudanaise annonce qu'elle a tué Khalil Ibrahim dans des combats ce jour dans l'ouest de la ville de Wadbanda, au Kordofan-Nord", près de la frontière avec le Darfour-Sud, a rapporté l'agence de presse officielle Suna.

Ibrahim dirigeait le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, ravagée depuis plusieurs années par une guerre civile. L'information n'a pas pu être confirmée auprès de dirigeants du JEM. Mais une source proche d ce groupe a indiqué: "Je suis quasiment sûr que c'est vrai".

Le gouverneur de la province du Kordofan-Nord a indiqué sur la télévision d'État que des véhicules de rebelles avaient été vus en train de brûler après les affrontements. Vendredi, le porte-parole de l'armée, Sawarmi Khaled Saad, avait indiqué qu'un groupe appartenant à Khalil Ibrahim avait attaqué des civils dans cette région et visé des chefs locaux en pillant leurs propriétés.

Faire tomber le régime

Le JEM avait affirmé jeudi que ses troupes avaient commencé à se déplacer du Darfour vers l'Est, en direction de Khartoum. Gibril Adam Bilal, un porte-parole du JEM, affirmait que les rebelles avaient atteint En Nahoud, à quelque 120 km à l'est du Darfour, dans l'Etat du Kordofan-Nord, et continuaient d'avancer dans le but de faire tomber le régime du président Omar el-Béchir.

Khalil Ibrahim avait soutenu le coup d'Etat du président el-Béchir en juin 1989, avant de tourner le dos au gouvernement et de fonder à la fin des années 1990 un groupe de dissidents dénonçant la "domination" des Arabes sur la vie politique et économique.
Exilé aux Pays-Bas, Khalil Ibrahim avait annoncé la formation du JEM, de tendance islamiste, dont la base est limitée à la branche Kobe des Zaghawas, groupe ethnique présent au Soudan et au Tchad.

Le JEM a refusé de signer l'accord de paix du Darfour de mai 2006, estimant que "les mesures sur le partage des ressources et du pouvoir ne répondaient pas de façon adéquate aux causes profondes qui avaient mené à la rébellion: l'inéquité structurelle entre le centre (Khartoum) et les régions périphériques" comme le Darfour, selon International Crisis Group (ICG).

Accord de paix


Le gouvernement soudanais a signé en juillet un accord de paix à Doha avec une coalition de petites factions darfouries rebelles, le Mouvement de libération pour la justice (LJM). Les principaux groupes armés au Darfour, le JEM et les factions de Armée de libération du Soudan (SLA) dirigées par Minni Minnawi et Abdelwahid Nour, ne l'ont pas signé.

D'une centaine d'hommes à ses débuts, le JEM compterait aujourd'hui quelques milliers de combattants. En mai 2008, plus de 200 personnes avaient été tuées lorsque des rebelles du JEM avaient traversé plus de 1.000 km de désert pour attaquer Omdurman, la ville jumelle de Khartoum, liée à la capitale par un pont sur le Nil. Plusieurs rebelles ont été jugés et condamnés à mort pour cette attaque.

A la télévision d'Etat, le porte-parole de l'armée Sawarmi Khaled Saad a indiqué que les forces gouvernementales avaient tué, lors d'affrontements, Khalil Ibrahim et un "groupe de ses chefs" au moment où le chef rebelle entreprenait de se rendre au Soudan du Sud.

Le Sud du pays est devenu indépendant en juillet après un référendum en janvier, après des décennies de guerre civile avec le Nord. Mais les tensions restent très vives. Khartoum accuse les autorités sud-soudanaises de soutenir les rebelles nord-soudanais, ce que Juba dément, accusant à son tour Khartoum d'armer les milices rebelles actives au sud de la frontière.

Au moins 300.000 personnes ont été tuées et 1,8 million déplacées depuis le début en 2003 de la guerre au Darfour entre des groupes rebelles autochtones et le régime de Khartoum, selon une estimation des Nations unies.

Source : Jeuneafrique     
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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 09:26

N'DJAMENA (Xinhua) - La loi de finances de l'Etat tchadien pour l'exercice 2012, adoptée vendredi par l'Assemblée nationale, prévoit une recette de 1.366 milliards F CFA et une dépense totale de 1.486 milliards F CFA, soit un déficit de 120 milliards (environ 238 millions USD).

 Ce déficit sera financé par "essentiellement par des économies budgétaires à réaliser absolument au titre de l'exécution budgétaire 2011", indique le ministre des Finances et du Budget, Christian Georges Diguimbaye.

Entre 2011 et 2012, il y a une baisse des recettes d'environ 266 milliards F CFA (-20,1%), due en grande partie à la diminution prévue des recettes pétrolières.

"Le projet de budget 2012 a été élaboré dans un contexte de poursuite des engagements antérieurs, tendant à renforcer les actions en faveur de la réduction de la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations. Il intègre également les orientations du programme politique du chef de l'Etat, et a été établi dans la perspective de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative des pays pauvres très endettés", explique le ministre tchadien des Finances et du Budget.

Pour 2012, les recettes pétrolières du Tchad sont estimées à près de 665 milliards F CFA, soit plus des deux tiers des recettes générales (les recettes hors pétrole prévues à hauteur de 398 milliards F CFA).

Sur le prix du pétrole, le gouvernement tchadien table sur des hypothèses prudentes (95 dollars/baril contre 103 dollars en 2011).

La masse salariale est estimée à 283 milliards francs contre 109,4 milliards en 2011.

Cette hausse s'explique par le recrutement à venir de quelques 4.935 agents à la Fonction publique; par la revalorisation du traitement salarial de certaines catégories de personnel, conformément aux conventions sociales et aux accords à titre exceptionnel (éducation, santé publique, action sociale, affaires étrangères, enseignement supérieur); et par l'augmentation de 60 points des indices salariales accordée aux fonctionnaires dont la récente grève a paralysé l'administration pendant plusieurs semaines.

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 09:21

N'DJAMENA (Xinhua) - Par un arrêté rendu public vendredi, le gouvernement tchadien a annoncé une réduction substantielle sur les produits pétroliers de la raffinerie locale.

  Selon le décret, le prix du super passe de 490 francs à 380 francs litre à la pompe, soit une diminution de 110 francs CFA le litre.

"Pour parvenir à ce prix, l'Etat a renoncé à un montant estimé à 6,5 milliards de francs CFA (environ 12,9 millions USD) correspondants à la suppression des redevances diverses", a précisé le ministre tchadien du Pétrole et de l'énergie, Dr Tabé Eugène.

Le prix du pétrole lampant a baissé à 375 francs le litre, alors qu'il vaut 411 francs le litre à la sortie de l'usine de Djarmaya, au nord de la capitale.

Seul le prix du gasoil a légèrement augmenté: 520 francs le litre contre 495 francs le litre auparavant.

Les prix du gaz sont restés inchangés: 649,66 francs le kilogramme du gaz vrac et 713,38 francs le kilo du gaz conditionné. Les prix du gaz bénéficient déjà d'une subvention d'un montant de 7 milliards de francs CFA.

En sus de la subvention directe pour le gaz, l'Etat tchadien a renoncé à des recettes (taxes, redevances, etc.), estimées à plus de 35 milliards de francs CFA.

"Les nouveaux prix des produits pétroliers à la pompe qui sont fixés par le gouvernement sont en deçà des prix pratiqués au Tchad avant la mise en service de la raffinerie et aussi en deçà des prix de la sous-région", conclut M. Tabé Eugène.

La détermination des prix des produits, à la sortie de la raffinerie, tien compte de trois facteurs essentiels: le prix de cession du brut qui est de 68 dollars US le baril; le coût de traitement qui est de 54,2 dollars US le baril et la marge de raffinage estimée à 6,5%.

Le prix à la pompe (ou à la bouteille pour le gaz) comprend le prix de raffinerie, la rémunération des divers métiers intervenants dans la distribution, les taxes et les redevances. Les prix dans les autres localités du pays sont les prix à la pompe dans la capitale, majorés des frais de transport en valeur absolue.

La raffinerie de Djarmaya, détenue à 60% par la Chine et à 40% par le Tchad, est une démonstration de la coopération sino- tchadienne à surmonter les difficultés et la vitalité de la politique du Gagnant-Gagnant prôné par les deux États. 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 08:59

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A son Excellence Monsieur ABDELWAHAD RADI

Président de l’Union interparlementaire

5, chemin du Pommier Case postale 330 CH-1218 Le Grand-Saconnex / Genève Suisse

Excellence Monsieur le Président,

Notre Parti, ACTUS/prpe vient par la présente lettre, interpeller l’Union interparlementaire (IPU) que vous présidez sur la levée injuste et injustifiable de l’immunité parlementaire du député de l’opposition tchadienne, l’honorable Saleh Kebzabo. En effet, le lundi 19 décembre 2011, sous les injonctions du Ministère public, les députés tchadiens ont voté par 162 voix pour, 11 contre et 11 abstentions la création d'une commission chargée de l'examen de levée de l'immunité parlementaire de M. Saleh Kebzabo. Au demeurant rappelons que ledit Ministère est lui-même est sous la férule du dictateur général président Idriss Déby. L’issue du rapport de cette commission est triviale : il s’agit d’exhausser la volonté du tyran tchadien qui voudrait faire taire le leader du premier groupe de l’opposition parlementaire à l’Assemblée nationale et Porte parole adjoint de la Coordination des Partis Politique pour la Défense de la Constitution (CPDC). Le despote tchadien détient le pouvoir absolu au Tchad en s’octroyant par fraudes successives, la majorité absolue des sièges au parlement et en opérant des hold up aux élections présidentielles. Il exerce parallèlement la réalité du pouvoir judiciaire qui est vassalisé à l’exécutif dans notre pays.

Le Député Saleh Kebzabo, sous un fallacieux prétexte péremptoire, sans enquête préalable dûment diligentée établissant des preuves de son implication dans les affrontements entre les intercommunautaires de la localité de Mata-Léré dans le Sud ouest du Tchad, est déjà culpabilisé par le pouvoir. Dans quelle République normale au monde accuserait-on un parlementaire de ne pas assuré la sécurité des citoyens de sa circonscription électorale ? Cette dernière est du ressort du pouvoir régalien du gouvernement et de l’état.. La défaillance notoire et chronique du régime dans le domaine de la sécurité est proverbiale car au Tchad l’insécurité est endémique et souvent liée au clan et aux proches du tyran, qui se comportent à l’égard des autres citoyens comme en terre conquise. Les masses populaires victimes de l’impunité des pontes du régime, aimeraient voir juger et condamner les auteurs de ces crimes. Cette cabale juridico politique lancée par le pouvoir contre l’honorable parlementaire Saleh Kebzabo, est une imposture politique qui vise à éliminer de la scène politique nationale cet opposant d’une part et d’autre part de détourner les regards sur les crimes économiques, humains dont le régime est coupable depuis 21 ans. Lire la suite...

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:45

N'DJAMENA - Les habitants de la zone d'exploitation du pétrole du bassin de Doba, dans le sud du Tchad, ont porté plainte contre la Banque mondiale (BM) pour avoir approuvé un projet d'exploitation pétrolière et d'oléoduc qui menace selon eux la viabilité de certains villages.

Le Groupe de recherches alternatives et de monitoring du projet pétrole/Tchad-Cameroun (Gramp/TC), qui représente les 25 villages de la zone, a déposé plainte en octobre pour atteinte aux droits humains et à l'environnement via le Médiateur de la République tchadienne, a déclaré à l'AFP son coordinateur Gilbert Maoundonodji.

Il reproche à l'institution de Washington d'avoir approuvé en juin 2000 le projet d'oléoduc Tchad-Cameroun pour exporter le pétrole de Doba, exploité notamment par les compagnies Esso et Schlumberger.

Aujourd'hui, on dénombre 1.112 puits qui occupent les champs, les vergers et les villages de la zone, a expliqué M. Maoundonodji. A cause d'eux, certains villages ne seront mêmes plus viables dans 20 ans, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, on note une sous estimation des quantités de brut qui pourraient être déversées dans la nature, a-t-il dit.

L'emprise foncière des installations pétrolières, les conséquences de la pollution sur l'environnement entraînent une exacerbation de la pauvreté dans la zone, a pour sa part déclaré le responsable du développement socioéconomique de Gramp/TC, Antoine Doudjidingao, en estimant à 833.519 le nombre de personnes concernées.

ESSO

SCHLUMBERGER


(©AFP / 22 décembre 2011 19h01)


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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 06:19

Assileck Matt-3

Le choix de la fourberie et du mensonge. Tel est la voie qu'à choisi Idriss Deby en limitant l’ouverture du dialogue tout court. Et Dieu sait que s’il n’y a pas un dialogue d’ensemble, il ne peut y avoir de salut. La tendance vers l’avenir est porteuse de sérieuses difficultés politiques et sociales avec Idriss Déby et à long terme sans lui.

 

Un chef d’État doit garantir un environnement de paix pour son peuple, le promouvoir dans son espace, l’éduquer vers un essor, ou encore s’effacer personnellement pour la quiétude de celui-ci. Il est malheureusement dans l’ordre des choses qu’Idriss Deby n’ouvre le dialogue qu’à une partie de l’opposition, des hommes et des femmes qu’il aurait choisis par humeur. Ceux qu’il connaît pendant des années dont il a abusé les dispositions et les carrures, pour et envers desquelles il n’a eu aucun respect ni égard.

 

En œuvrant de cette manière il croit encore duper son monde, fragiliser les esprits galvanisés, et diviser l’unanimité qui souhaite son départ. Il veut encore soi-disant, du poste et à poste de responsabilité monnayer le silence et la patience de certains, aguicher les prédateurs pour lesquels l’agonie du peuple tchadien est un sort quelconque qu’à leur auguste personne. Le défi sans éclat lancé à l’ensemble des Tchadiens est de taille. Car quoi qu’il advienne, vouloir accepter l’état du Tchad actuel en se rangeant avec Idriss Deby revient à cautionner le bradage de l’hymne de ce pays. Accepter sans fait le foisonnement et l’arbitraire d’un pays dirigé par une bande, avec comme guignol quelques figurants, accompagnant, cautionnant la mauvaise gestion, et la gangrène sociale. La seule alternative pour le Tchad est le départ sans azimut d’un homme qui n’a rien à prouver pour notre peuple, organiser un forum national jetant les bases d’une réelle démocratie, et l’alternance politique.

 

Dans notre pays, Idriss Deby a encouragé et entretenu l’émergence de la futile et facile trahison, celui de l’ami sur le dos de l’autre, de la communauté et du clan sur les pauvres contribuables. Le bilan de 21 ans de règne à dose de dialyse est fort éloquent, l’horizon se délite, et la morsure de l’adversité est à son paroxysme. Ce n’est point les décrets de dernières heures qui nous amuseront, tant le rift est colossal.

 

La politique dit on, a pour but de faire paraître vrai le mensonge et respectable le meurtre. Aucun tchadien ne peut accepter le désordre mental, et approuver l’handicap du retard causé par un homme dont l’incapacité politique n’est plus à démontrer. Plusieurs Tchadiens se sont exprimés sur la situation désastreuse du Tchad à ce jour. Il n’est point loquace de s’attarder sur nos malheurs allant de détournement de deniers publics aux trafics de tout genre. La mauvaise gouvernance est à son comble. Exploiter le malheur des autres au détriment de l’aspiration que le peuple voudrait avoir en matière de démocratie, de liberté et de progrès est effroyable. La débyfolie ne peut assujettir le peuple et son institution au gré de sa personne.

 

Dans l’hémisphère tchadien, Deby choisit ses interlocuteurs aux dialogues, fait des parents et autres assujettis. Il a su d’une autre manière amorcer un dialogue avorté auprès de certains parents politico-militaires éveillés à ses manœuvres. Le reste des tchadiens qui malheureusement s’élèvent contre son incompétence et sa dictature deviennent des mercenaires à ses yeux.

L’outrance et l’arrogance se limitent toujours à la barrière de la justice, car si jusqu’à présent il n’y a eu que des batailles pour une équité nationale, au demeurant et à l’entêtement c’est le feu de la guerre qu’il attisera, et… dans lequel sans doute il brûlera.

 

La communauté nationale et internationale se portera témoin.

 

Mahamat Assileck Halata.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 04:13

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LETTRE OUVERTE AUX AUTORITES FRANCAISES

 

TCHAD : Manœuvres pour la levée de l'immunité parlementaire de l’opposant Saleh Kebzabo.
Le CNCD appelle la France a cesser son soutien au pouvoir absolu d'Idriss Déby Itno.

Au moment où nous rédigeons cette lettre ouverte, le député Saleh Kebzabo, Président de l’UNDR, parti de l’opposition et Porte-parole adjoint de la CPDC (principale coalition des partis légalisés) est dans la ligne de mire du général Idris Déby Itno. En effet par des manœuvres dilatoires dont le régime a l’art, une tentative de lever l’immunité parlementaire de M. Kebzabo est en cours. Dans notre pays où, le crime politique est institutionnalisé, nous avons toutes les raisons de croire que cette cavale contre l’opposant n’augure rien de bienveillant et nous avons toutes les raisons d’exprimer nos craintes. Le CNCD exprime sa solidarité à l’opposant et se fait le relais de son cas auprès de l’opinion internationale.

 

Rappelons que le 1er décembre 2011, Idriss Déby Itno, Chef de l’État tchadien a célébré  21 ans de pouvoir absolu sous le regard condescendant de la Communauté Internationale et particulièrement de la France son principal soutien.  Deux longues et terribles décennies durant lesquelles, le peuple tchadien a souffert dans une indifférence quasi-totale desdites grandes démocraties de ce monde,  les affres d’une des dictatures  les plus implacables en Afrique.

 

L’opposition tchadienne dans son ensemble, relayée par les organisations tchadiennes et internationales des droits de l’Homme, n’ont eu cesse de dénoncer les violations et atteintes systématiques des droits fondamentaux perpétrées par le régime en place mais en vain. Idriss Déby Itno, fort du soutien de la communauté internationale, a continué et encore aujourd’hui, de faire fi de toutes les valeurs républicaines en multipliant les actes de répression. Assassinats des défenseurs des droits de l’homme ou des leaders politiques dont les plus emblématiques sont les meurtres de Me Joseph Behidi, Président de la Ligue Tchadienne des Droit de l’Homme le 16 février 1992 et du Prof. Ibni Oumar Mahamat Saleh, Secrétaire Général du PLD et Porte Parole de la Coordination des Partis Politique pour la Défense de la Constitution (CPDC) en février 2008, modification de la Constitution et fraudes électorales pour pérenniser son pouvoir, musellement de la presse, arrestations arbitraires, exécutions extra judiciaires, détournement des deniers publics, mercenariat etc. Un climat politique exécrable doublé logiquement dans ces conditions, d’une situation socio économique insoutenable.

 

La situation politique est foncièrement délétère et le pouvoir en place n’est tout simplement plus viable malgré des stratagèmes aussi grotesques les uns les autres pour le conserver coûte que coûte. A trop tirer sur la corde elle finit par rompre. Des fissures profondes dans les fondations même du pouvoir apparaissent de plus en plus au grand jour et révèlent des dissensions dans le camp d’Idriss Déby Itno  y compris dans son cercle proche et familiale.

 

Tous les verrous sautent un à un. L’exaspération de la population est à son comble et elle n’hésite plus à sortir dans la rue malgré l’impressionnante armada du régime, l’armée est en état insurrectionnel larvé, l’union sacrée du clan a volé en éclats au gré des intérêts personnels et les assassinats fratricides se multiplient, les Institutions Internationales après avoir porté à bout de bras le régime, jettent l’éponge et dénoncent sans ambages la faillite économique d’un système gangrené par une corruption galopante, un clientélisme et une mauvaise gouvernance exacerbés. De même, le changement de régime en Libye prive Idriss Déby Itno du soutien du colonel Kadhafi  et son rapprochement du président soudanais El Béchir est loin de lui avoir apporté la sérénité escomptée. Fragilisé par une situation interne volatile, un environnement international hostile ainsi que des soucis récurrents de santé qui l’affaiblissent de plus en plus, le pouvoir de Déby Itno est à bout de souffle. 

 

Le seul verrou qui persiste et semble résister à toutes les épreuves du temps, s’avère être l’indéfectible soutien des autorités françaises au dictateur tchadien, un dispositif majeur dans le maintien en place d’Idriss Déby Itno.  C’est là où le bât blesse.

 

Dans ce monde en pleine mutation, où les peuples brisent les chaînes de la peur et se lèvent contre les dictatures les plus féroces pour affirmer leur droit à la liberté, à la dignité et au développement, on ne saurait comprendre que la France aille à contre courant de l’histoire en se maintenant aux côté de l’homme fort de N’Djamena.

 

Le CNCD en appelle à la solidarité des parlementaires français vis-à-vis de leur homologue tchadien le député Saleh Kebzabo  et demande des autorités françaises des signes forts de leur désengagement auprès du président Déby Itno.

 

Se faisant l'écho du sentiment général de la population, le CNCD appelle les autorités françaises à cesser tout appui au pouvoir clanique de N’Djamena, et à soutenir le peuple tchadien et les forces de l’opposition pour une véritable alternance démocratique au Tchad;

 

A l’aube de cette année 2012, le CNCD formule le vœu ardent que la lutte du peuple tchadien pour un État de Droit puisse enfin triompher des affres de la dictature. Le CNCD appelle une fois de plus, au rassemblement de toutes les forces vives du pays pour une action concertée pour un changement radical.

 

Fait à Paris le 19 décembre 2011

 

 

La Coordinatrice du CNCD

Annette Yoram Laokolé

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 00:59
Le Tchad souhaite faire partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a annoncé le président Tchadien Idriss Déby Itno cité par les médias nigérians 

« Le Tchad veut être membre de la Cedeao », a déclaré le président Déby tchadien, selon l’information publié ce 20 décembre 2011 par le site internet du quotidien The Nation. L’annonce a été faite au sortir d’une rencontre à Abuja avec le président nigérian Goodluck Jonathan, dont le leader tchadien souhaite obtenir le soutien. 

Durant cette rencontre qui a eu lieu, lundi 19 décembre 2011, les deux chefs d’états, ont aussi discuté de questions sécuritaires, et de coopération bilatérales. 

Frontaliers de plusieurs pays ouest africains, dont le Niger et le Nigéria, le Tchad est cependant situé géographiquement en Afrique centrale. Il est membre de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon a pour mission de « promouvoir un développement harmonieux des Etats membres Tchad dans le cadre de l'institution d'un véritable marché commun ». 

La Cedeao poursuit a peu près le même objectif compte 15 Etats membres. 
Source : Ouestaf News
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